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Covid-19 : la 3e dose augmente l’efficacité des vaccins, variant Omicron – Infections au VIH – Dépistage du VIH – L’exercice physique réduit l’anxiété.

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Covid-19 : la 3e dose augmente l’efficacité des vaccins

L’Opinion indique que, dans une analyse intermédiaire ce mois-ci, Pfizer dresse le bilan de l’efficacité du rappel pour prévenir la Covid-19. Parmi plus de 9 000 participants, 123 patients ayant reçu deux doses du vaccin ont contracté un Covid-19 symptomatique, contre 6 patients ayant reçu trois doses. Soit une efficacité relative de 95 % du rappel. « Plusieurs études, dont celles issues des essais cliniques toujours en cours des fabricants, montrent que le taux d’anticorps est multiplié par 10 à 12 après la 3e dose », complète Sandrine Sarrazin, chercheuse Inserm au centre d’immunologie de Marseille-Luminy. Dans The Lancet Microbe, des chercheurs estiment que l’injection d’une troisième dose prolonge considérablement la durée d’efficacité des vaccins, peu importe le variant considéré. A ce jour, les données s’accordent : la 3e dose offre une protection améliorée contre les infections dues du variant Delta. Seule l’observation de l’évolution de l’épidémie en France permettra d’en mesurer les conséquences. « Il faut noter que la vaccination reste exceptionnellement efficace contre le risque d’hospitalisation [plus de 90 %], même sans rappel, conclut Sandrine Sarrazin. Mais la 3e dose permet surtout de limiter la transmission du virus en revenant aux niveaux de protection observés avant l’apparition du variant Delta. »

Destinationsante​.com, 29/11, L’Opinion, Aujourd’hui en France, 30/11

En bref

Le Conseil scientifique a fait un point, hier, sur les connaissances relatives au variant Omicron. Il serait apparu en Afrique du Sud « aux alentours du 8 ou 9 novembre », a précisé le virologue Bruno Lina. Il pourrait être l’héritier de mutations, accumulées lors d’une infection « chronique » par la Covid, chez une personne atteinte d’un déficit immunitaire sévère. Il a été détecté très vite grâce à la qualité du système de surveillance de l’Afrique du Sud et a donc pu être très rapidement séquencé. Une transmission plus grande peut être associée à des formes plus bénignes ou non. « Il faut être très prudent » dans les comparaisons avec l’Afrique du Sud, a averti l’infectiologue Yazdan Yazdanpanah, car la population y est plus jeune, donc moins vulnérable.

Les Echos, 30/11

Les courbes des infections au VIH ne baissent pas assez rapidement pour atteindre l’objectif d’une éradication de la maladie d’ici à 2030, a alerté hier l’organisation de l’ONU chargée de la lutte contre le sida (Onusida), dans un rapport publié deux jours avant la journée mondiale de lutte contre le sida. Onusida rappelle avoir proposé l’an dernier de nouveaux objectifs pour 2025, notamment un accès à des options de prévention appropriées (préservatifs, médicaments…) pour 95 % des personnes à risque et marginalisées, afin de « se mettre sur la bonne voie pour atteindre l’objectif mondial de mettre fin au sida d’ici à 2030 ». Les « actions convenues ne sont pas menées à la vitesse et à l’échelle requises », estime le rapport. « Et les courbes des infections au VIH ne reculent pas assez vite ».

AFP, 29/11

En 2020, le nombre de découvertes de séropositivité du VIH et des infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes a été en forte baisse en raison d’une diminution du dépistage liée à la pandémie de Covid-19, souligne Santé publique France. Le nombre de découvertes de séropositivité VIH en 2020 a ainsi été estimé à 4.856, soit une diminution de 22 % par rapport à 2019. Avec 5,2 millions de sérologies VIH réalisées par les laboratoires de biologie médicale, l’activité de dépistage du VIH, qui avait augmenté entre 2013 et 2019, a diminué de 14 % entre 2019 et 2020.

AFP, 30/11

Une étude suédoise de l’université de Göteborg a montré que l’exercice physique réduit l’anxiété. Elle a étudié chez 286 patients – 70 % de femmes –, dont la moitié souffrait de troubles anxieux depuis au moins dix ans, de 39 ans d’âge moyen, les effets de séances d’exercice accompagné, en groupe, soit d’intensité modérée à faible, soit d’intensité élevée, pendant douze semaines, en les comparant à un ensemble de patients témoins. L’étude, publiée en ligne dans Journal of Affective Disorders, montre que les symptômes d’anxiété ont été « significativement atténués avec ces exercices (une séance d’une heure trois fois par semaine), quelle que soit leur intensité, avec un peu plus d’effet lorsque l’exercice était plus soutenu », indiquent les auteurs.

Lemonde​.fr, 30/11