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Covid-19 : le vaccin réduit de 90 % le risque de finir à l’hôpital, Covid long et retards de soins, décroissance de l’épidémie – Dépistage du VIH – Reconnaissance des violences gynécologiques.

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Covid : le vaccin réduit de 90 % le risque de finir à l’hôpital

Une vaste étude française que vient de publier Epi-Phare, menée avec le concours de l’Assurance maladie (Cnam) et de l’Agence du médicament (ANSM), révèle que les différents vaccins sont tous très performants jusqu’à cinq mois après la deuxième injection. En analysant les données et les effets de la vaccination auprès de 22,6 millions de personnes, cette étude révèle que les vaccins Pfizer, Moderna et AstraZeneca réduisent de 90 % le risque d’être hospitalisé ou de mourir après une infection au SARS-CoV‑2. Un excellent résultat sans doute sous-estimé, soulignent les auteurs, car l’étude « ne tient pas compte de la protection des non-vaccinés par les vaccinés (immunité collective) ni de l’immunité naturelle acquise par l’infection qui diminue le risque de forme sévère chez les non-vaccinés ». Cette analyse porte uniquement sur l’efficacité des vaccins contre les formes graves.

Aujourd’hui en France, 12/10

Rendre le dépistage du sida gratuit

Une mesure du projet de Financement de la sécurité sociale, examiné hier à l’Assemblée nationale, propose de rendre le test de dépistage du VIH gratuit, en laboratoire. « Faites un dépistage au moins une fois dans votre vie », a martelé hier la directrice générale de Sidaction, Florence Thune, sur France Info. « Tout le monde », hétérosexuels, homosexuels, jeunes ou seniors, devraient « faire un test de dépistage du VIH », insiste-t-elle alors que depuis deux ans un dispositif, baptisé « Au labo sans ordo », permettant de se tester gratuitement, est expérimenté à Paris et dans les Alpes-Maritimes. L’idée du projet de loi est de généraliser ce dispositif. En 2019, six millions de tests VIH ont été réalisés en laboratoire. Florence Thune souligne : « Il ne faut pas oublier qu’à cause de la crise sanitaire, le dépistage a diminué de 14 % en 2020. Donc, c’est vraiment une bonne nouvelle [de généraliser le dispositif « Au labo sans ordo »] parce que ça va nous permettre de contribuer à augmenter cette couverture du dépistage du VIH, parce que c’est un vrai enjeu pour les personnes séropositives ».

Francetvinfo​.fr, 11/10

En bref

Covid longs, retards de soins et difficultés psychologiques se sont accumulés tout au long de l’épidémie de Covid-19, souligne Le Figaro. La prise en charge des malades souffrant de Covid long constitue l’un des défis des mois à venir. Ce syndrome, dont les causes sont encore mal comprises, toucherait 10 à 20 % des personnes infectées par la Covid, selon les études scientifiques. Au-delà des malades de la Covid, le système de soins devra aussi s’efforcer de rattraper les retards accumulés durant la crise sanitaire dans de très nombreuses autres pathologies. Pour certaines pathologies, le bilan pourrait être lourd. Ainsi concernant le cancer, si les centres spécialisés ont tout fait pour assurer les soins aux patients déjà connus, les retards diagnostics ont été nombreux, rappelle le Pr Jean-Yves Blay, président d’Unicancer et directeur général du centre Léon-Bérard (Lyon).

Le Figaro, 12/10

L’épidémie de Covid-19 décroît depuis plusieurs semaines. « Même en cas de reprise, les scénarios catastrophes qui ont conduit dans le passé à des mesures de couvre-feu ou de confinement semblent écartés », analyse Simon Cauchemez, membre du Conseil scientifique et modélisateur à l’Institut Pasteur, à Paris. Le chercheur vient de publier de nouveaux travaux de modélisation sur la dynamique épidémique. Près de 50 millions de Français sont entièrement vaccinés. La vigilance reste cependant de mise car la baisse est désormais moins marquée. On enregistre même des hausses dans certains départements. Le gouvernement s’interroge sur l’intérêt de maintenir le pass sanitaire au-delà du 15 novembre.

Le Figaro, 12/10

La Croix souligne « la lente reconnaissance des violences gynécologiques ». Depuis la mise en examen pour « viol sur mineur » du professeur Emile Daraï, chef du service de gynécologie de l’hôpital Tenon, à Paris, la question de la maltraitance gynécologique refait surface. Les associations et une partie de la profession appellent à une réflexion sur les pratiques.

La Croix, 12/10