Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Exposition des français aux métaux lourds – DMLA – Cancer du sein – Covid-19 : droit universel à la santé – Loi de bioéthique

A+ / A-

Forte exposition des Français aux métaux lourds 

Une étude de santé, surnommée Esteban, pilotée par Santé publique France et publiée le 1er juillet, a actualisé les données disponibles concernant la présence de métaux nocifs dans l’organisme des Français. Menée entre avril 2014 et mars 2016, l’étude souligne que l’exposition aux métaux lourds « concerne l’ensemble des participants adultes et enfants ». Parmi les 27 métaux retenus en raison de leurs effets néfastes (cancérogènes, osseux, rénaux, etc.), on retrouve l’arsenic, le chrome, le cuivre, le nickel, le mercure et le cadmium. Leurs concentrations ayant été mesurées dans l’Etude nationale nutrition santé (ENNS 2006 – 2007), les chercheurs ont pu en mesurer les évolutions. Si les résultats font état d’une augmentation d’imprégnation de l’arsenic et du mercure, l’accroissement de l’imprégnation du cadmium semble plus préoccupant encore. Selon l’étude, près de la moitié de la population française présente un niveau de concentration en cadmium supérieur à celui recommandé par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), ainsi qu’à ceux mesurés « dans la plupart des études similaires réalisées en Europe, au Canada ou aux Etats-Unis ».

Lexpress​.fr, Femmeactuelle​.fr, 05/07, La Croix, 06/07

Identification d’un biomarqueur prédictif du déficit rétinien en oméga‑3

Une équipe de chercheurs français (Inrae, Inserm, université Jean-Monnet Saint-Etienne, université de Bordeaux, Iterg et CHU de Dijon-Bourgogne et de Bordeaux) a identifié un biomarqueur sanguin permettant de prédire le déficit en acides gras oméga‑3 dans la rétine, un facteur de risque connu de malvoyance dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Leurs résultats, parus dans Clinical and Translational Medicine, permettent d’envisager un suivi nutritionnel en prévention de la DMLA. L’identification d’un biomarqueur prédictif permettrait de déterminer de manière précoce les individus pour lesquels un suivi nutritionnel avec apport supplémentaire en oméga‑3 pourrait être bénéfique, avant même que les examens ophtalmologiques ne détectent la maladie. Pour cela, les chercheurs ont analysé les rétines et le sang issus de 46 donneurs humains en ayant recours à l’intelligence artificielle (méthode de l’apprentissage automatique).

Lequotidiendumedecin​.fr, 05/07

Reprise du communiqué du 30/06/2021 : « Malvoyance causée par la DMLA : découverte d’un biomarqueur sanguin pour évaluer le risque lié à l’alimentation »

En bref

Les médecins de l’Institut Gustave-Roussy espèrent, d’ici un an, pouvoir proposer à leurs patientes soignées pour un cancer du sein des pilules permettant tout à la fois de lutter contre leur maladie tout en les soulageant des effets indésirables de l’hormonothérapie. L’idée est de proposer une pilule contenant à la fois la molécule de l’hormonothérapie (tamoxifène) et un traitement contre les bouffées de chaleur (venlafaxine) ou contre les douleurs musculosquelettiques (duloxetine). Le médicament, dont la formulation est réalisée par une start-up londonienne, doit être imprimé en 3D à Gustave-Roussy. 290 femmes devraient être recrutées pour l’essai clinique, qui sera lancé au printemps 2022 pour une durée d’un an.

Le Figaro, 06/07

Alors que l’OMS déplore que la Covid-19 circule plus vite que les vaccins, l’Union européenne se refuse à soutenir la levée des brevets dans les négociations à l’OMC. Un collectif de chercheurs et de professionnels de santé et du secteur associatif, dont font partie Dominique Costagliola, directrice de recherche à l’Inserm, et Bruno Spire, directeur de recherches à l’Inserm, président d’honneur d’Aides, défend, dans une tribune au Monde, un droit universel à la santé. Au 26 juin, ce sont 49 % des habitants de l’Union européenne (UE) qui avaient reçu au moins une dose, contre 2 % de la population africaine seulement. Selon le collectif, « seule une réponse mondiale coordonnée pourra mettre fin à la pandémie de Covid-19 ».

Lemonde​.fr, 06/07

80 députés LR et UDI viennent de saisir le Conseil constitutionnel sur le projet de loi de bioéthique adopté à l’Assemblée nationale le 29 juin. La PMA pour toutes, mesure phare du texte, est absente de ce recours. Les parlementaires ont concentré leurs critiques sur la partie bioéthique du texte, avec deux articles du texte visés. Le premier concerne la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires humaines, autorisée pour la seule « connaissance biologique », déplorent les signataires du recours. Les parlementaires considèrent également que « l’ère de l’humain génétiquement modifié est ouverte par cette loi » avec la possibilité de création d’embryons chimériques et transgéniques (par injection de cellules humaines dans des cellules animales) pour la recherche.

Le Figaro, 06/07