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Covid-19 : lente baisse des contaminations, vaccin du Kazakhstan, variants – Résultats de l’enquête Epipage‑2 – Autotests pour détecter le virus du Sida

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Résultats de l’enquête Epipage‑2, sur le devenir des enfants nés prématurément en 2011

A cinq ans et demi, plus d’un tiers des enfants nés prématurés présentent des difficultés « mineures » sur le plan moteur, sensoriel, intellectuel, ou du comportement, à ne pas négliger, selon une étude de l’Inserm. L’étude, issue de l’enquête Epipage‑2, s’est intéressée au devenir de 3.083 enfants nés prématurément en 2011, à leur insertion scolaire, à leur prise en charge ainsi qu’aux inquiétudes de leurs parents. « L’âge de 5 ans et demi correspond à un moment-clé du développement de l’enfant permettant notamment le diagnostic de difficultés d’apprentissage et l’étude des compétences cognitives qui, avant cet âge, sont beaucoup plus difficiles », selon Pierre-Yves Ancel (hôpital Cochin/AP-HP, Paris), responsable de l’équipe qui a réalisée l’étude. À cet âge, 35% des enfants nés extrêmement prématurés, près de 45 % des grands prématurés et 55 % de ceux nés modérément prématurés auront une trajectoire développementale proche de la normale, note l’Inserm.

AFP, 28/04

Lire le communiqué de presse du 29/04/2021 : « Résultats de l’enquête EPIPAGE‑2 : suivi à 5 ans 1/2 des enfants nés prématurément »

La baisse des contaminations au coronavirus est « très lente », selon l’épidémiologiste Vittoria Colizza

Tandis qu’Emmanuel Macron commence à préciser les étapes du déconfinement progressif, Vittoria Colizza, directrice de recherches à l’Inserm, invitée sur RTL, fait état d’une descente « très très lente » des contaminations au coronavirus. « Aujourd’hui, les données nous indiquent qu’on a passé un pic plus ou moins après la première semaine d’avril, et on est en descente, mais cette descente est assez lente et en même temps on se trouve à un niveau d’incidence assez élevé : R effectif est estimé autour de 0,9, donc ce n’est pas une descente formidable », souligne-t-elle. « Avec 0,9 cela veut dire qu’il nous faut un mois pour plus ou moins diviser par deux le nombre de cas », indique Vittoria Colizza, qui rappelle qu”« aujourd’hui on se trouve à 30.000 cas par jour », contre 10.000 à la sortie du deuxième confinement. « Avec une réouverture, on pourrait s’attendre à un ralentissement de cette descente, qui n’est déjà pas si forte que ça. Cela pourrait nous porter vers un plateau, ce qu’on a déjà connu à la sortie du deuxième confinement », prévient l’épidémiologiste. « Si on veut rouvrir certains lieux sociaux, il faut aussi se préparer pour éviter que ça puisse empirer la situation épidémiologique », alerte-t-elle. Vittoria Colizza était également invitée sur le plateau de Quotidien, sur TMC. Interrogée sur les principaux variants du coronavirus, elle s’est ainsi exprimée : « On se projette sur les mois à venir. Pour l’instant, le variant britannique est celui qui domine et qui a un avantage évolutif assez fort en termes de transmissibilité plus élevée. » Elle a ensuite évoqué les variants brésilien et sud-africain de la Covid-19. D’après elle, ces mutations « ont des avantages un peu différents dans l’immunité croisée. Ils peuvent infecter des personnes qui ont déjà été infectées par le virus, ou qui sont protégées par certains vaccins. »

AFP, RTL​.fr, TMC, FemmeActuelle​.fr, 28/04

En bref

Le vaccin du Kazakhstan contre la Covid19, Qazvac, lancé au début de la semaine fait entrer ce pays d’Asie centrale dans le cercle très fermé des états ayant mis au point leur propre produit antiCovid. Développé à la hâte, le produit est encore en phase 3 des essais cliniques, avec un nombre de volontaires très restreint. Il s’agit d’un vaccin inactivé. L’Institut de recherche pour les problèmes de sécurité biologique (RIBSP) estime que l’utilisation d’un virus entier tué permettrait de s’adapter de manière beaucoup plus flexible que d’autres vaccins à l’apparition de variants. « Je connais un peu le RIBSP, avec lequel l’OMS avait une collaboration à propos du développement d’un vaccin inactivé contre la grippe, et c’est un institut qui maîtrise plutôt bien ce genre de technologie », déclare Marie-Paule Kieny, virologue et directrice de recherche à l’Inserm.

Le Monde, 29/04

Devenu dominant en mars, le variant britannique représente aujourd’hui 83 % des nouvelles infections détectées, selon Santé publique France. Les variants sudafricain et brésilien pèsent, eux, à peine plus de 5 % des contaminations.

Les Echos, 29/04

Les pays défavorisés vont pouvoir accéder plus facilement à des autotests permettant de détecter le virus du Sida, grâce à la réduction du prix de moitié à moins de deux dollars pièce, a annoncé mercredi l’organisation internationale Unitaid.

AFP, 28/04