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Covid-19 : étude approfondie sur le vaccin Johnson & Johnson, dépistage des asymptomatiques aux urgences, renforcement de l’arsenal vaccinal – Hypertension artérielle pulmonaire

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Lancement d’une étude approfondie sur le vaccin anti-Covid produit par Johnson & Johnson

L’Agence européenne du médicament (EMA) a annoncé, vendredi 9 avril, le lancement d’une étude approfondie sur le vaccin anti-Covid produit par Johnson & Johnson après quatre cas suspects de thromboses aux États-Unis, dont un mortel. Le sérum du groupe américain, qui ne nécessite qu’une seule dose, n’est pas encore arrivé sur le marché européen, mais son usage avait été validé par Bruxelles le 11 mars dernier. Les premières injections sont censées débuter dans les prochaines semaines. Johnson & Johnson a déclaré travailler avec les autorités sur ces incidents précisant qu’« il n’existe à l’heure actuelle aucune relation directe de cause à effet ». MediaPart​.fr explique que Johnson & Johnson continue de tester son vaccin sur 31 000 participants répartis dans dix pays. 714 Français participent à cette étude, à Bordeaux, Montpellier, Nancy, Paris, Saint-Étienne et Toulouse. 50 000 Français âgés de plus de 18 ans ont répondu à l’appel de volontaires de l’Inserm, alors que l’institut en visait moitié moins.

MediaPart​.fr, 10/04, Les Echos, 12/04

18 hôpitaux dépistent les asymptomatiques

Dix-huit hôpitaux d’Ile-de-France, dont treize de l’AP-HP, participent à une étude inédite consistant à dépister, dans plusieurs services d’urgences, les malades qui ont très peu ou pas de symptômes de la Covid-19. « Nous savons qu’aux urgences, nous captons une population qu’on ne capterait pas autrement, qui peut être plus exposée aux risques d’infection car pouvant être plus précaire et plus vulnérable », justifie Judith Leblanc, infirmière (AP-HP) et chercheuse en sciences infirmières. Elle pilote l’étude avec Anne-Claude Crémieux, professeure en infectiologie à l’hôpital Saint-Louis (AP-HP). Avec près de deux millions de passages par an aux urgences franciliennes, pour une région de 12 millions d’habitants, le lieu est stratégique. L’étude, appelée Depist Covid, financée par l’ANRS-maladies infectieuses émergentes et la région Ile-de-France, avec l’Inserm et l’institut Pasteur pour partenaires, est partie sur les chapeaux de roues le 17 février. L’équipe d’une quinzaine de personnes, dont des infirmiers, intervient dans les hôpitaux où l’étude est menée.

Le Parisien, 10/04

En bref

Hier, Olivier Véran a annoncé que la vaccination contre la Covid-19 s’ouvre à de nouvelles catégories de la population. Le ministre de la Santé a en effet annoncé un renforcement de l’arsenal vaccinal : livraison d’un premier lot du produit unidose de Johnson & Johnson aux professionnels de santé ; ouverture de la vaccination aux personnes de plus de 55 ans, même sans comorbidités, avec ce nouveau vaccin ou celui d’AstraZeneca ; décalage de la seconde injection des vaccins à ARN de quatre à six semaines…

Le Journal du Dimanche, 11/04, Aujourd’hui en France, 12/04

Le spécialiste de la data Martin Daniel, l’un des trois fondateurs du site Covidliste lance un appel : « Nous invitons tous les centres de vaccination, quelle que soit leur taille, à s’inscrire sur notre outil, gratuit et sécurisé, afin d’accélérer la campagne vaccinale en France ! » Lancée fin mars, la plateforme, qui met en relation des médecins, pharmaciens et centres de vaccination avec des volontaires, pour éviter qu’aucune dose de vaccin ne soit perdue, comptait hier soir déjà plus de 570 000 inscrits. Un partenariat avec le vaccinodrome du Stade de France serait en préparation, annonce Martin Daniel. Une première phase de tests a eu lieu ces derniers jours, avec comme paramètres un rayon de 3 km autour du vaccinodrome et un public cible âgé de plus de 65 ans. Trente volontaires ont ainsi pu être vaccinés par ce biais mercredi, et 480 jeudi.

Aujourd’hui en France, 12/04

Des chercheurs de l’hôpital Bicêtre AP-HP, de l’Université Paris-Saclay et de l’Inserm viennent de faire un pas décisif vers la mise au point d’un nouveau traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP). Ces travaux ont été publiés dans le New England Journal of Medicine par Marc Humbert, professeur à l’Université Paris-Saclay et chef du service de pneumologie de l’hôpital Bicêtre AP-HP, et ses collègues de l’étude internationale PULSAR. Les chercheurs ont proposé d’explorer le potentiel thérapeutique du sotatercept, une biothérapie développée par le laboratoire Acceleron (Cambridge, MA, USA). Les résultats ont montré que le sotatercept réduisait les résistances vasculaires pulmonaires mesurées objectivement par cathétérisme cardiaque.

Pourquoidocteur​.fr, 09/04