Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Covid-19 : la 5e vague pas sous contrôle – Journée mondiale de lutte contre le sida – Utilisation de la PrEP – Dépistage du VIH – Projet de création de l’institut ExposUM- Mieux comprendre les effets du stress – Bronchiolite.

A+ / A-

La 5e vague n’est pas sous contrôle

Alors que le nombre de cas de Covid-19 augmente, les scientifiques plaident pour un renforcement des mesures barrières, tout en admettant qu’il n’y a pas de « solution miracle ». Sur les dernières vingt-quatre heures, 47 000 nouveaux cas positifs ont été enregistrés. En l’espace d’une semaine, ce chiffre a bondi de 60 %. « Le vaccin est efficace contre les formes graves, mais moins dans les transmissions, sans doute de l’ordre de 50 % et peut-être même seulement de 30 % quand on commence à être loin de la vaccination, au bout de cinq à six mois », a indiqué Dominique Costagliola, épidémiologiste, directrice de recherche honoraire à l’Inserm, également entendue par la mission sénatoriale. Des assertions corroborées par les dernières données concernant le nombre de contaminations parmi les personnes vaccinées. Au 14 novembre, on dénombrait 66,43 cas positifs pour 100 000 personnes (+ 41 %). Selon la chercheuse, « le vaccin est contributif, mais ça ne suffit pas pour espérer maîtriser la situation » avant que se répande le variant Omicron. Celui-ci semblerait plus transmissible, mais on ne sait pas encore s’il est associé à des formes plus graves et si les vaccins restent efficaces. L’épidémiologiste plaide pour « faire de la prévention combinée », c’est-à-dire « utiliser toutes les mesures à disposition en se servant de celles qui sont les moins contraignantes dans la vie de tous les jours » : port du masque bien évidemment, mais aussi mise en place de systèmes d’aération-ventilation et de mesure du CO2 dans tous les lieux clos (écoles, entreprises, lieux recevant du public), des dispositifs pourtant peu développés. « Il n’y a pas de solution miracle, il y a une série de petits progrès qu’on peut faire », a corroboré devant les députés, mercredi, le Pr Delfraissy, président du conseil scientifique.

L’Humanité, Le Figaro, 02/12

Sida : la stratégie des États-Unis pour « mettre fin à l’épidémie » d’ici 2030

La Maison Blanche a présenté hier, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, une stratégie visant à « mettre fin à l’épidémie d’ici 2030 » aux États-Unis. Le président américain Joe Biden a assuré que « mettre fin à la transmission du VIH était à portée de main » aux États-Unis. « Nous pouvons y arriver », a affirmé Joe Biden dans un discours à la Maison Blanche, en présentant la stratégie qui vise à réduire de 75 % d’ici 2025 le nombre d’infections par le VIH aux États-Unis, et de 90 % d’ici 2030. Il s’agit pour cela de mettre en place une « approche plus coordonnée et plus intégrée », a expliqué un responsable de la Maison Blanche, qui a requis l’anonymat. En plus de considérer la dimension médicale, l’exécutif américain veut également prendre en compte des facteurs sociaux, tels que les difficultés d’accès au logement ou l’insécurité alimentaire, qui peuvent jouer sur le diagnostic ou les traitements. L’administration Biden entend également considérer le racisme comme une « menace pour la santé publique », dans la mesure où les discriminations affectent l’accès aux soins ou le risque de contracter le VIH. En plus de prévenir de nouvelles infections, cette stratégie doit aussi améliorer la qualité de vie des 1,2 million de personnes séropositives aujourd’hui aux États-Unis, en particulier les plus âgées.

