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Covid-19 : Dégradation de la santé mentale, vaccination à partir de 18 ans – Pollution de l’air et cancers du sein

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Dégradation de la santé mentale

Un rapport rendu public par le groupement d’intérêt scientifique EpiPhare, constitué par la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) et l’Agence nationale de sécurité du médicament, confirme la dégradation de la santé mentale. Les données portent sur les médicaments de ville, délivrés sur ordonnance en pharmacie, du 16 mars 2020, premier jour du premier confinement jusqu’au 25 avril 2021, soit durant les trois vagues de l’épidémie de Covid-19. Au total, ce sont cinquante-cinq classes thérapeutiques et 4 milliards de prescriptions médicamenteuses qui ont été comparées au nombre attendu de prescriptions (calculé sur la base de l’utilisation à la même période des deux années précédentes). Tendance forte depuis le début de la pandémie, les psychotropes, tels les anxiolytiques, ont progressé sur la période de mars 2020 à avril 2021 (avec 3,4 millions de prescriptions de plus qu’attendu), de 7 % en 2020 et de 10 % sur les premiers mois de 2021, tout comme les hypnotiques, couramment appelés somnifères, tels que Stilnox, Imovane (+ 1,4 million), ou les antipsychotiques (+ 440 000). « Il y a eu une médicalisation des troubles de l’anxiété et des troubles du sommeil », résume Alain Weill, directeur adjoint d’EpiPhare. Le phénomène s’est amplifié en 2021. « Les instaurations d’antidépresseurs (+ 23 %), d’anxiolytiques (+ 15 %) et d’hypnotiques (+ 26 %) pour de nouveaux patients sont en très forte croissance en 2021 », souligne le rapport EpiPhare. « On n’a jamais vu des augmentations de cet ordre-là, c’est exceptionnel », décrit M. Weill.

Le Monde, 28/05

Pollution de l’air et cancer du sein

La pollution de l’air serait responsable chaque année de 1 700 cancers du sein (3 % des cas), selon une récente étude de l’Inserm, du CNRS et de l’université Grenoble-Alpes, publiée dans Environmental Health Perspectives. L’étude révèle que le dioxyde d’azote est le polluant le plus à même de favoriser le développement de la maladie, en particulier des cancers du sein hormono-dépendants, particulièrement agressifs. Cette analyse est issue de 36 études comprenant plus de 120 000 cas sur 3,9 millions de femmes. Les chercheurs ont aussi évalué le coût économique : entre 600 millions et 1 milliard d’euros par an et dans le monde. D’autres polluants, comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques, pourraient aussi avoir un rôle dans la survenue de cancers du sein. Selon l’Institut national du cancer, ce cancer féminin est le plus fréquent en France (33 %).

Legeneraliste​.fr, Pourquoidocteur​.fr, Lequotidiendumedecin​.fr, 27/05, L’Humanité, 28/05

Lire le communiqué du 27/05 : « La pollution atmosphérique associée à un risque plus élevé de cancer du sein »

En bref

Tous les majeurs peuvent désormais prendre rendez-vous pour se faire vacciner contre la Covid-19. La prise de rendez-vous sur les plateformes de réservation par Internet (Doctolib, Keldoc, Maiia) a été élargie hier matin aux 18 – 49 ans. Les créneaux pour cette tranche d’âge débuteront lundi, date de l’ouverture officielle de la vaccination à tous les majeurs en France. « Cette nouvelle étape ne va cependant pas permettre de répondre à toute la demande », a prévenu Doctolib dans un communiqué, en pointant « un nombre encore limité de doses de vaccins, notamment Pfizer et Moderna ». « 28 millions de personnes adultes sont éligibles à la vaccination et non vaccinées à cette date pour, en moyenne, 500 000 rendez-vous disponibles chaque jour », poursuit la principale plateforme de réservation, qui « s’attend à une forte affluence sur ses services ».

Le Parisien, 28/05