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Covid-19 : correction des chiffres de Santé publique France, vaccination pour tous les adultes le 31 Mai, sommet mondial sur la pandémie – Impact de la pollution sur la santé

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Correction des chiffres de Santé publique France

Santé publique France a expliqué qu’un problème d’algorithme avait conduit à des doublons dans les remontées de tests Covid, entraînant une surestimation du taux d’incidence et de positivité. L’agence a, en effet, constaté en mars que l’algorithme était trop strict : lorsque les données n’ont pas été saisies exactement de la même façon, il a pu arriver que deux pseudonymes soient générés pour une même personne testée plusieurs fois, à cause d’accents ou de caractères spéciaux. L’agence indique, après correction, que le taux d’incidence (pour la France entière) a été surestimé de 12 %, le taux de positivité de 8 %, et le nombre de cas confirmés de 6 %. Cependant, SPF assure que la comparaison des indicateurs produits avec l’ancienne et la nouvelle méthode « montre des courbes proches, sans conséquence sur la dynamique de l’épidémie, son suivi et son interprétation ». Les chiffres ont été repris et corrigés sur un historique de trois mois. Les nouveaux indicateurs sont désormais fiables, assure SPF.

La Croix, 21/05

Des vies sauvées par le système d’alerte pour les pics de pollution

Pour la première fois depuis 2007, année de la mise en place des procédures d’alerte contre les pics de pollution dus aux particules PM10 en Île-de-France, une équipe de chercheurs de l’Inserm et de Sorbonne Université à l’Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et de Santé Publique (IPLESP) a mesuré leurs effets sur la mortalité de la population générale, et plus spécifiquement des adultes âgés de plus de 75 ans, rapporte Pourquoidocteur​.fr. « Si les émissions de PM10 ont diminué en région parisienne ces dernières années, Paris présente toujours les concentrations de PM10 les plus élevées parmi les villes de l’Union Européenne et 60 000 de ses habitants sont régulièrement exposés à des concentrations de PM10 supérieures aux seuils réglementaires de l’UE », souligne Anna Alari, chercheuse Inserm et auteure de l’étude. Son équipe a identifié un bénéfice sur la mortalité cardiovasculaire suite à l’application de seuils plus stricts mis en place à la fin de l’année 2011, avec une réduction allant de 7 % à 25 % de la mortalité journalière dans la population générale (cela correspond à une estimation de 386 décès évités grâce à ces mesures sur la période allant de 2011 à 2015) et une réduction allant de 9 % à 28 % de la mortalité journalière pour les adultes plus âgés (348 décès évités estimés).

Pourquoidocteur​.fr, 20/05

Lire le communiqué de presse du 19/05/2021 : « De nombreuses études scientifiques ont montré l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé. »

En bref

Le gouvernement avance de quinze jours la date à laquelle tous les adultes seront éligibles à la vaccination anti-Covid. Hier, Jean Castex a en effet annoncé que ces personnes pourront se faire vacciner le 31 mai, et non le 15 juin. Le Premier ministre annonce par ailleurs que 7 millions de personnes répertoriées dans les « professions exposées » vont bénéficier d’une semaine d’avance. Il s’agit des enseignants, des autres personnels éducatifs ainsi que des forces de l’ordre (gendarmes, militaires, policiers, douaniers, gardiens de prison…). Elles pourront s’inscrire à compter de ce vendredi pour recevoir leur première injection à partir de lundi prochain. Cette nouvelle accélération de la campagne vaccinale est rendue possible par le doublement des livraisons de vaccins en juin, à 32 millions de doses.

Les Echos, 21/05

Alors que se tient ce vendredi 21 mai un sommet mondial qui va s’atteler à tirer les leçons de la pandémie de Covid-19, beaucoup reste à faire en matière de surveillance, d’anticipation et de solidarité internationale. « Il y a des zones avec lesquelles il est plus difficile de travailler, comme la Chine », regrette Marianne Sarazin, responsable régionale du réseau Sentinelles. La détection des zoonoses, les maladies qui se transmettent de l’animal à l’homme, pose des difficultés « car il faut développer les bons détecteurs », précise la spécialiste. « Il est encore trop tôt pour savoir si nos outils de surveillance seront assez performants en cas de nouvelle pandémie », conclut-elle.

La Croix, 21/05