Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Covid-19 : dose de rappel contre Omicron, projet de loi sur le passe vaccinal, Facebook en direct Inserm/Vérificateurs TF1/LCI, repérage du variant Omicron – Injection de deux antirétroviraux pour contenir l’infection au VIH – Traitement de l’hépatite C chronique.

A+ / A-

Nécessité d’une dose de rappel du vaccin Pfizer contre Omicron

Dans une nouvelle étude, les chercheurs de l’Institut Pasteur et du Vaccine Research Institute en collaboration avec la KU Leuven (Leuven, Belgique), le CHR d’Orléans, l’Hôpital Européen Georges Pompidou (AP-HP) et l’Inserm, ont étudié la sensibilité du variant Omicron aux anticorps, par rapport au variant Delta, actuellement majoritaire. L’objectif de cette étude était de caractériser la capacité des anticorps thérapeutiques, ainsi que ceux développés par les personnes ayant été précédemment infectées par la Covid-19 ou ayant été vaccinées, à neutraliser ce nouveau variant. Les chercheurs ont d’abord testé neuf anticorps monoclonaux utilisés en clinique ou en phase de développement préclinique. Six anticorps perdent totalement leur activité antivirale, et les trois autres sont de 3 à 80 fois moins efficaces contre Omicron par rapport à Delta. Autre mauvaise nouvelle, le sang de patients ayant eu la Covid-19 recueilli jusqu’à 12 mois après les symptômes, ainsi que des personnes ayant reçu les deux doses du vaccin Pfizer ou du vaccin AstraZeneca ne neutralisent quasiment plus le variant Omicron, cinq mois après la vaccination. En revanche, les sérums d’individus ayant reçu une 3e dose de rappel Pfizer, analysés un mois après injection, restent efficaces contre Omicron. Il faut cependant de 5 à 31 fois plus d’anticorps pour neutraliser Omicron, en comparaison avec Delta, dans les tests de culture cellulaire. Pour Olivier Schwartz, co-principal auteur de l’étude et directeur de l’unité Virus et Immunité à l’Institut Pasteur, « les vaccins perdent donc probablement une forte efficacité contre l’acquisition du virus, mais devraient continuer à protéger contre les formes graves ». Parismatch​.com, Lequotidiendumedecin​.fr, 21/12

Accélération de l’instauration du passe vaccinal

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé une accélération de l’instauration du passe vaccinal. Un Conseil des ministres extraordinaire est convoqué pour lundi 27 décembre. Le projet de loi sur le passe vaccinal, qui devait être présenté le 5 janvier, le sera finalement dès lundi, et examiné dans la foulée en commission à l’Assemblée. L’objectif est une adoption « dès la première quinzaine de janvier », comme l’a précisé Gabriel Attal dans la soirée. Le locataire de Matignon s’en est expliqué devant les préfets, qu’il a réunis hier matin en visioconférence. « On est dans une course contre la montre », a justifié Jean Castex. L’exécutif craint que la barre des 4 000 patients en soins intensifs soit franchie avant la fin de l’année et serre donc la vis. Plus question de rassemblements festifs le 31 décembre. Le Premier ministre a demandé que les traditionnelles séances de vœux des élus en janvier soient annulées. Et a fixé un objectif aux agences régionales de santé : augmenter de 50 % le nombre de vaccinations en janvier par rapport à décembre. Alors que la barre des 20 millions de rappels de vaccin a été atteinte, le sommet de l’exécutif a dit réfléchir à l’élargissement de la 3e dose aux adolescents. A ce stade, seuls les 12 – 17 ans immunodéprimés ou souffrant de comorbidités y sont éligibles.

Aujourd’hui en France, Le Figaro, 22/12

En bref

Initialement, la troisième dose de vaccin anti-Covid n’était pas comprise dans le schéma vaccinal. Ce sont en fait les travaux en vie réelle qui ont montré peu à peu sa nécessité. « On s’est aperçu à travers les études observationnelles que l’immunité et la protection induite par le vaccin contre la maladie du Covid-19 diminuait après cinq mois », a ainsi rappelé le médecin épidémiologiste Eric D’Ortenzio lors d’un live facebook inédit entre l’Inserm et l’équipe des Vérificateurs TF1/LCI. Malgré une « réponse immunitaire très bonne » avec les vaccins contre le Covid-19, celle-ci doit être « boosté », confirme l’immunologiste Béhazine Combadière. Une immunité dégradée ne suffit pas, les anticorps doivent être « de très haut niveau pour lutter contre les variants et la rapidité de cette épidémie », souligne la directrice de recherche à l’Inserm.

Lci​.fr, 21/12

« La France incapable de repérer des milliers de cas du variant Omicron », titre Le Figaro. Le décompte officiel ne rapporte que quelques centaines de cas en France, très loin de la réalité. « Si aucun criblage n’est fait spécifiquement pour Omicron, celui déjà en place depuis juin permet (par chance) de le suivre, explique Florence Débarre, biologiste de l’évolution au CNRS, basée à Sorbonne Université, à Paris. Depuis fin mai 2021, les autorités de santé surveillent la progression du variant Delta en ciblant une mutation particulière, appelée L452R. Or, cette mutation n’est pas présente sur le variant Omicron. En comptant le nombre de virus ne comportant pas cette mutation, on peut suivre l’avancée du nouveau variant. » Les scientifiques estiment qu’Omicron représente déjà plus de la moitié des contaminations en Île-de-France, et il devrait dominer l’épidémie avant Noël dans la région.

Le Figaro, 22/12

Un collectif de médecins publie une tribune dans Le Monde intitulée : « Pourquoi il est inenvisageable de ne pas admettre en réanimation des « patients Covid » non vaccinés ». Avoir refusé la vaccination ne signifie pas forcément être un antivax, souligne le collectif. Mais, la lassitude s’installant, les soignants, confrontés à des décisions impossibles, pourraient avoir du mal à se saisir de cette complexité.

Le Monde, 22/12

Depuis mardi 21 décembre, les personnes séropositives peuvent, si elles le souhaitent, se voir prescrire une injection intramusculaire de deux antirétroviraux (cabotégravir, et rilpivirine) à effectuer tous les deux mois pour contenir l’infection au VIH, afin de remplacer leur traitement à base de comprimés quotidiens. Cette nouvelle thérapie pourrait changer la vie des personnes infectées par le VIH, notamment pour celles qui oublient de prendre leur traitement quotidien, ce qui favorise le risque d’un développement du virus.

Francetvinfo​.fr, Libération.fr, 21/12

L’arrivée des antiviraux à action directe (AAD) dans le traitement de l’hépatite C chronique en France s’est accompagnée d’un impact positif sur le dépistage et les délais de mise sous traitement, révèle une étude observationnelle menée sur la période 2015 – 2019 et parue dans The Lancet Regional Health – Europe. L’étude, menée par l’équipe du Pr Stanislas Pol, chef de service d’hépatologie et d’addictologie à l’hôpital Cochin (AP-HP, Université de Paris), est la première étude épidémiologique à évaluer l’impact de l’extension de l’accès aux AAD en France. Elle s’appuie sur les données issues des bases de données administratives françaises de santé (SNDS). Ont été inclus les patients dépistés ou traités entre 2015 et 2019.

Lequotidiendumedecin​.fr, 21/12