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Covid-19 : espoir d’un retour à la vie normale, adoption du passe vaccinal, décrue de la courbe des nouveaux cas – Le Leem plaide pour un renforcement de l’effort public de recherche – Campagne pour briser le tabou du bébé secoué.

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Bientôt la reprise d’« une vie normale »

Pfizer qui va investir plus de 520 millions d’euros en France sur cinq ans, renforce ses capacités de production, via un accord avec Novasep, qui produira le principe actif du Paxlovid, son médicament anti-Covid sur son site de Mourenx (Pyrénées-Atlantiques). Pfizer investira également dans des biotechs françaises et augmentera significativement ses essais cliniques avec des patients français. Dans un entretien accordé au Figaro, Albert Bourla, directeur général de Pfizer, explique : « Les réformes menées ont rendu le pays [la France] très compétitif. De plus, le savoir-faire dans les technologies de santé y est parmi les meilleurs en Europe, avec des scientifiques de grande qualité et des travailleurs hautement qualifiés. L’implication du président Macron a fait la différence. Depuis deux ans, il a rencontré à plusieurs reprises les dirigeants de l’industrie pharmaceutique, nous répétant qu’il voulait positionner la France comme un champion de la santé ». Concernant la Covid-19, il estime que « nous allons bientôt pouvoir reprendre une vie normale. Nous sommes bien placés pour y parvenir au printemps, grâce à tous les outils à notre disposition : des tests, des vaccins très efficaces – même contre Omicron, ils protègent des risques d’hospitalisation et de décès – et les premiers traitements à prendre à la maison. Le Paxlovid arrivera fin janvier dans les pharmacies françaises ».

Le Figaro, Aujourd’hui en France, 17/01

Adoption du passe vaccinal

En lecture pour la seconde fois à l’Assemblée nationale, le projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire a été largement adopté dans sa version définitive. 215 députés ont voté pour, 58 ont voté contre, et 7 se sont abstenus, entérinant ainsi la disposition du controversé passe vaccinal. Si les nombreuses modifications du Sénat n’ont pas été retenues, un apport a été gardé : le passe ne s’appliquera qu’aux personnes âgées de 16 ans et plus, excluant de fait les mineurs de 12 à 15 ans, tout de même soumis au passe sanitaire.

Le Figaro, 17/01

En bref

Vittoria Colizza, épidémiologiste, directrice de recherche à l’Inserm, explique, dans une interview au Journal du Dimanche, que « les données de ces derniers jours montrent un ralentissement de la dynamique de croissance [de l’épidémie de Covid-19], ce qui suggère qu’on est proche du pic de la courbe de cas détectés, en ligne avec les modélisations de l’Institut Pasteur. La survenue du pic variera selon les Régions. Par exemple, l’Île-de-France connaît déjà une décrue de la courbe des nouveaux cas, à confirmer dans les jours à venir. (…) On peut s’attendre à une décrue assez rapide, aussi à cause des propriétés du variant Omicron ». Par ailleurs, Vittoria Colizza plaide pour un dépistage systématique et répété à l’école.

Le Journal de Demain – Lettre Quotidienne du Jdd, 15/01, Le Journal du Dimanche, 16/01

Le Leem, la fédération française des entreprises du médicament, a dévoilé jeudi une liste de recommandations à destination des candidats à la présidentielle. Pour sa traditionnelle conférence de presse de vœux, le Leem a voulu mettre en exergue les besoins de la filière. L’organisation a lancé une plateforme définissant quatre objectifs, avec en premier lieu un soutien massif à la recherche et l’innovation. Pour cela, elle plaide pour un renforcement de l’effort public de recherche, « sous-dimensionné en France par rapport à ses voisins européens ». En outre, le Leem juge important d’avoir « un écosystème lisible, prévisible, doté de la masse budgétaire ». A cette fin, il veut notamment demander à la future agence d’innovation en santé, dont la création a été annoncée par le président Emmanuel Macron dans le cadre du plan innovation Santé 2030, de définir les priorités de recherche.

AFP, 13/01

Aujourd’hui en France rend compte du lancement, ce lundi, d’« une campagne choc pour briser le tabou du bébé secoué ». Des affiches, des kits de prévention et un spot alertent sur les décès et les séquelles irrémédiables causés par le syndrome qui touche 500 enfants chaque année. « Il y a parfois un déni et notre objectif est de rappeler qu’il s’agit bien de maltraitance, avec des conséquences dont il faut avoir conscience : la mort et le handicap, détaille Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des Familles. Notre message vise aussi à faire connaître les signaux, notamment aux professionnels de santé. Les chiffres sont en hausse ces dernières années, mais probablement surtout grâce à un meilleur repérage. Sur le terrain, les professionnels m’alertent, car ils ont le sentiment de faire face à davantage de syndromes du bébé secoué qu’avant la crise sanitaire. »

Aujourd’hui en France, 17/01