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Covid-19 : l’épidémie continue sa progression mais plus lentement, 3e dose de vaccin, début de la vaccination des enfants vulnérables de 5 à 11 ans, variant Omicron – Gastro-entérite.

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Covid-19 : l’épidémie continue sa progression mais plus lentement

Si l’épidémie de Covid-19 se situe, en France, à un niveau très élevé, sa progression se fait à un rythme moins rapide que les jours précédents, souligne Le Figaro. « Nous étions à + 60 % de cas en une semaine, ensuite + 40 %, désormais c’est entre + 25 % et + 30 % », a ainsi indiqué le ministre de la Santé Olivier Véran jeudi sur France 2. Par ailleurs, le taux de reproduction effectif du virus, qui traduit le nombre de personnes contaminées en moyenne par une personne infectée, diminue. Cela suggère « un léger ralentissement de la circulation virale », selon Santé publique France. L’équipe d’Antoine Flahault, professeur de santé publique à l’Université de Genève, estime ce taux de reproduction à 1,17. Lorsqu’il sera durablement inférieur à 1, l’épidémie décroîtra. Selon le scientifique, le pic de la courbe des contaminations « pourrait être atteint vers la fin de la semaine prochaine ». Mais « on ne sait pas encore s’il s’agira d’un point maximal suivi d’une redescente de la courbe ou du début d’un plateau, associé à un nombre constant mais élevé de nouveaux cas quotidiens ». La cinquième vague est déjà en repli en Europe dans de nombreux pays, notamment à l’Est, région touchée la première. En Allemagne, où le pic a été atteint fin novembre, les contaminations diminuent. « Même si l’épidémie était en régression aujourd’hui, le pic de l’occupation des soins critiques n’arriverait pas avant les environs de la Saint-Sylvestre », insiste Mircea Sofonea, épidémiologiste à Montpellier. Aux yeux d’Antoine Flahault, l’enjeu des prochaines semaines sera d’endiguer la circulation du virus plus efficacement que l’hiver dernier. Selon lui, « se satisfaire en janvier d’un plateau élevé placerait le pays en situation de très grande vulnérabilité vis-à-vis de la suite incertaine de cette pandémie ».

Le Figaro, 11/12

En bref

Le Figaro se penche sur la 3e dose de vaccin contre la Covid-19. Le quotidien explique que les moins de 30 ans se verront proposer uniquement l’injection de Pfizer/BioNTech, car un léger surrisque de myocardite ou péricardite (inflammation du muscle cardiaque ou du péricarde) a été observé chez les jeunes adultes avec le Spikevax de Moderna, notamment chez les hommes. Par ailleurs, le rappel Moderna s’effectue avec une demi-dose seulement. « Leur sérum était bien plus concentré en ARN messager que celui de Pfizer, le laboratoire a donc conduit des essais cliniques avec une demi-dose qui se sont révélés probants. Cela relève plutôt d’un enjeu industriel et financier, sans affecter l’efficacité », estime Frédéric Altare, immunologiste et directeur de recherche Inserm à Nantes.

Le Figaro, 13/12

Dès mercredi, quelque 400 000 enfants vulnérables de 5 à 11 ans auront accès à la vaccination contre la Covid-19, dont 360 000 atteints de maladies chroniques hépatiques, cardiaques, respiratoires et neurologiques, de trisomie 21, d’obésité, de diabète ou immunodéprimés. Leur vaccination, visant à éviter un risque de forme grave ou de décès, fait consensus auprès de l’Académie de médecine, de la Haute Autorité de santé (HAS) comme au conseil d’orientation stratégique vaccinale (COSV). Seront aussi éligibles les enfants proches de personnes immunodéprimées. Pour les autres, l’organisation se met en place, mais des doutes demeurent.

Le Journal du Dimanche, 12/12

L’épidémiologiste sud-africain spécialiste des maladies infectieuses et du VIH en particulier, Salim Abdool Karim, décrit au Monde les premiers éléments constatés depuis l’émergence du nouveau variant Omicron. Il souligne : « Nous nous attendions à ce qu’il soit plus transmissible, et les comparaisons que nous avons effectuées montrent que le nombre de contaminations double effectivement plus rapidement qu’au cours des précédentes vagues ». Cependant, « il n’y a pas encore de signal d’alarme sur la sévérité d’Omicron », « mais ça ne veut pas dire qu’Omicron ne provoque que des infections légères ».

Le Monde, 11/12

Les épidémies hivernales sont de retour et parmi elles, la gastro-entérite. Si elle est présente dans de nombreuses régions de France, certaines sont plus touchées que d’autres. Le réseau Sentinelles a dévoilé ses derniers chiffres concernant la gastro-entérite. La surveillance s’est faite lors de la semaine 48, soit du 29 novembre au 5 décembre 2021. Selon le groupe d’experts, le taux d’incidence national s’établissait alors à 135 cas pour 100.000 habitants. Si ce taux était en augmentation par rapport à la semaine 47, il s’est révélé être nettement inférieur à celui des années précédentes. Cependant, certaines régions voient leur taux d’incidence dépasser largement le niveau national. Les trois les plus touchées par l’épidémie de gastro-entérite sont donc : les Hauts-de-France (207 pour 100.000 habitants), le Grand Est (203 pour 100.000 habitants) et les Pays de la Loire (174 pour 100.000 habitants).

Femmeactuelle​.fr, Allodocteurs​.fr, 10/12