Baisse rapide des hospitalisations liées au Covid
Le pic de la vague Omicron a été franchi fin janvier, rappelle Le Figaro. Depuis, tous les indicateurs sont au vert. Le taux d’incidence reste tout de même très élevé, puisque plus de 80 000 nouvelles contaminations sont détectées quotidiennement. Ce chiffre, déjà important, est sûrement sous-estimé, car le nombre de tests effectués a nettement diminué, passant de près de 1,5 million par jour début janvier à 377 000 le 17 février. Conséquence, le taux de positivité reste particulièrement élevé, et près d’un test sur quatre se relève positif. La pression se relâche tout de même chaque jour un peu plus sur le système de soin. Le nombre de personnes admises dans un service de soins critiques est repassé sous la barre des 3 000, une première depuis début décembre. Le nombre de personnes prises en charge dans ces services y est, chaque jour, moins important que la veille. Cette décrue est très homogène sur tout le territoire, puisque tous les départements français voient le nombre de cas diminuer franchement. Le nombre de malades hospitalisés est lui aussi également en baisse dans toutes les régions, y compris en outre-mer. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a indiqué hier devant le Sénat lors de son audition : « Nous pourrions envisager la levée du passe [vaccinal] à la mi-mars dans tout ou partie des lieux où il s’applique ». Le niveau d’immunité acquis par la population en plus de la vaccination permet bien « d’anticiper des mesures d’allègement ». Compte tenu des projections, la levée du port du masque en intérieur et du passe vaccinal « dans tout ou partie des lieux où il est mis en place » pourrait bien avoir lieu « d’ici à la mi-mars, peut-être un peu avant, peut-être un peu après ».
Le Figaro, Libération, 23/02
En bref
Dans un article intitulé « A la recherche de vaccin de nouvelle génération », Le Monde explique qu’industriels et laboratoires publics explorent le maximum d’options pour non seulement protéger contre les formes graves de Covid-19, mais aussi élever des barrières plus efficaces contre l’infection, les variants et l’affaiblissement progressif de l’immunité vaccinale. Marie-Paule Kieny, directrice de recherche à l’Inserm et présidente du Comité vaccin Covid-19, souligne : « (…) C’est le prochain variant qu’il faut anticiper. Pas sûr qu’il soit un descendant d’Omicron, comme Omicron n’est pas un descendant de Delta. De plus, beaucoup de personnes auront été infectées par Omicron et auront donc une protection spécifique contre lui, il peut être plus judicieux d’opter pour une autre cible afin d’élargir le spectre. » Les industriels, qui l’ont bien compris, ne se contentent pas de viser le variant dominant du moment. Faute de pouvoir prédire l’avenir, ils mettent au point différents vaccins dits monovalents, centrés chacun sur une des formes dominantes connues du SARS-CoV‑2 (souche d’origine, Alpha, Beta, Delta, Omicron…) et plus précisément sur leur protéine spike, qui permet au virus de pénétrer dans les cellules humaines.
Le Monde, 23/02
Depuis 2017 se développe le sport sur ordonnance : un médecin peut prescrire une activité physique adaptée à des patients atteints d’une affection de longue durée. D’après un rapport publié par l’Institut régional de développement du sport (IRDS) en 2020, 17 % des Franciliens de 15 ans et plus ont déclaré avoir bénéficié d’une prescription médicale pour pratiquer une activité physique ou sportive. Les pathologies le plus souvent prises en charge, détaille l’institut, sont l’obésité (68 % des actions sport sur ordonnance), le diabète (53 %) et le cancer (47 %). Claire Peuvergne, directrice de l’IRDS, le reconnaît : « Le sport sur ordonnance se développe mais le compte n’y est pas encore car la proximité compte beaucoup. En outre, il y a un croisement d’initiatives locales et nationales qui font que ce n’est pas toujours facile de se repérer. » Dernier outil en date poussé par le gouvernement, les maisons sport-santé se multiplient. Le ministère des Sports affirme qu’elles seront au total 65, réparties sur tous les départements franciliens en 2022.
Le Parisien, 23/02
Une équipe de l’université de Heidelberg, en Allemagne, montre, dans une étude portant sur plus de 1 million d’Américains de tous âges, publiée dans Nature Human Behaviour, que la rapidité avec laquelle nous prenons des décisions informées – la vitesse mentale – se maintient au fil des décennies, et ne diminue qu’à partir de 60 ans. Le test en ligne consistait à classer des photographies et des mots le plus rapidement possible. Si les chercheurs allemands ont bien constaté une baisse du temps de réponse dès l’âge de 20 ans, ils ont pu, avec un modèle mathématique, montrer que ce ralentissement progressif n’était pas dû à une dégradation de la vitesse mentale, mais à une plus grande attention à ne pas faire d’erreur et à un ralentissement des mouvements – mais pas des mécanismes cognitifs.
Le Monde, 23/02
