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Covid-19 : allégement du protocole à l’école – Transformer les essais cliniques en France grâce au digital – Un score de risque de l’endométriose – Cancer : Une solution pour accélérer le dépistage du cancer du pancréas ; Accélérer la recherche grâce à l’intelligence artificielle

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Un nouveau protocole très allégé à l’école à partir du 14 mars

« A partir de lundi, on revient à un fonctionnement quasiment normal à l’école », se félicite Stéphane Crochet, de l’Unsa-SE. Le syndicaliste participait hier au dernier round de discussions avec les ministères de l’Education nationale et de la Santé. L’objectif de cette visioconférence réunissant les principales organisations d’enseignants était de finaliser le protocole ultra-allégé qui entrera en vigueur lundi. La principale mesure est connue depuis une semaine déjà. Il s’agit de la fin du masque en intérieur. D’autres restrictions tombent, comme la limitation des brassages d’élèves. Plutôt satisfaites de ce quasi-retour à la vie d’avant, les organisations syndicales se sont surtout inquiétées du contact-tracing. Elles craignent qu’il entraîne « une gestion intenable », souligne Stéphane Crochet. « Dans la mesure où personne ne porte plus de masque, tout le monde devient cas contact dès qu’un cas apparaît dans une classe », juge-t-il. Or le protocole sur ce point ne devrait pas changer : il prévoit que les élèves identifiés comme exposés au virus doivent réaliser un autotest à J + 2. S’il est négatif, ils peuvent rester en classe. S’il est positif, ils doivent s’isoler sept jours. Et à partir de 12 ans, la règle se complique pour les non ou partiellement vaccinés qui, dès qu’ils sont considérés comme à risque, doivent, eux, s’isoler sept jours à compter du dernier contact à risque.

Le Parisien, 11/03

Transformer les essais cliniques en France grâce au digital

Aujourd’hui à la quatrième place derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni, et l’Espagne qui a mené une politique très volontariste, la France, pour figurer en tête, au moins en Europe, doit accompagner la diffusion de l’utilisation du numérique pour ses essais cliniques. Celle-ci a d’ailleurs connu un coup d’accélérateur avec l’épidémie de la Covid-19. Alors qu’avant la crise sanitaire seules 10 % des études cliniques menées en France comportaient au moins une étape numérisée, cette part est aujourd’hui de 40 %. « Notre pays n’est pas sans atouts face à cette nécessaire transformation », rappelle Philippe Lamoureux, directeur général du LEEM, le syndicat professionnel des laboratoires pharmaceutiques. « La France dispose d’une expertise en matière de données de santé, les différentes parties prenantes sont prêtes à investir, enfin un cadre formalisé et structuré de protection de ces données de santé existe. La période de la Covid a aussi montré que la réglementation pouvait s’adapter et il faut capitaliser sur cette expérience », poursuit-il. Le LEEM a donc commandé une étude à IQVIA, expert des données de santé, qui a formulé une feuille de route. Première étape : « décentraliser » les essais cliniques auprès du patient en recourant davantage à la télémédecine, à l’e-consentement (accord en ligne pour la participation à un essai), au suivi à domicile, etc. Le LEEM propose, dès cette année, le démarrage d’expérimentations pilotes de décentralisation des essais cliniques.

Les Echos, 11/03

En bref

L’équipe du service de chirurgie gynécologique et médecine de la reproduction de l’hôpital Cochin Port-Royal (AP-HP), de l’université de Paris-Cité et de l’Inserm a mis un point un score de risque de l’endométriose, déjà intégré au sein de l’application mobile Luna (certifiée CE) et décrit dans eClinicalMedicine. « Jusqu’à il y a quelques années, le diagnostic se faisait avec une opération pour avoir une preuve histologique. Aujourd’hui, les modalités du diagnostic ont complètement changé avec l’interrogatoire et la radio », explique le Pr Charles Chapron, gynécologue et coordinateur de l’étude, qui détaille cette prise en charge moderne de l’endométriose dans Nature Reviews Endocrinology. Le score a été obtenu à partir d’une base de données prospective qui inclut des patientes opérées, endométriosiques ou non.

Le Quotidien du Pharmacien, Lequotidiendumedecin​.fr, 11/03

Des chercheurs du Centre national de recherche sur le cancer de Madrid et du laboratoire européen de biologique moléculaire ont peut-être trouvé une solution pour accélérer le dépistage du cancer du pancréas : selon leurs travaux, parus dans la revue scientifique Gut, l’analyse d’échantillons de selles permettrait de détecter précocement la maladie. Cette étude a été réalisée à l’aide d’échantillons de salive, de selles et de tissu pancréatique, fournis par 136 patients. Les chercheurs ont découvert une signature moléculaire, liée à 27 micro-organismes présents dans des échantillons de selles, qui pourrait prédire le risque d’adénocarcinome canalaire pancréatique. En revanche, ils n’ont pas constaté d’association entre le microbiote oral et le cancer du pancréas.

Pourquoidocteur​.fr, 10/03

Airbus a noué un partenariat avec l’Institut universitaire du cancer Toulouse Oncopole pour accélérer la recherche contre le cancer grâce à l’intelligence artificielle. Le leader mondial de l’aéronautique et le centre d’expertise de réputation mondiale en oncologie vont collaborer afin d’améliorer et d’optimiser le diagnostic et le suivi de l’état de santé des patients atteints de cancer. Ainsi, Airbus et l’IUCT- Oncopole de Toulouse ont signé, le 3 mars dernier, un protocole d’accord, pour deux ans, afin de développer des projets de recherche d’intérêt mutuel notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) et de l’analyse des données. Le partenariat vise entre autres à améliorer le suivi.

La Tribune, 11/03