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Covid-19 : immunité collective possible à la mi-juillet, enseignement à distance – Vaccins contre le sida – Recherche contre le cancer – ANRS Maladies infectieuses émergentes

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Covid-19 : une immunité collective à la mi-juillet, selon Thierry Breton

Le commissaire européen chargé du suivi de la fabrication des vaccins, Thierry Breton, qui a accordé hier un entretien à 11 quotidiens européens, dont La Croix pour la France, explique miser sur l’immunité collective à la mi-juillet. Selon lui, 70 % des adultes du continent devraient pouvoir, à la mi-juillet, être vaccinés. Il souligne : « (…) Nous pourrons recommencer à avoir une vie sociale, et peut-être une saison touristique normale… Mais pour cela, les états doivent s’organiser, vacciner vite, et convaincre les citoyens d’aller se faire vacciner ». Il affirme : « Nous avons vacciné des millions de personnes avec les vaccins d’AstraZeneca, et ça marche bien. Les bénéfices sont prouvés ». Et d’ajouter : « Il n’y a pas de raison de ne pas utiliser le vaccin AstraZeneca ».

La Croix, 09/04

Des vaccins contre le sida vont être expérimentés en France et aux États-Unis

Deux projets de vaccins contre le sida sont en cours, dont au moins un très prometteur. Un candidat vaccin est né aux Etats-Unis, la première phase de l’essai clinique a été menée sur 48 personnes, une moitié a reçu ce sérum, et l’autre un placebo. Résultat, 97 % des vaccinés ont développé une réponse immunitaire pour lutter contre l’infection. D’autres essais vont avoir lieu, à plus grande échelle, dans les prochaines semaines, et un autre vaccin va également voir le jour après l’été. Il sera le fruit d’une collaboration entre un laboratoire américain et Moderna, dont la technique de l’ARN Messager, utilisée contre la Covid-19, semble très prometteuse selon les spécialistes. La France aussi va lancer un essai qui doit commencer dans une semaine, et qui concernera 72 volontaires. Cet autre vaccin a été développé par l’Inserm et l’institut de recherche vaccinale. Il est, lui aussi, fondé sur une technologie novatrice : il va cibler des cellules spécifiques pour se défendre du VIH, celles qui activent le système immunitaire.

Bfmtv​.com, RMC Info, 08/04

En bref

Alors que l’enseignement à distance se développe, Michel Desmurget, directeur de recherche en neurosciences à l’Inserm, décrypte, dans Marianne, les conséquences de l’exposition des enfants aux écrans. Il explique : « On nous vend une espèce de modernité éducative par les écrans ». Or, « le premier confinement s’est révélé être un sacré désastre éducatif, y compris du point de vue des inégalités sociales, à tel point qu’il a fallu rouvrir les écoles ». Il explique par ailleurs que « ce n’est pas parce que certains usages des écrans sont positifs qu’il faut défendre l’indéfendable, c’est-à-dire les usages récréatifs ».

Marianne, 09/04

La Fondation ARC vient d’attribuer le prix Léopold Griffuel à trois chercheurs d’exception. Ce prix permet à la Fondation ARC d’attribuer chaque année 300.000 euros à des chercheurs – parfois nobélisés par la suite – qui font avancer la science et améliorent la prise en charge thérapeutique des malades. La structure philanthropique a sélectionné cette année des lauréats canadien, allemand, japonais, ce qui porte à 61 le nombre de scientifiques primés à ce jour, de 14 nationalités. Alors que 400.000 personnes sont touchées chaque année par le cancer, que 4 millions de cancers se déclareront dans les dix ans, l’objectif est de contribuer à en guérir deux sur trois en 2025. « La Fondation ARC collecte auprès de 160.000 donateurs environ 40 millions d’euros par an. Ces fonds étaient en baisse de 7 % l’an dernier, ce n’est pas catastrophique mais c’est préoccupant. Et sur cette enveloppe, 30 millions vont à la recherche, dont la crise sanitaire actuelle rappelle le rôle fondamental », insiste le président de la Fondation ARC, Claude Tendil.

Les Échos, 09/04

Les Échos brossent le portrait de Yazdan Yazdanpanah, spécialiste des maladies infectieuses. En plus de ses fonctions de chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Bichat et de membre du Conseil scientifique Covid, il est nommé, début 2021, directeur de l’ANRS Maladies infectieuses émergentes – ex-Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS).

Les Échos, 09/04