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Covid-19 : dose de rappel, vaccins à ARN messager, nouvelle infrastructure de criblage de molécules antivirales – Transplants de tissu ovarien – VIH : nouvel antirétroviral – Protoxyde d’azote – Épidémie de bronchiolite.

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La dose de rappel recommandée face au variant Omicron 

Dans un entretien accordé aux Echos, la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, appelle les États à accélérer la campagne de rappel face au variant Omicron. Pour la commissaire européenne à la Santé, « la vaccination est une nécessité publique et notre meilleure arme ». Stella Kyriakides estime que, « dans un contexte de forte tension hospitalière, la discussion sur la vaccination obligatoire doit avoir lieu ». Toutefois, elle explique que « ce n’est pas à l’Europe de décider », en ajoutant que c’est du « ressort de chaque État, en fonction de leur situation. » Interrogée sur la nécessité d’une quatrième dose concernant la stratégie de vaccination massive, Stella Kyriakides déclare : « Nous resterons guidés par la science. » Elle ajoute que s’il faut des vaccins adaptés aux nouveaux variants, « l’Agence européenne des médicaments (EMA) saura réagir le plus vite possible. »

Les Echos, 20/01

L’innocuité des vaccins à ARN messager selon une étude

Selon une vaste étude publiée sur le site d’Epi-Phare, un groupement de scientifiques de l’Agence nationale de sécurité du médicament et de l’Assurance-maladie, publiée mardi 18 janvier, les vaccins à ARN messager ne sont pas associés à « un risque d’infarctus aigu du myocarde, d’accident vasculaire cérébrale (AVC) ou d’embolie pulmonaire » chez les 18 – 74 ans, rapporte Le Monde. C’est valable au cours des trois semaines suite à l’injection de chacune des deux premières doses. Toutefois, l’étude montre que les vaccins à adénovirus d’AstraZeneca et de Jansen « apparaissent associées à une légère augmentation du risque d’infarctus du myocarde et d’embolie pulmonaire. » « C’est un résultat majeur. Au niveau international, il y a déjà eu des travaux qui allaient dans ce sens, mais cette étude est intéressante, car elle porte sur un très grand nombre de sujets, c’est-à-dire l’ensemble des personnes qui ont eu ce type d’événements en France entre le 27 décembre 2020 et le 20 juillet 2021 », commente Rosemary DraySpira, directrice adjointe d’EpiPhare, qui a supervisé l’étude. Ces travaux portent sur plus de 46 millions de Français âgées de 18 à 74 ans, en incluant les individus qui ont eu un évènement cardiovasculaire sévère avec hospitalisation pendant la période.

Le Monde, 20/01

En bref

La Tribune rapporte que la crise de la Covid-19 a révélé un manque de préparation pour réagir rapidement à de nouvelles menaces infectieuses à caractère pandémique. A l’échelle nationale comme locale, l’épidémie de Covid-19 aura provoqué « une vraie prise de conscience que nous n’étions pas préparés au mieux pour réagir rapidement aux menaces épidémiques », relève Manuel Rosa-Calatrava, directeur de recherche Inserm et co-directeur du Laboratoire VirPath. Afin d’y remédier et de faire face à des futurs virus émergents, l’Institut des Sciences Biologiques du CNRS annonce la création d’une nouvelle infrastructure partagée de criblage de molécules antivirales. Appelée ViroCrib, elle rassemble plusieurs laboratoires et s’appuiera notamment sur l’équipe spécialisée en virologie et pathologies humaines du Centre international de recherche en infectiologie de Lyon.

La Tribune, 20/01

Sciences et Avenir – La Recherche rapportent que les transplants de tissu ovarien, réservés normalement à des patientes touchées par des pathologies lourdes, pourraient devenir une approche courante dans le futur. Les transplants n’ont pas pour objectif de repousser l’âge de la maternité dans ce cas mais d’effacer les troubles liés à la ménopause, réduire l’incidence de certaines maladies et même augmenter la longévité.

Sciences et Avenir – La Recherche, 01/02

Sciences et Avenir – La Recherche rapportent qu’une seule injection d’un nouvel antirétroviral a permis de bloquer pendant six mois chez le singe des infections répétées par le virus du sida. Par ailleurs, lenacapavir, un produit similaire, est en cours de test chez des personnes exposées au VIH et pourrait remplacer à terme la PrEP, le traitement préventif actuel pris tous les jours par les personnes à risque.

Sciences et Avenir – La Recherche, 01/02

Le Parisien Seine St Denis rapporte que de plus en plus de jeunes arrivent dans les services de l’hôpital de Saint-Denis, incapables de marcher à cause de leur consommation abusive de protoxyde d’azote. Au total, 134 cas d’usage récréatif de protoxyde d’azote, en 2020, ont été rapportés aux centres antipoison de toute la France, en Île-de-France et dans les Hauts-de-France. Le 12 janvier à Livry-Gargan en Seine-Saint-Denis, le centre de rééducation fonctionnelle a accueilli jusqu’à six jeunes patients en même temps, en décembre, souffrant d’atteintes neurologiques liées à l’abus de protoxyde d’azote. Les patients restent en moyenne huit jours dans son service, le temps de voir un psychiatre s’ils le souhaitent, de recevoir de la vitamine B12 et de faire des examens complémentaires (IRM, ponction lombaire, bilan sanguin). 

Le Parisien Seine St Denis, 20/01

Le bilan hebdomadaire de l’agence sanitaire Santé publique France, paru mercredi, montre que l’épidémie de bronchiolite continue de diminuer en France, alors que celle de la grippe persiste, avec des disparités régionales. Selon le bulletin, la deuxième semaine de janvier a été marquée par une « poursuite de la diminution des passages aux urgences et des hospitalisations suite au passage aux urgences pour bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans ». Par ailleurs, l’épidémie est terminée dans les Hauts-de-France et à La Réunion.

Les Echos, 20/01