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Covid-19 : espacement des doses de vaccins, l’épidémie révèle et renforce les inégalités, stress lié aux cours en ligne – Résistance au froid

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Vaccination contre le Covid-19 : validation d’un espacement des doses

La Haute Autorité de santé (HAS) a publié, hier, un avis, avec de nouvelles données scientifiques, dans lequel elle recommande à nouveau, concernant les vaccins à ARNm, « de vacciner dès le mois de mars le maximum de personnes en reculant l’administration de la seconde dose de vaccin six semaines après la première sans aller au-delà ». Cet espacement des doses jusqu’à 42 jours est autorisé par l’Agence européenne du médicament, ainsi que par l’Agence nationale de sécurité du médicament française (ANSM). Dans les essais, l’intervalle de 42 jours s’est révélé efficace sur un petit groupe de participants. Concernant le vaccin AstraZeneca, la HAS préconise de respecter un intervalle de 12 semaines entre les doses. Les experts de la Haute Autorité peuvent désormais s’appuyer sur l’expérience britannique. Sur les 20 millions de personnes vaccinées à marche forcée dans le pays (soit 30 % de la population), seules 800 000 le sont aujourd’hui complètement. Ce pari vient de recevoir de premières validations scientifiques. Le ministère de la Santé britannique (Public Health England) a ainsi publié, lundi, un bilan préliminaire des résultats de la vaccination. Il montre une efficacité de 80 % des vaccins Pfizer et AstraZeneca dans la prévention des hospitalisations chez les plus de 80 ans, entre trois et quatre semaines après la première dose.

Le Figaro, 03/03

En bref

Dans un entretien accordé à Libération, Nathalie Bajos, sociologue et démographe, directrice de recherche à l’Inserm, qui dirige une vaste étude sur les inégalités face à la Covid, à partir de cinq grandes cohortes regroupant près de 200 000 personnes, explique que « l’épidémie de Covid révèle les inégalités, les renforce, et en fait apparaître de nouvelles ».

Libération, 03/03

Charlotte Jacquemot, chercheuse en sciences cognitives à l’Inserm, explique au journal Le Monde que, hormis quelques cours en présentiel, la plupart des étudiants suivent, depuis le mois d’octobre, leurs cours sur écran. Certains finissent leur journée avec une fatigue mentale, aussi appelée « Zoom fatigue », en lien direct avec le suivi des cours en ligne, qui s’inscrit dans un contexte plus global de stress engendré par la crise sanitaire. Elle souligne : « Les cours en visio demandent plus d’énergie et de concentration ».

Le Monde, 03/03

Des chercheurs lituaniens ont mené une expérience pour prouver qu’une évolution dans la composition génétique de l’homme peut permettre à certains d’être plus résistants face au froid. Selon eux, 1,5 milliard de personnes dans le monde disposent de cet avantage. L’étude, menée par des scientifiques de l’université lituanienne des sports, aidés par des chercheurs suédois et australiens, démontre que les personnes qui n’ont pas d’alpha-actinie‑3 (ACTN3) résistent mieux au froid. Les résultats de ce travail de 10 ans viennent d’être publiés dans The American Journal of Human Genetics.

LeParisien​.fr, 02/03