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Covid-19 : bientôt 30 millions de vaccinés, surveillance des eaux usées, garder le rythme de vaccination – Rapprochement des établissements d’enseignement supérieur lyonnais

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Covid-19 : le cap des 30 millions de vaccinés va être atteint

Promis en début d’année pour la mi-juin par Emmanuel Macron, le cap des 30 millions de primo-vaccinés devrait être franchi avec un peu d’avance. Aujourd’hui, l’équivalent des villes de Lille, Bordeaux et Saint-Etienne se font vacciner chaque jour. Environ 700 000 Français reçoivent une injection chaque jour. Six mois après son lancement, la campagne de vaccination est un succès. Mais si les difficultés logistiques sont derrière, d’autres arrivent. Garder la cadence de vaccination ne sera pas facile. La courbe risque même de baisser à partir de la mi-juillet, au fur et à mesure de la montée en puissance des deuxièmes injections. En cause, des retards dans la livraison du vaccin de Jansen, dus à quelques soucis de production dans une usine aux Etats-Unis, auxquels s’est ajouté le décalage de l’autorisation de la mise sur marché du vaccin de Curevac. Pour éviter la panne, davantage de doses de Pfizer BioNTech seront nécessaires, alors que seulement 10 millions sont pour l’heure attendues en juillet, contre 20 millions en juin. La ministre déléguée à l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, est en négociation avec le laboratoire américain pour augmenter les livraisons.

L’Opinion, 11/06

LYNX (LYoN eXcellences), nouveau projet de rapprochement des établissements d’enseignement supérieur lyonnais

Plusieurs établissements d’enseignement supérieur lyonnais ont annoncé, hier, leur volonté de s’associer au sein d’un nouveau « consortium » baptisé LYNX (LYoN eXcellences), espérant lever 140 millions d’euros dans le cadre d’un plan de relance. La naissance de cette structure, qui répond à l’appel à projet gouvernemental PIA4 sur les investissements d’avenir, intervient après l’échec de l’IDEX (initiative d’excellence) qui portait l’ambition d’une université de rang mondial implantée à Lyon et Saint-Etienne. La structure proposée en remplacement regroupera 5.700 enseignants-chercheurs et plus de 1.100 chercheurs membres de 170 unités de recherche. Elle accueillera 116.000 étudiants contre 140.000 pour le projet d’IDEX avorté. Outre les trois universités lyonnaises, six écoles d’ingénieurs et six organismes de recherche parmi lesquels le CNRS et l’Inserm rejoignent le nouvel ensemble. Cinq ministères (Enseignement supérieur, Transition écologique, Industrie, Agriculture, Solidarité) exercent leur tutelle sur les différents établissements du consortium, « quelque chose d’assez exceptionnel », selon Frédéric Fleury, le président de l’Université Claude Bernard Lyon 1, qui se félicite d’avoir « construit en quelques mois un projet fédérateur » avec ses homologues. Quatre grandes priorités scientifiques transdisciplinaires ont été retenues : santé globale, changements environnementaux, sociétés en mutation et matériaux et fabrications durables.

AFP, 10/06

En bref

Une nouvelle structure de surveillance des traces de Covid-19 dans les eaux usées devrait voir le jour. La Direction générale de la santé (DGS) est en passe de reprendre en main le dispositif jusque-là placé dans le giron du ministère de la Recherche. Un copilotage est prévu avec la Direction de l’eau et de la biodiversité (ministère de la Transition écologique) et la Direction générale de la santé au niveau national. L’objectif de cette nouvelle structure est « d’améliorer le dispositif existant, le pérenniser et le rendre plus robuste ». Mais, souligne Le Figaro, les dispositifs déjà existants n’y ont pas été intégrés.

Le Figaro, 11/06

Les Echos publient un article intitulé : « Le moindre engouement pour la vaccination commence à inquiéter ». Le nombre de rendez-vous pris pour la vaccination contre la Covid-19 fléchit. « Dans les pays qui ont le plus vacciné, c’est à partir de 50 – 55 % d’adultes vaccinés que la vaccination fléchit, alerte Aurélien Rousseau, le directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France. Comme nous avons dépassé 50 %, il y a un risque, donc nous sommes en veille active pour vérifier qu’il n’y a pas de décrochage. » Les doses trouvent toujours preneurs. Les autorités sont sur le qui-vive et réfléchissent à des moyens pour garder le rythme.

Les Echos, 11/06