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Covid-19 : Feu vert pour le vaccin de Novavax ; Vaccination des enfants ; Projet d’extension du passe sanitaire à toutes les entreprises – Cure de détox après les fêtes, vraiment ? – Un nouveau marqueur de l’autisme

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Feu vert pour le vaccin de Novavax en Europe

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a recommandé d’accorder une autorisation de mise sur le marché au vaccin anti-Covid-19 de la biotech américaine Novavax, nommé « Nuvaxovid », rapportent Les Echos. Cette validation en fait le cinquième vaccin autorisé dans l’Union européenne et, surtout, le premier de conception dite « classique », après les deux vaccins à ARN messager (Comirnaty de Pfizer/BioNTech, Spikevax de Moderna) et les deux vaccins à vecteur viral (Vaxzevria d’AstraZeneca et Janssen, filiale de Johnson & Johnson), une technologie intermédiaire entre celle à ARN et la classique en vigueur depuis Pasteur. Les livraisons commenceront en janvier. Après une évaluation approfondie, l’EMA a conclu, lors d’une réunion extraordinaire, que les données concernant ce vaccin « étaient solides et répondaient aux critères européens en matière d’efficacité, de sécurité et de qualité ». Le vaccin a été testé, sans effets secondaires graves, sur 45.000 personnes au Mexique, Royaume-Uni et Etats-Unis. Sa mise au point, qui a bénéficié d’importants crédits de l’administration Trump, avait été retardée de plusieurs mois en raison de problèmes logistiques. Ce vaccin double dose, à trois semaines d’intervalle, n’utilise pas la technologie de l’ARN messager, ce qui est de nature à la faire accepter plus facilement par certains récalcitrants actuels, indique le quotidien. Selon l’Inserm, les vaccins de ce type, à base de fragments de microbe purifiés (comme les vaccins contre le pneumocoque ou la coqueluche) ou de toxines traitées pour ne plus être toxiques (comme les vaccins contre le tétanos et la diphtérie), sont mieux tolérés que les vaccins inactivés. Leur capacité à induire une réponse immunitaire peut en revanche être faible.

Lemonde​.fr, 20/12, Les Echos, 21/12

Cure de détox après les fêtes : à éviter, selon l’Inserm

Dans sa rubrique « Canal Detox » sur son site internet, l’Inserm tient à rappeler en amont des fêtes de fin d’année que les cures détox plus variées les unes que les autres pour éliminer les toxines ne reposent sur aucun fondement scientifique. Mieux vaut faire confiance à son organisme, dont certains organes remplissent déjà ce rôle. L’organisme est en effet très bien équipé pour « s’auto-nettoyer » au quotidien. Et ce grâce à des organes de détoxification très efficaces : le foie et les reins. Le foie est à considérer comme l’organe roi de la détoxication, capable de transformer des milliers de substances étrangères différentes avec quelques dizaines d’enzymes. Une sorte « d’usine d’épuration qui transforme certains déchets comme l’ammoniac et de nombreuses substances toxiques et cancérigènes », selon l’Inserm. Il est donc illusoire de croire que l’on peut faire tous les excès et qu’il suffit ensuite de prendre une tisane, un jus de citron, de jeûner pendant 24 heures ou de suer dans un sauna pour faire disparaître toutes les toxines et déchets accumulés. Ce genre de croyance est d’autant plus risqué que certains régimes « détox » très restrictifs dont certains hypocaloriques (boisson au citron, soupe au chou), risquent de fatiguer l’organisme et d’entraîner des carences. Sans oublier un effet contre-productif : ils peuvent même altérer ses capacités naturelles de détoxication. Parents​.fr, 20/12

Lire le Canal Détox du 15/12/21 : Une cure de détox pour être au top après les fêtes… vraiment ?

En bref

Alors que le ministre de la Santé, Olivier Véran, a déclaré au micro de France Inter que la vaccination contre la Covid-19 de tous les enfants pourrait démarrer ce mercredi 22 décembre – « si tout va bien » -, la Haute Autorité de santé (HAS) s’est prononcée en faveur de cet élargissement avec le vaccin de Pfizer, et ce dans un contexte de forte croissance de l’incidence des cas de Covid chez les plus jeunes. Elle suit ainsi l’avis de l’Agence européenne des médicaments du 25 novembre et celui du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) qui s’est prononcé vendredi 17 décembre sur la question. Le bénéfice de la vaccination des 5 – 11 ans est aussi indirect. « Les modélisations de Vittoria Colizza [Inserm] montrent que la vaccination des enfants apporte un bénéfice sur la prévention de la fermeture des classes, et ce à partir d’une couverture vaccinale dès 25 % », décrit Patricia Minaya-Flores, cheffe du service d’évaluation santé publique et des vaccins à la HAS.

Lequotidiendumedecin​.fr, 20/12

Selon une nouvelle étude publiée dans la revue Neuron, les enfants qui souffrent d’autisme et qui ont plus de risques d’être atteints d’épilepsie ont un faible taux de catnap2, aussi appelée CNTNAP2. Il s’agit d’une protéine produite par les cellules du cerveau lorsqu’elles deviennent hyperactives, et qui les calme. Mais, lorsque les enfants autistes n’ont pas assez de CNTNAP2, leur cerveau ne se calme pas, ce qui entraîne des convulsions et sont donc atteints d’épilepsie. Ainsi, les chercheurs estiment que catnap2 est un nouveau marqueur de l’autisme. Pour parvenir à ce résultat, les scientifiques ont analysé le liquide céphalo-rachidien de personnes atteintes d’autisme et d’épilepsie, ainsi que chez des modèles murins. « Nous pouvons remplacer CNTNAP2, explique Peter Penzes, directeur du Center for Autism and Neurodevelopment à la Northwestern University Feinberg School of Medicine, l’un des auteurs de cette étude. Nous pouvons le fabriquer en laboratoire et nous devrions pouvoir l’injecter dans le liquide céphalo-rachidien des enfants. »

Pourquoidocteur​.fr, 20/12

Invités à discuter avec Elisabeth Borne hier matin du projet d’extension du passe sanitaire à toutes les entreprises, les partenaires sociaux en sont ressortis avec plus de questions que de réponses. La ministre du Travail, accompagnée du secrétaire d’Etat chargé de la Santé au travail, Laurent Pietraszewski, leur a assuré qu’elle était dans une phase de consultation, ce que les intéressés ont plus ou moins cru. Peu de détails ont été mis sur la table, indiquent les participants. En jeu, notamment, la responsabilité du contrôle et les sanctions contre les salariés réfractaires. Le sujet sera à l’ordre du jour de la consultation ce mardi des syndicats de fonctionnaires avec leur ministre, Amélie de Montchalin, sachant qu’Elisabeth Borne a assuré qu’il n’y aurait aucune différence entre privé et public, si bien sûr le passe sanitaire était étendu.

Les Echos, 21/12