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Covid-19 : accélération de la vaccination et pass sanitaire, modélisations de l’évolution variant Delta, rappel du vaccin – Mémoire – Édition du génome

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Le va-tout d’Emmanuel Macron contre la quatrième vague de Covid-19

Au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron visant à accélérer la campagne de vaccination pour lutter contre la propagation de la quatrième vague de l’épidémie de Covid-19, les Français se sont précipités pour prendre rendez-vous et se faire vacciner. Mardi soir, un record de vaccination journalière a été battu en France avec près de 800 000 injections, tandis que les réservations s’envolaient (2,2 millions de rendez-vous ont été pris sur Doctolib depuis lundi soir, plus de 3 millions au total). Près de 54 % de la population a reçu au moins une dose de vaccin et 42,2 % est totalement vaccinée. Par ailleurs, présenté la semaine prochaine en conseil des ministres et débattu dans la foulée à l’Assemblée nationale et au Sénat, le projet de loi, nécessaire pour rendre obligatoire la vaccination pour les soignants, renforcer l’isolement de toute personne testée positive et étendre le pass sanitaire aux restaurants, promet des débats animés. Son examen par le Conseil d’État, actuellement en cours, et par le Conseil Constitutionnel à l’issue du vote, expose l’exécutif à des réserves ou des censures qui pourraient l’obliger à renoncer à certaines mesures.

Les Echos, Le Figaro, 15/07

Modélisations de l’évolution du variant Delta

Dans des modélisations parues, mardi 13 juillet, l’Institut Pasteur et l’Inserm alertent : cet été, le nombre de contaminations au variant Delta, beaucoup plus contagieux, pourrait bien exploser et mettre les hôpitaux sous tension. Côté Institut Pasteur, dans le pire des scénarios envisagés, 40 000 cas du variant pourraient être atteints par jour au 1er août. 35 000, « en prenant en compte l’immunité naturelle et vaccinale ». Côté Inserm, les scénarios ne sont guère plus optimistes, les chercheurs mettant en avant une augmentation inéluctable des admissions en hôpital. Philippe Amouyel, épidémiologiste et professeur de santé publique au CHU de Lille, temporise. Si elles sont respectées, les mesures annoncées lundi soir par Emmanuel Macron permettraient d’éviter le pire, estime-t-il dans Libération.fr.

Libération.fr, 13/07, Le Figaro, 15/07

En bref

Le Monde souligne qu’Emmanuel Macron a annoncé, lundi, un rappel du vaccin anti-Covid dès la rentrée pour les vaccinés du début de l’année. Le président de la République s’adresse ainsi essentiellement aux résidents d’Ehpad et aux personnes de plus de 75 ans qui, les premiers, ont eu accès à la vaccination, et qui « verront prochainement leur taux d’anticorps baisser, leur immunité diminuer ». « L’immunité naturelle des personnes âgées est diminuée par rapport à celle des plus jeunes, donc sans attendre de constater les premiers cas de réinfection et de tester les limites de la durée de l’immunité conférée par le vaccin, il est vraisemblablement pertinent de donner un rappel de vaccin aux personnes âgées afin d’anticiper une nouvelle vague », observe Frédéric Altare, immunologue et directeur de recherche à l’Inserm.

Le Monde, 15/07

Le trimestriel Figaro Santé publie un dossier intitulé « Entretenir notre mémoire ». Le magazine y explique exercices, stimulation, souvenirs et thérapies. « A 3 ans, l’individu a déjà compris le fonctionnement du monde qui l’entoure. Il a déjà acquis des connaissances considérables, explique Francis Eustache, directeur de recherche en neuropsychologie à l’Inserm et auteur des « Nouveaux chemins de la mémoire » (Éditions Le Pommier). En revanche, il n’est pas doué pour la formation des souvenirs. On parle à cet effet d’amnésie infantile. » Ce phénomène est commun à tous les enfants mais intrigue de longue date les scientifiques.

Le Figaro Santé, 01/07

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié, le 12 juillet, des recommandations pour aider les autorités internationales, mais aussi nationales et locales, à poser les cadres juridiques, législatifs et éthiques appropriés à l’édition du génome. « C’est une révolution médicale qui est en marche, nous sommes au début d’une vague qui va bouleverser des pratiques de soin : l’on commence déjà à traiter grâce à l’édition du génome des cancers (CAR‑T), des maladies graves comme la drépanocytose, la bêta-thalassémie, des pathologies rares comme l’amyloïdose à transthyrétine…, commente le Dr Hervé Chneiweiss, neurologue, président du comité d’éthique de l’Inserm et membre du groupe de travail de l’OMS. Mais compte tenu du potentiel de ces techniques, il faut un encadrement efficace, qui puisse en outre permettre au plus grand nombre d’y accéder. La médecine personnalisée ne peut être une médecine de riches. »

Lequotidiendumedecin​.fr, 13/07