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Covid-19 : Concert-test, situation épidémique – Vaccin contre le paludisme ‑Chimères homme-animal – Troubles du comportement alimentaire

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Le premier concert-test assis à Marseille envisagé le 29 mai

L’Inserm a annoncé envisager de mener dès le 29 mai son premier concert-test à Marseille, assis et sans test Covid à l’entrée, pour mesurer les risques de contagion au coronavirus. « Tous les détails ont été finalisés afin de pouvoir lancer ce projet de recherche (…) dans des délais très courts, dès que l’autorisation réglementaire de la CNIL (commission nationale informatique et libertés) et les autorisations dérogatoires demandées aux ministères auront été délivrées », indique l’Inserm dans un communiqué. « Le protocole scientifique a rigoureusement été établi et la plupart des autorisations pour mener à bien cette étude ont été délivrées », ajoute-t-il. La date du 29 mai est « envisagée », « selon l’évolution de la situation sanitaire ». Ce concert-test devrait permettre aux scientifiques de savoir si les mesures de prévention mises en place permettent d’avoir un risque de contamination « identique à celui auquel la population est exposée dans la vie quotidienne ». Deux sessions devraient être organisées pour un total de 4.500 spectateurs. A Marseille, l’expérimentation doit être menée en partenariat avec les hôpitaux (AP-HM), l’Université Aix-Marseille, et la ville, qui s’est engagée à mettre à disposition la salle du Dôme et des moyens comme une aide logistique du bataillon de Marins-Pompiers.

AFP, Europe 1, 30/04

Lire le communiqué de presse du 30/04/2021 : « Point d’étape sur le projet de concert test à Marseille »

En bref

Le Journal du Dimanche indique que, malgré des indicateurs en baisse, la situation épidémique de haut plateau inquiète alors que la première étape du déconfinement commence demain. Vittoria Colizza, directrice de recherche à l’Inserm, a indiqué sur RTL : « Aujourd’hui, il y a une descente, mais elle est assez lente ». Et d’ajouter : « Avec un R [taux de reproduction du virus, nombre de personnes contaminées par un cas positif] à 0,9 » comme actuellement, « il faut un mois pour diviser par deux, plus ou moins, le nombre de cas. » D’où la crainte, avec la réouverture des établissements scolaires, d’une « diminution du ralentissement » de l’épidémie, ce qui « pourrait nous amener à un plateau ».

Le Journal du Dimanche, 02/05

Une équipe de l’université d’Oxford – appartenant au même Institut Jenner que celui qui a développé le vaccin AstraZeneca – vient de publier des résultats très prometteurs d’un vaccin contre le paludisme « dérivé » du Mosquirix, développé depuis près de trente ans par GSK. « Les essais cliniques avaient démontré une efficacité partielle de 50 % environ, mais cet effet protecteur s’estompait après quatre ans pour atteindre 30 %, ce qui n’était pas suffisant », rappelle le Dr Olivier Silvie, médecin et directeur de l’équipe biologie et immunologie du paludisme au Centre d’immunologie et des maladies infectieuses (Inserm/Sorbonne Université/CNRS). Les chercheurs en ont ainsi développé une version améliorée, efficace à plus de 75 %, plus concentrée en principe actif, et utilisant un nouvel adjuvant, la substance chargée de booster la réponse immunitaire. Cette nouvelle version du vaccin, appelé R21, a été testée en 2019 chez 450 bébés âgés de 5 à 17 mois vivant dans le département de Nanoro, au Burkina Faso.

Le Figaro, 03/05

Pierre Savatier, directeur de recherche à l’Inserm, publie une tribune dans La Croix intitulée : « Mesurer les bénéfices et les risques des chimères homme-animal ». Il souligne : « Nos travaux de recherches, comme ceux de l’équipe sino-américaine, consistent à introduire des cellules souches humaines dans des embryons d’animaux, souris, cochon, lapin, et singes. Ces expériences ont été dûment validées par des comités d’éthique et ne transgressent aucune des réglementations françaises et internationales en la matière ». Et d’ajouter : « Dans le cas des chimères homme-animal, leur premier mérite sera de limiter l’utilisation des embryons humains pour la recherche. Elles permettront d’approfondir nos connaissances du développement de l’embryon et du foetus humain, d’identifier les mutations génétiques responsables d’anomalies du développement, et d’améliorer l’efficacité des techniques de procréation médicalement assistée ».

La Croix, 03/05

Les troubles du comportement alimentaire (TCA) (anorexie, boulimie et hyperphagie) partagent certains facteurs de risques génétiques communs. Les chercheurs suivent aussi la piste du microbiote pour de nouvelles approches thérapeutiques. « Le tube digestif joue un rôle clé dans la régulation du comportement alimentaire », rappelle le Pr Pierre Déchelotte, chef du service de nutrition du CHU de Rouen. Dans son laboratoire Inserm nutrition, inflammation et dysfonction de l’axe intestin-cerveau, il étudie depuis longtemps l’implication de la flore intestinale dans la survenue des TCA. Car un déséquilibre de cet écosystème microbien, ou dysbiose, est observé chez les sujets souffrant de TCA.

Le Figaro, 03/05