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Covid-19 : étude de la DREES – Drépanocytose : impact sur le niveau scolaire

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Covid-19 : 4,5 % seulement de la population infectée au cours de la première vague

La DREES (Direction de la recherche, des études et de l’évaluation statistiques) publie une étude dans laquelle elle évalue à 4,5 % la part de la population en métropole ayant été exposée au virus au cours de la première vague épidémique, entre mars et mai, rapportent Les Echos. Sans surprise, la part de la population infectée est bien plus importante au sein des départements les plus touchés par la première vague. A Paris et dans le Haut-Rhin, 9 % des tests se sont ainsi révélés positifs. Une proportion similaire a été relevée à Mulhouse (9 %) et à Strasbourg (8,8 %). A l’inverse, les tests réalisés à Marseille, peu touchée au cours de la première vague, n’ont été positifs que dans 3,6 % des cas. Mais l’étude de la DREES montre aussi que l’intensité de la transmission du virus a répondu à des critères à la fois démographiques et sociaux. Les femmes ont été plus exposées au virus que les hommes (5 % contre 3,9 %). Une distinction se fait également très nettement selon l’âge. Alors que seulement 1,3 % des plus de 64 ans testés ont développé des anticorps, cette proportion grimpe à 5,7 et 6,9 % pour les 21 – 29 et les 30 – 49 ans. Cette enquête confirme également l’exposition plus élevée des plus précaires à cette épidémie.

Les Echos, 09/10

La drépanocytose affecte le niveau scolaire des enfants

L’hôpital intercommunal de Créteil (CHIC, Val-de-Marne), l’un des centres de référence en France de la drépanocytose, vient de publier une étude réalisée entre 2017 et 2018 auprès de 50 enfants malades, de 8 à 13 ans, pour évaluer leurs capacités scolaires. Chaque année, de l’ordre de 500 naissances sont concernées en France, soit un enfant atteint pour 1 900 naissances, selon l’Inserm (chiffres de 2013). Avec une prévalence beaucoup plus importante dans les départements d’Outre-Mer et en région parisienne où se concentrent les populations à risque. « C’est une maladie assez complexe, avec une qualité de vie très difficile pour les patients, à cause des douleurs, de la fatigue et une morbidité encore très importante », explique le Pr Corinne Pondarré, responsable du centre de référence pédiatrique au CHIC, qui a coordonné l’étude. Selon l’étude Drepascol, la première du genre en Europe, seulement 40 % des enfants évalués ont les compétences scolaires qui correspondent à celles attendues pour leur âge. Ces jeunes devraient être considérés comme « des élèves à besoins spécifiques (…) », conclut l’étude. Il suffirait d’appliquer « un plan d’accompagnement personnalisé comme c’est déjà le cas pour d’autres enfants atteints de troubles », souligne le Pr Pondarré.

Le Parisien, édition Essonne, 09/10

En bref

Quatre nouvelles métropoles – Lille, Lyon, Grenoble, Saint-Etienne – vont basculer dès samedi en « zone d’alerte maximale », rejoignant Paris, Aix-Marseille et la Guadeloupe, a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran, hier soir, lors de la présentation de son bilan hebdomadaire de la situation épidémique. Des mesures telles que la fermeture des bars vont leur être appliquées. Toulouse et Montpellier risquent de tomber rapidement dans la même catégorie, a‑t-il averti. En Ile-de-France, la situation se tend avec près de 40 % des lits de réanimation occupés par les malades du Covid. « La situation sanitaire continue hélas de se dégrader dans notre pays », a expliqué Olivier Véran, en pointant le fait que les pays voisins souffrent du même mouvement. Le taux d’incidence national a grimpé à 116 contaminations pour 100.000 habitants en une semaine, et le taux de positivité des tests dépasse désormais 9 %, contre 1 % en juin.

Les Echos, 09/10

Selon un sondage Elabe pour Les EchosRadio Classique et l’Institut Montaigne, les Français sont divisés en deux blocs égaux sur la question de savoir s’il faut privilégier le soutien à l’économie ou la lutte contre l’épidémie de Covid-19. Ils sont ainsi 50 % à estimer qu’il est plus important de limiter la propagation de l’épidémie, même au prix d’un coût pour l’économie et l’emploi. A l’inverse, ils sont 49 % à considérer que la relance de l’économie doit être une priorité, même si l’épidémie continue de progresser, ce qui est le cas actuellement. Trois Français sur quatre se disent prêts à réduire leurs libertés au nom de la lutte contre le virus.

Les Echos, 09/10