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Covid-19 : 3ème dose, 5ème vague ; L’avenir de la recherche en France ; Le bassin industriel chimique et gazier de Lacq

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Troisième dose : la réservation déjà possible pour les 50 – 64 ans 

Aujourd’hui en France souligne que si la 3e dose de vaccin contre la Covid-19 ne sera possible qu’à partir du 1er décembre pour les 50 – 64 ans, il leur est déjà possible de prendre rendez-vous, sous certaines conditions. « Tout dépend de sa dernière vaccination, pointe Claude Leicher, médecin généraliste dans la Drôme. Si vous avez reçu du Pfizer ou du Moderna, on recommande de reprendre rendez-vous à partir de six mois. » Il suffit de regarder sur son pass sanitaire la date de la deuxième injection. Si elle est antérieure au 1er juin, la personne est éligible dès le 1er décembre. « Si, en revanche, vous aviez opté pour le Janssen (une seule dose), on recommande la piqûre de rappel au bout de quatre semaines », insiste la Haute Autorité de santé (HAS). Sans les six mois d’intervalle, impossible de bloquer un rendez-vous sur la plate-forme Doctolib pour les 50 – 64 ans. Mais il est possible de tenter sa chance en direct.

Aujourd’hui en France, 16/11

La 5e vague de Covid-19 arrive en France

Une cinquième vague de Covid-19 est en train de se former en France, en raison sans doute du retour du froid qui favorise la circulation des virus respiratoires, d’un relâchement des gestes barrières et d’un recul de l’efficacité des vaccins contre les infections après six mois. Le taux d’incidence à lui seul a augmenté de 44 % en une semaine, passant de 62 cas pour 100 000 habitants fin octobre à 90 la première semaine de novembre, selon Santé publique France. L’agence relève une « forte augmentation du taux d’incidence dans toutes les classes d’âge », notamment chez les 20 – 49 ans (+ 52 %). Au quotidien, cela se traduit par une moyenne de nouveaux cas dépassant les 10 000 sur les sept derniers jours, a précisé SPF dimanche. Pour l’instant toutefois, les données hospitalières ne sont pas inquiétantes (hormis en Guyane). Selon Santé publique France, les taux hebdomadaires de nouvelles hospitalisations et admissions en soins critiques pendant la première semaine de novembre étaient « stables ou en légère hausse dans toutes les classes d’âge, avec une augmentation plus marquée chez les 70 – 79 ans ». « Statistiquement, grâce à la couverture vaccinale très haute de la France, les cas sont moins sévères que l’an dernier », rappelle François Balloux, directeur de l’Institut de génétique de l’University College de Londres. Mais l’on sait aussi qu’il existe un temps de latence d’une semaine environ entre la contraction du virus et l’hospitalisation des cas sévères ; il convient donc de rester prudent et de ne pas tirer de conclusions hâtives.

Le Figaro, 16/11

En bref

Avec Jean-Claude Weill, professeur d’immunologie, responsable de l’Institut Necker-Inserm/CNRS et membre de l’Académie des sciences, Valérie Mignon, chercheuse au CNRS, et Philippe Huneman, philosophe, L’Humanité se penche sur la question : « Pourquoi la recherche est-elle malmenée en France ? » Au pays de Pasteur, la recherche scientifique, et celles et ceux qui la mènent, s’étiole faute de financements et d’un soutien suffisant de l’Etat. Il est urgent de retrouver le temps et la liberté de découvrir.

L’Humanité, 12/11

Les riverains du bassin industriel chimique et gazier de Lacq (Pyrénées-Atlantiques), qui sont l’objet d’études épidémiologiques depuis 2016, ne sont pas exposés à une surmortalité globale, a indiqué hier Santé publique France. Des « interrogations » persistent toutefois « par rapport aux pathologies respiratoires et circulatoires ». 20.000 personnes, dont 8.000 ont un emploi direct sur place, vivent à proximité du bassin, qui a reposé sur l’exploitation du gaz avant de se reconvertir dans la chimie, indiquent Les Echos.

Les Echos, 16/11