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Covid-19 : efficacité du couvre-feu, éviter une nouvelle vague, repositionnement de médicaments connus – Maladies tropicales négligées – Alzheimer

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Réalisation d’études analysant l’efficacité du couvre-feu

Le Journal du Dimanche présente plusieurs études visant à évaluer l’impact du couvre-feu. Des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS et de l’Inserm ont analysé le cas de la Guyane, où un couvre-feu de plus en plus resserré a été imposé en juin et juillet parallèlement à d’autres limitations (écoles, bars, frontières…). Selon leur analyse, le taux de reproduction du virus ® est passé de 1,7 à 1,1 à une date coïncidant avec la mise en place de ces interventions. Mais, l’expérience guyanaise est peu transposable en métropole (population jeune, près de 20 % des habitants déjà infectés). La publication de référence porte sur la deuxième vague, explique l’hebdomadaire. Cette étude publiée le 18 décembre 2020 par Santé publique France (SPF) suggère « un impact positif » des mesures de freinage adoptées entre le 17 et le 30 octobre, date du deuxième confinement national. Ce document constate « une inversion de la tendance épidémiologique » suivie d’une « très importante diminution des indicateurs » dans les sept à dix jours suivant la mise en place des couvre-feux et « de manière plus précoce dans les métropoles initialement visées ». Mais, là encore, d’autres facteurs sont à étudier : vacances, dépistage, contact tracing, respect des mesures, météo… L’équipe Inserm de Pierre-Yves Boëlle et Vittoria Colizza a de son côté évalué l’impact des couvre-feux d’octobre sur la mobilité nocturne grâce aux données de l’opérateur Orange. Se dégage un motif récurrent : une chute de 20 à 25 % de la mobilité, suivie d’un ralentissement de la croissance de l’épidémie la semaine suivante.

Le Journal du Dimanche, 31/01

Olivier Véran : « On pourra peut-être éviter la nouvelle vague »

Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, le ministre de la Santé Olivier Véran explique : « Le Président a considéré qu’il n’y avait pas d’urgence à confiner et qu’il y avait encore une chance de pouvoir éviter le confinement ». Et d’ajouter : « La légère décélération des contaminations peut nous permettre d’observer, durant quelques jours, ce qui va se passer ». Olivier Véran indique que « tout laisse à penser qu’une nouvelle vague pourrait se profiler à cause du variant ; mais peut-être pourra-t-on l’éviter grâce aux mesures que nous avons décidées tôt, et que les Français respectent (…) ». Et d’ajouter : « Mais si l’incidence repartait à la hausse, nous n’hésiterions pas. Nous n’avons jamais dit que nous ne reconfinerions pas dans les quinze jours à venir si c’était nécessaire ! »

Le Journal du Dimanche, 31/01

En bref

Le Journal du Dimanche rend compte de la recherche d’un « traitement miracle » contre la Covid-19. Outre les anticorps monoclonaux, la seconde stratégie porte sur le « repositionnement » de médicaments connus dont on change la cible d’action, indique l’hebdomadaire. « C’est le Graal, explique Manuel Rosa-Calatrava, directeur de recherche Inserm et codirecteur avec Bruno Lina du laboratoire VirPath à Lyon. On pourrait le donner à toute personne dépistée et à ses cas contact ». Depuis un an, des équipes du monde entier, dont la sienne, ont passé au crible les 3 500 molécules du marché. C’est ainsi, explique le journal, que l’effet des corticoïdes a été identifié.

Le Journal du Dimanche, 31/01

A l’occasion de la journée mondiale contre les maladies tropicales négligées qui a eu lieu le 30 janvier, Bernard Pécoul, docteur et directeur exécutif de l’ONG de recherche médicale Initiative Médicaments contre les maladies négligées, et Stéphanie Seydoux, ambassadrice du gouvernement français pour la santé mondiale, publient une tribune dans laquelle ils soulignent que le développement en un temps record des vaccins Covid-19 constitue un tournant dans l’histoire de la recherche et que la même mobilisation est nécessaire pour trouver des traitements aux « maladies négligées ». Ils déplorent : « L’efficacité d’une telle mobilisation scientifique, alliée à une volonté politique affirmée, révèle également de manière dramatique que les maladies tropicales négligées – qui brisent et tuent chaque année des millions de vies et de familles – n’ont toujours pas, pour la plupart d’entre elles, de vaccins ou de traitements adéquats ».

La​-croix​.com, 29/01

Selon une étude d’une équipe de recherche franco-britannique, publiée dans The Lancet, le niveau d’études influe sur le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Or, si les femmes étaient moins éduquées au siècle dernier, c’est en train de changer. L’allongement de la durée des études supérieures pour les femmes diminue leur risque d’avoir la maladie d’Alzheimer. Pourquoidocteur​.fr rappelle qu’en 2014, l’Inserm constatait déjà l’impact du niveau d’études sur le risque de développer la maladie.

Pourquoidocteur​.fr, 31/01

Lire le communiqué de presse du 29/01/2021 : « Un meilleur accès à l’éducation réduit les différences de capacités cognitives entre hommes et femmes »