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Covid-19 : autotests, contaminations, vaccination des enfants, couverture vaccinale chez les soignants-Traitement de l’alcoolisme

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Autotests : avancée de la France

Les autotests de diagnostic du Sars-CoV‑2, simples à utiliser et rapides, sont déjà employés au Royaume-Uni, en Autriche et le seront bientôt en Allemagne. En France, il n’y a actuellement « pas de stratégie envisagée pour leur déploiement », indique la direction générale de la santé, puisqu’ils sont interdits par arrêté ministériel depuis juillet 2020. Mais les lignes bougent, indique l’hebdomadaire. La Haute Autorité de santé (HAS) se saisit du sujet. « Oui, la France va y aller, assure Cédric Carbonneil, chef du service d’évaluation des actes professionnels de la HAS. La question est comment et avec quels tests. » Un groupe de travail se réunira cette semaine pour y répondre. « L’objectif est de balayer la littérature internationale pour avoir une idée de leurs performances chez les personnes symptomatiques et asymptomatiques, poursuit-il, et de mener une réflexion sur la façon de les utiliser au mieux, sans désorganiser l’arsenal actuel. » « Si le RT-PCR reste la référence en matière de diagnostic, rappelle l’épidémiologiste Antoine Flahault, de l’institut de santé globale à Genève, les autotests relèvent d’une autre stratégie et sont très intéressants si l’on veut réaliser des dépistages répétés ou massifs. Cet outil permet aux gens de gérer eux-mêmes leur risque. »

Le Journal du Dimanche, 07/03

Covid-19 : les riches sont parmi les personnes les plus contaminées en France

Les 10 % les plus riches de la population française ont eu deux fois plus de risque de contracter la Covid-19 par rapport aux classes moyennes, révèle l’enquête de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) nommée EpiCov. En cause notamment, des relations sociales plus nombreuses, même durant le confinement. Il s’agit de la première analyse de l’état des contaminations au Covid-19 sur le territoire français, dont une partie de l’objectif consiste à « estimer les facteurs notamment liés aux conditions de vie associés à l’exposition au virus, et étudier les répercussions du confinement et de l’épidémie sur les conditions de vie ». Pour y répondre, l’Inserm, la Drees et l’Insee ont procédé à une collecte d’information de plus de 135 000 personnes représentatives de la population, via Internet, et en ont tiré au sort plus de 12 000 afin d’en obtenir un échantillon de sang auto-prélevé par les répondants.

LeParisien​.fr, 05/03

En bref

Des essais cliniques évaluent la sécurité et l’efficacité des injections de vaccins contre la Covid-19 chez les enfants. L’objectif serait d’aider à garantir une protection collective. Le 13 février, l’université d’Oxford a annoncé le lancement d’un essai clinique sur 300 volontaires de 6 à 17 ans pour tester la réponse immunitaire générée par le produit d’AstraZeneca. Par ailleurs, les fabricants ont déjà sollicité les centres d’investigation clinique et la plateforme Covireivac (coordonnée par l’Inserm pour mener les essais français) en vue du recrutement de volontaires.

Le Journal du Dimanche, 07/03

Les principaux acteurs se rencontrent pendant deux jours pour tenter de trouver des moyens concrets permettant de produire plus de vaccin contre la Covid-19. Se retrouveront autour de la table virtuelle, aujourd’hui et demain, les partenaires du système Covax (l’OMS, l’Alliance pour les vaccins Gavi et le Cepi, sa branche recherche), la Fédération internationale de l’industrie pharmaceutique (IFPMA) mais aussi des fabricants originaires de pays en développement, des experts et des gouvernements. Marie-Paule Kieny, directrice recherche Inserm, en France souligne : « Il y a beaucoup de fabricants de médicaments génériques qui ont la capacité et des bonnes pratiques, qui pourraient apporter leur aide dans ce processus ».

AFP, 06/03

La couverture vaccinale reste limitée chez les infirmiers et les aides-soignants, révélant les doutes d’une partie du monde de la santé, souligne Le Journal du Dimanche. « On a tendance à penser que le monde de la santé est à part et forcément d’accord avec les recommandations des autorités sanitaires : ce n’est pas le cas », précise Jeremy Ward, sociologue spécialiste des controverses vaccinales à l’Inserm. Dans Aujourd’hui en France, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, n’écarte pas la possibilité d’une vaccination obligatoire pour les personnes de santé s’ils ne se mobilisent pas rapidement. Les ordres des professions de santé ont demandé à l’ensemble des soignants, dans une tribune parue dans le JDD, de se faire vacciner au nom de « leur devoir déontologique ».

Le Journal du Dimanche, 07/03, Aujourd’hui en France, Les Echos, 08/03

Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé la limitation à 80 mg par jour qui pesait sur le Baclocur, médicament commercialisé pour traiter l’alcoolisme, une dose maximale imposée par l’Agence du médicament (ANSM) mais jugée trop faible par un collectif de patients.

AFP, 05/03