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Covid-19 : 20 millions de morts évités en 2021 grâce aux vaccins – Débuts encourageants pour « Mon espace santé » – Lien entre carence en vitamine D et risque de démence – Un examen oculaire non invasif pour prédire le risque de crise cardiaque – Endométriose et pollution – Découverte d’une bactérie géante en Guadeloupe.

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Covid-19 : 20 millions de morts évités en 2021 grâce aux vaccins

La vaccination contre la Covid-19 a permis d’éviter 19,8 millions de morts sur un potentiel de 31,4 millions au cours de la première année suivant l’introduction des vaccins en décembre 2021, révèle une première vaste étude de modélisation. L’étude, publiée dans The Lancet Infectious Diseases, est basée sur des données provenant de 185 pays et territoires, du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021. Elle est la première à tenter d’évaluer les décès évités directement et indirectement à la suite de la vaccination contre la Covid-19. Cette étude constate que les pays à revenu élevé et intermédiaire ont représenté le plus grand nombre de décès évités (12,2 millions sur 19,8 millions), ce qui traduit les inégalités dans l’accès aux vaccins dans le monde. Près de 600.000 décès supplémentaires auraient pu être évités si l’objectif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de vacciner 40 % de la population dans chaque pays d’ici la fin de 2021 avait été atteint, conclut-elle. « Nos résultats montrent que des millions de vies ont probablement été sauvées en mettant des vaccins à la disposition des gens partout dans le monde », a déclaré le Dr Oliver Watson, auteur principal de l’étude, de l’Imperial College de Londres. « Cependant, on aurait pu faire plus », ajoute-t-il.

AFP, 24/06

Les débuts prometteurs de « Mon espace santé » 

Le directeur de clinique Dominique Pon et la haute-fonctionnaire Laura Létourneau sont pour l’un déjà parti, pour l’autre en partance de la délégation du numérique en santé (DNS), qu’ils ont copilotée depuis sa création au sein du ministère de la Santé en 2019, indiquent Les Echos. Ils ont présenté hier leur bilan. « On a collectivement réussi à faire en trois ans ce qu’on n’avait pas pu faire en vingt ans », souligne Laura Létourneau, forte de la reconnaissance obtenue auprès des partenaires européens pour le travail accompli. « On sait maintenant que la France va devenir un leader du numérique en santé », ajoute-t-elle. En janvier, le carnet de santé numérique du patient, « Mon espace santé », a été lancé. Ses initiateurs espèrent que 65 millions de comptes en ligne seront activés d’ici à la mi-juillet. « Les taux d’opposition sont faibles, nous aurons donc une masse critique, qui va en retour inciter les médecins à alimenter le dossier numérique de leurs patients », prédit Laura Létourneau. Lors de la phase pilote, le nombre de documents transmis a ainsi crû de plus de 200 % par mois. Depuis cette année, une partie de la rémunération à la qualité des établissements de santé dépend de leur capacité à alimenter l’espace patient. Pour les libéraux, ce sera à partir de l’année prochaine, via la rémunération sur objectifs de santé publique, qui risque de diminuer s’ils ne se plient pas à la nouvelle règle.

Les Echos, 24/06

En bref

Une nouvelle étude australienne vient confirmer ce que deux chercheuses de l’Inserm de Bordeaux avaient déjà constaté en 2017 : une carence en vitamine D multiplie fortement le risque de développer une forme de démence et notamment la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ont analysé les données génétiques de près de 295 000 participants de la base de données biomédicales UK biobank afin de mesurer l’impact d’un faible niveau de vitamine D sur la neuro-imagerie cérébrale d’une personne et sur son risque de démence et d’accident vasculaire cérébral. Les résultats de cette vaste étude, publiés dans The American journal of clinical nutrition, indiquent que la vitamine D a clairement des implications sur le développement de maladies neurocognitives telles que la démence. Et qu’un haut niveau en vitamine D réduit le risque de maladie d’Alzheimer et d’accident vasculaire cérébral.

Topsante​.com, 23/06

Un simple examen oculaire non invasif peut être en mesure de prédire le risque de crise cardiaque, conclut une étude menée par des chercheurs de l’université d’Édimbourg (Royaume-Uni), et présentée lors de la conférence annuelle de la Société européenne de génétique humaine, à Vienne, le 13 juin. L’étude visait à établir un lien entre un examen non invasif de la rétine et l’évaluation du risque d’infarctus. Les chercheurs ont utilisé les données de UK Biobank, une biobanque qui contient des dossiers médicaux et des données concernant le mode de vie de 500.000 personnes, pour établir leur mesure nommée « dimension fractale ». Les chercheurs ont découvert que les « variations du schéma vasculaire rétinien » pouvaient prédire le risque d’infarctus. Ils ont ainsi déclaré que le risque de crise cardiaque pourrait être évalué plus de cinq ans avant qu’elle ne se produise.

Femmeactuelle​.fr, 23/06

Dans une enquête de Reporterre, Marina Kvaskoff, épidémiologiste et chercheuse à l’Inserm, explique que l’endométriose est aggravée par la pollution. Elle indique : « Récemment, une revue de la littérature a été réalisée à partir d’une cinquantaine d’études. Elle montre que l’exposition aux PCB est associée à une augmentation de 70 % du risque d’endométriose, aux dioxines à une augmentation de 65 % et aux pesticides organochlorés à une augmentation de 23 % ».

Pourquoidocteur​.fr, 23/06

Une bactérie géante a été découverte en Guadeloupe, rapporte Le Figaro. Il s’agit de Thiomargarita magnifica qui, visible à l’œil nu, présente une structure interne totalement inédite. « Tout a commencé en 2009 quand j’ai remarqué de longs filaments blancs sur des feuilles d’arbres mortes dans la mangrove », a révélé lors d’une conférence de presse Olivier Gros, directeur du laboratoire de biologie des mangroves à l’université des Antilles de Pointe-à-Pitre. Olivier Gros et ses collaborateurs multiplient les analyses pour décortiquer la structure et le fonctionnement de cette nouvelle espèce. Une caractéristique particulièrement surprenante est la présence de petits sacs, des « pépins » comme les décrivent les chercheurs, qui contiennent le matériel génétique de la bactérie.

Le Figaro, 24/06