Vaccination contre la Covid : le gouvernement s’interroge sur un élargissement anticipé
Le gouvernement s’interroge sur un élargissement anticipé de la vaccination contre la Covid. Il existe en effet de nombreux créneaux de vaccination. Dans toute la France, tous vaccins confondus, plus de 220 000 rendez-vous sont actuellement ouverts. « Le président de la République a fixé au 15 mai l’ouverture de la vaccination aux 50 à 59 ans, mais si on constate qu’il y a un risque de perte de dose, on n’exclut pas la possibilité d’accélérer », indiquait le ministère de la Santé hier. Mais, avant cela, Olivier Véran veut surtout convaincre les Français d’aller se faire vacciner. Répétant que « la règle est qu’on ne jette aucune dose de vaccin », il a invité les récalcitrants « à se précipiter sur leur téléphone ou leur ordinateur pour qu’ils puissent se faire vacciner ».
Aujourd’hui en France, 28/04
30 % des tiques transportent des agents pathogènes
Le programme de recherche participative CiTIQUE, mis sur pied en juillet 2017, a un double objectif : cartographier la présence des tiques sur le territoire français et mieux cerner les risques infectieux associés à leurs piqûres. En quatre ans d’existence, ce programme a permis le recueil de 56 000 signalements de piqûres de tiques sur des humains ou des animaux, et la collecte de 35 000 acariens. Un bilan de ce travail publié mardi montre que 15 % des tiques sont porteuses de Borrelia burgdorferi sensu lato, la bactérie responsable de la maladie de Lyme, et 14 % d’au moins un autre agent pathogène.
Le Figaro, 28/04
En bref
Les résultats d’une étude britannique, publiés récemment dans la revue The Lancet Respiratory Diseases, montrent que le taux d’hospitalisation diminue chez des patients Covid ayant reçu des corticoïdes inhalés. Selon l’étude Steroids in Covid-19 menée dans le comté d’Oxford, on ne dénombre que 3 % d’hospitalisations parmi les patients ayant inhalé du budésonide (commercialisé sous le nom de Symbicort) dans les sept premiers jours de l’infection, contre 15 % chez ceux qui n’en ont pas reçu.
Le Figaro, 28/04
Depuis le début de la pandémie de Covid19 et des restrictions qui y sont associées, les cas de boulimie, d’hyperphagie et d’anorexie ont explosé en France, en particulier chez les jeunes adultes. Les demandes de prise en charge des troubles du comportement alimentaire ont crû d’un tiers en un an. La ligne téléphonique Anorexie Boulimie Info Ecoute a vu ses appels s’accroître de 30 % en 2020. « Avec la disparition des autres stratégies sociales d’apaisement, l’alimentation devient un moyen de régulation émotionnelle », déclare Valentin Flaudias, chercheur à l’université Clermont Auvergne.
Le Monde, 28/04
La biotech lyonnaise Mablik Bioscience lève 4 millions d’euros pour développer la nouvelle génération d’anticorps conjugués (ou ADC) capables de se déplacer dans l’organisme sans être repérés, et d’attaquer uniquement les cellules malades. De quoi traiter, à terme, des cancers pour lesquels il n’existe aujourd’hui aucune solution thérapeutique satisfaisante.
La Tribune, 28/04
