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Covid-19 : extension nationale des mesures de restrictions pour 4 semaines, mission de l’OMS en Chine, télé-enseignement

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Covid-19 : Emmanuel Macron décrète un nouveau tour de vis, mais sans confinement strict

Emmanuel Macron a annoncé hier soir l’extension du « freiner sans enfermer » à l’ensemble de l’Hexagone, et non plus aux 19 départements sous haute tension sanitaire jusqu’à présent, à partir de samedi soir et pour quatre semaines. Le couvre-feu et le télétravail sont maintenus, mais une tolérance est accordée pour circuler pendant le week-end de Pâques. Pour les écoles, il a été décidé quatre jours de distanciel pour tout le monde la semaine prochaine, puis des vacances scolaires de deux semaines jusqu’au 26 avril. Du 26 au 30 avril, les cours seront en présentiel pour les maternelles et les primaires, et les cours en distanciel pour les collèges et lycées. Concernant le calendrier vaccinal, les plus de 60 ans pourront se faire vacciner dès le 16 avril, et les plus de 50 ans dès le 15 mai. « D’ici à la fin de l’été tous les Français de plus de 18 ans seront vaccinés », a promis le chef de l’Etat.

Aujourd’hui en France, 01/04

En bref

Le Monde publie un article intitulé : « La Chine accusée d’avoir entravé la mission de l’OMS ». Le journal explique que 14 pays réclament une évaluation indépendante sur les origines de la pandémie de Covid-19. Le département d’Etat américain a publié une déclaration commune des gouvernements de 14 pays accusant la Chine d’avoir entravé le travail des experts internationaux. « Ensemble, nous sommes favorables à une analyse et à une évaluation transparentes et indépendantes, exemptes d’interférences et d’influence indues, sur les origines de la pandémie de Covid-19, assènent les quatorze gouvernements coalisés. A cet égard, nous exprimons notre préoccupation commune concernant la récente étude commanditée par l’OMS en Chine (…) ».

Le Monde, 01/04

Selon Michel Desmurget, directeur de recherche en neurosciences à l’Inserm et essayiste, le premier confinement a révélé que l’enseignement numérique ne pouvait être que temporaire et de courte durée. Car, il favorise le décrochage des élèves et accroît les inégalités. Michel Desmurget estime, dans une tribune au Figaro, que « le télé-enseignement est une parodie éducative ».

Le Figaro, 01/04