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Covid-19 : circulation du SARS-CoV‑2, campagne de dépistage PCR – Syndrome des ovaires polykystiques – Maladies hivernales

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Le SARS-CoV‑2 circulait déjà en France en novembre 2019, selon l’Inserm

Le SARS-CoV‑2 circulait déjà en France en novembre 2019, avant même sa détection officielle en Chine en décembre, selon une étude de chercheurs conduits par le Pr Fabrice Carrat, directeur de l’Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique (Inserm, Sorbonne Université). Ces résultats « suggèrent une circulation du SARS-CoV‑2 en Europe plus précoce que ce qui a été rapporté », écrivent les auteurs de ces travaux, publiés dans l’European Journal of Epidemiology. Les chercheurs français ont pris comme point de départ 9.144 échantillons sanguins émanant de la vaste cohorte Constances, lancée en France en 2012 pour divers travaux de suivi épidémiologique. Ils ont réalisé sur ces échantillons des tests sérologiques, pour détecter la présence d’anticorps au SARS-CoV‑2, signes d’une infection passée. Pour le Pr Carrat, les « résultats suggèrent que dès le mois de novembre et décembre, le taux de contamination dans la population française est déjà de l’ordre d’un cas pour mille ».

AFP, Francebleu​.fr, Topsante​.com, Pourquoidocteur​.fr, Bfmtv​.com, Francetvinfo​.fr, 10/02, Le Monde, 11/09

Lire la brève du 10/02/2021

L’épigénétique en cause dans la transmission du syndrome des ovaires polykystiques de mère en fille

Une équipe de chercheurs de l’Inserm mettent en lumière, dans une étude, le rôle prépondérant de l’épigénétique pour expliquer le caractère héréditaire du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Les facteurs épigénétiques correspondent à des modifications biochimiques apposées sur l’ADN. « Contrairement aux altérations génétiques qui modifient la séquence d’ADN, ces marques sont réversibles. Mais elles peuvent être transmises au cours des divisions cellulaires et d’une génération à l’autre, selon des mécanismes encore mal compris », expliquent les chercheurs. Ces derniers ont analysé l’ARN et l’ADN dans les ovaires de souris à la recherche de marques épigénétiques et ont identifié 102 gènes dont l’expression diffère de celle observée chez des animaux qui ne présentent aucun symptôme du SOPK. Pour ces chercheurs, c’est l’excès d’hormone anti-mullérienne (AMH) chez les souris de la génération 0 qui est responsable de l’apparition de modifications épigénétiques transmissibles, qui conduiraient à l’apparition des symptômes de SOPK sur plusieurs générations. « D’une part, ces marques épigénétiques pourraient servir de signature diagnostique pour dépister précocement les filles à risque familial de SOPK, avant leur puberté. D’autre part, un traitement qui aurait pour objectif de restaurer le profil épigénétique de ces patientes pourrait être envisagé », indique le Pr Paolo Giacobini qui a mené l’étude publiée dans la revue Cell Metabolism.

Santemagazine​.fr, 10/02

En bref

Une campagne de dépistage PCR ciblée sur un quartier précis de la ville de Limoges a été organisée hier après la découverte de traces de Covid-19 dans les eaux usées. « Nous avons détecté un taux significatif se situant au-dessus de 5 logs de génome viral par litre d’effluent dans le secteur Jean-le-Bail, où vivent 6.000 personnes », note la professeure Sophie Alain, virologue au CHU de Limoges. L’Inserm (U1092, Anti-infectieux : supports moléculaires des résistances et innovations thérapeutiques – RESINFIT) fait partie du réseau Obépine (Observatoire épidémiologique dans les eaux usées), qui analyse les eaux des stations d’épuration en France.

AFP,10/02

Malgré les gestes barrières et la limitation des interactions sociales en raison de l’épidémie de Covid-19, les maladies habituelles de l’hiver continuent de circuler sur le territoire national. Les chiffres du réseau Sentinelles montrent une légère hausse des cas de gastro-entérite depuis la mi-janvier notamment dans le Grand Est, les pays de la Loire, la Nouvelle-Aquitaine et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il y a aussi une légère augmentation des virus respiratoires et des rhumes. Les chiffres restent cependant en-dessous des statistiques saisonnières.

Europe1​.fr, 11/02