AFP, 01/12

La Tribune rappelle que, mardi 30 novembre, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal a dévoilé la liste des 15 premiers lauréats de l’appel à projet ExcellencES, lancé en mars 2021 dans le cadre du Programme d’Investissements d’avenir, et doté d’une enveloppe d’environ 800 millions d’euros. L’université de Montpellier en fait partie. L’État apportera ainsi 23,2 millions d’euros à son projet de création de l’institut ExposUM, qui viendront soutenir ses actions sur une durée de huit ans. La Région Occitanie, intéressée au titre des objectifs de son Pacte Vert, mobilisera également 23,2 millions d’euros. C’est donc une enveloppe de 46,4 millions d’euros qui viendra s’ajouter aux moyens amenés par les établissements partenaires de l’Université de Montpellier : CNRS, IRD, Inrae, CIRAD, Inserm, CHU de Montpellier, ICM, Institut Agro, École de Chimie ENSCM, Ifremer et Inria. L’Université de Montpellier, la Région Occitanie et 11 établissements partenaires ont imaginé la création de l’Institut ExposUM (dont le nom fait référence au concept d’exposome, ensemble des expositions à des facteurs externes et environnementaux qui peuvent affecter la santé des humains) afin de réunir les communautés impliquées et répondre aux défis « nourrir, protéger et soigner ».

La Tribune, 02/12

Après une grosse diminution au début de la pandémie de Covid-19, on constate en France un redémarrage de l’utilisation de la PrEP (Prophylaxie pré-exposition), traitement préventif pour éviter d’être infecté par le virus du sida, selon un rapport officiel publié mercredi. « Au premier semestre 2021, 26.812 personnes utilisaient la PrEP », soit pour la première fois soit en renouvellement, selon ce rapport de la structure Epi-Phare, qui associe l’Assurance maladie (Cnam) et l’Agence du médicament (ANSM). « Après une diminution forte et durable des initiations de la PrEP en France au début de l’épidémie de Covid-19, un redémarrage semble se dessiner au premier semestre 2021 », selon ce rapport publié hier par l’ANSM à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida. Les utilisateurs de la PrEP sont « majoritairement des hommes de 35 ans en moyenne résidant en Ile-de-France ». Vraisemblablement, il s’agit « principalement d’hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) », poursuit le rapport.

AFP, 01/12

« On estime qu’un peu plus de 20 000 personnes vivent avec le VIH sans le savoir » en France, a affirmé la directrice générale de Sidaction, Florence Thune, hier sur Franceinfo, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida. Elle estime qu’il y a « un impact direct de la crise sanitaire sur l’épidémie de VIH depuis deux ans en France et au niveau mondial », alors que le nombre de dépistages a baissé de 14 % en 2020, voire jusqu’à 50 % pendant le confinement. « On n’a pas rattrapé le retard ensuite et on a vu qu’à la fois le VIH était complètement éclipsé par le Covid-19 et que les personnes sentaient que ce n’était pas une priorité d’aller faire un test de dépistage », ajoute-t-elle. Florence Thune rappelle qu’Olivier Véran s’est engagé à étendre dès janvier 2022 l’opération « Au Labo sans ordo » qui permet de se rendre dans n’importe quel laboratoire sans ordonnance pour se faire dépister gratuitement.

Francetvinfo​.fr, 01/12

Dans son Hors-Série, le mensuel Géo se penche sur le thème du « stress, burn-out, dépression… » Cardiologues, immunologues, professeurs de méditation… De nombreux professionnels expérimentent aujourd’hui de nouvelles voies pour mieux comprendre les effets du stress et y remédier. Cinq experts, dont Sophie Ugolini, directrice de recherche au Centre d’immunologie de Marseille-Luminy, éclairent, dans Géo, sur leur pratique. L’immunologue Sophie Ugolini s’est ainsi intéressée aux récepteurs dits béta2-adrénergiques, spécifiques des hormones du stress, et présents au niveau des cellules immunitaires. Pour découvrir leur rôle, son équipe a exposé deux groupes de rongeurs à un virus. Résultat : comparé aux souris normales, le taux de survie s’est révélé meilleur chez celles dépourvues du fameux récepteur (90 %, contre 50 %).

Géo, Hors-Série, 01/12

L’épidémie de bronchiolite se poursuit en France métropolitaine chez les nourrissons, avec une forte hausse des hospitalisations, et se met à menacer La Réunion, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires. Comme depuis plusieurs semaines, la métropole est marquée par une « poursuite de l’épidémie de bronchiolite » dans toutes les régions, a résumé dans son bulletin hebdomadaire l’agence Santé publique France. Elle s’accélère avec une « forte augmentation des passages aux urgences et des hospitalisations » pour les moins de deux ans, précise l’organisme de santé publique. Quant aux Outre-mer, l’île de La Réunion passe en phase pré-épidémique.

AFP, 01/12