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Covid-19 : impact démographique en France, décompte de la mortalité – Étude sur les jumeaux monozygotes

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La démographie en France impactée par le Covid-19

Le bilan démographique annuel de l’Insee, dévoilé hier, permet de mesurer l’impact spectaculaire de la crise sanitaire sur des indicateurs, comme le solde naturel et la chute de plusieurs mois de l’espérance de vie. La France reste sous la menace du variant britannique du Covid-19, plus contagieux, qui éloigne encore un peu le retour à la vie normale. L’épidémie de Covid-19, qui a causé la mort de 70.686 personnes au total, a aussi entraîné en France une baisse de l’espérance de vie à la naissance de quasiment cinq mois pour les femmes (85,2 ans) et six mois pour les hommes (79,2), selon le bilan de l’Insee. Au 1er janvier 2021, après plus de neuf mois de crise sanitaire, la France s’est réveillée avec 67,4 millions d’habitants. Alors qu’un virus meurtrier a frappé un pays vieillissant, 667 400 décès toutes causes confondues ont été enregistrés en 2020. Cela représente une augmentation « sans commune mesure », souligne l’Insee, qui a entraîné une hausse spectaculaire de 9 % de la mortalité en France en 2020. La France reste sur un plateau élevé de contaminations et d’entrées à l’hôpital de patients atteints par le Covid-19, et la menace de la propagation du variant anglais se concrétise.

AFP, 19/01, Le Figaro, 20/01

En bref

Dans un entretien accordé au Monde, le démographe et épidémiologiste Jean-Marie Robine, directeur de recherches émérite à l’Inserm et conseiller scientifique auprès de la direction de l’Institut national d’études démographiques (INED), explique que « le décompte de la mortalité liée au Covid-19 est une usine à gaz ». Il estime que, pour améliorer la surveillance sanitaire, il faut généraliser le certificat électronique de décès. Il indique : « Le bon chiffre [des décès dus au Covid-19], c’est celui de l’Inserm, qui reçoit tous les certificats sur lesquels figurent les causes du décès. Mais on n’a pas encore ce chiffre au 31 décembre, car le travail de l’Inserm prend du temps ».

Le Monde, 20/01

Une étude islandaise dirigée par Kari Stefansson, de l’université de Reykjavik, fondateur et PDG de la société deCODE genetics, et publiée dans la revue Nature Genetics, constate que le génome des jumeaux monozygotes diverge en moyenne par cinq mutations très précoces, transmissibles à leurs descendants. Les auteurs ont séquencé l’ensemble du génome de 381 paires de vrais jumeaux, ainsi que de deux trios de triplés monozygotes. Ils ont analysé trois types de tissus (sang, tissu adipeux, cellules de l’épithélium buccal).

Le Monde, édition Science et Médecine, 20/01