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Covid-19 : La vaccination des femmes enceintes, un premier traitement oral contre le virus ; Identification d’un nouveau gène responsable du diabète ; Un ouvrage sur le cerveau en action ; Mort subite inexpliquée : L’espoir d’une prévention

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Un nouveau gène responsable du diabète identifié

Dans une étude publiée le 18 octobre dans Nature Medecine, le service d’endocrinologie du Professeur Marc Nicolino des Hospices Civils de Lyon et l’équipe Inserm de Cécile Julier ont identifié l’un des gènes responsables du diabète : ONECUT1. Pour le débusquer, les chercheurs ont étudié une famille lyonnaise dont plusieurs membres sont touchés par le diabète au sein du service d’endocrinologie et de diabétologie pédiatriques et maladies héréditaires des HCL, détaille BFMTV. La découverte de la responsabilité de ONECUT1 pourrait, à terme, aider à mieux comprendre, prévenir et guérir cette maladie, qui ne cesse d’augmenter à l’échelle planétaire, notamment à cause de la propagation constante de l’obésité. Elle touchait 463 millions de personnes dans le monde en 2019 dont 3,7 millions en France (2015) et pourrait concerner 700 millions de personnes en 2045, précise la Fédération internationale du diabète.

Bfmtv​.com, 27/10

Covid-19 : de nombreuses études plaident en faveur de la vaccination des femmes enceintes

Les données ont longtemps été parcellaires concernant les femmes enceintes face à la Covid-19, ces dernières ayant été mises à l’écart lors des essais cliniques qui ont finalement conduit à l’approbation des vaccins à ARN messager de Moderna et PfizerBioNTech, rappelle Le Monde. Malgré cette lacune initiale, depuis le début de la pandémie, de nombreuses études populationnelles ont été menées et convergent toutes dans le même sens : attraper la Covid pendant sa grossesse augmente les risques d’accouchement prématuré et d’admission en réanimation, à la fois pour la mère et l’enfant. A contrario, parmi les onze études menées dans cinq pays différents incluant un total de 81 458 femmes enceintes, on n’a jamais noté d’augmentation des fausses couches, des naissances prématurées ou des anomalies congénitales à la suite de la vaccination. Malgré tout, nombreux sont encore les professionnels de santé à ne pas recommander la vaccination dès le premier trimestre.

Le Monde, 28/10

Lire le Canal Détox du 17/06/21 : La vaccination dangereuse pour les femmes enceintes, vraiment ?

En bref

Le premier traitement oral contre la Covid-19 pourrait arriver en pharmacie avant Noël. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a en effet annoncé une précommande de 50 000 doses de Molnupiravir, un antiviral conçu par le laboratoire américain Merck, qui paraît efficace pour soigner les débuts d’infection. Sous réserve du feu vert des autorités sanitaires, ce médicament sera prescrit et administré par des soignants en ville et pourrait être réservé aux patients symptomatiques, vaccinés ou non.

Les Echos, 28/10

Interrogé par L’Express, le président de la Coalition internationale pour le développement de nouveaux vaccins Richard Hatchett détaille les stratégies sur lesquelles la Cepi travaille aujourd’hui afin de maîtriser cette pandémie et préserver les populations des prochaines menaces. S’il admet que l’épidémie de la Covid-19 est épouvantable, il rappelle que des scénarios bien pires restent possibles.« Nous pensons que la prochaine grande menace viendra plutôt d’un nouvel agent, qui pourrait émerger de l’une des 25 familles virales connues pour être dangereuses pour l’homme. » met-il en garde.

L’Express, 28/10

Dans son livre « Face à face avec son cerveau » (ed. Odile Jacob), le professeur Stanislas Dehaene à la chaire de psychologie cognitive du Collège de France explique comment l’IRM donne à voir notre cerveau en action. Les 216 pages qui le composent en font un ouvrage à nul autre pareil constitué d’images autant que de texte. Et quelles images ! Des photos sublimes du cerveau humain, en coupe et en couleurs, déclinées tant dans l’histoire que dans le temps.

Libération, 28/10

Les travaux sur la mort subite du professeur Michel Hafssaguerre, qu’il détaille pour Paris Match, la rendent explicable et ouvrent des voies prophylactiques. « Ces morts inexpliquées sont dues à des arythmies ventriculaires causées, dans 90% des cas, par une altération microscopique touchant des cellules du myocarde, sur une surface de quelques centimètres carres seulement. » explique-t-il notamment.

Paris Match, 28/10