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Comprendre le Covid long – Prévenir de nouvelles épidémies – Nouvelle piste de traitement contre la grippe – VIH – Nature et santé – Infertilité masculine post-chimiothérapie.

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Les initiatives se multiplient pour comprendre le Covid long

Les chercheurs multiplient les initiatives pour tenter de comprendre le Covid long, qui affecterait 10 à 15 % des personnes ayant été infectées par le virus. Selon une étude britannique publiée le 24 avril dans le Lancet Respiratory Medecine, seul un patient hospitalisé pour Covid-19 sur quatre est totalement rétabli un an après l’infection. Parue le 5 avril dans Nature Communication, une autre étude menée par une équipe de l’université Paris Cité et de l’APHP, qui s’est intéressée à la dynamique des symptômes de Covid long dans le temps, indique que douze mois après le début des symptômes, 85 % des patients rapportent encore des signes de Covid long. D’autres chercheurs français de l’Inserm, des universités Paris-Saclay et Sorbonne ont ainsi étudié les retours de 26 000 Français « lambda ». Leurs travaux, publiés le 12 avril dans le Lancet Regional Health – Europe, montrent que la perte de goût et d’odorat, la gêne respiratoire et la fatigue sont les symptômes les plus récurrents et persistants. L’agence ANRS-Maladies infectieuses a par ailleurs lancé en mars 2022 un deuxième appel à projets pour étudier le Covid long. Soixante-dix équipes scientifiques ont répondu à l’appel.

L’Opinion, 06/05

Prévenir de nouvelles épidémies

Dans un entretien au Parisien, le Pr Yazdan Yazdanpanah, estime que les épidémies de type Covid-19, Ebola ou Zika « vont probablement continuer ». Il invoque le réchauffement climatique, le vieillissement de la population, qui fragilise une partie croissante de l’humanité, ainsi que l’urbanisation galopante : « L’urbanisation fait que l’on grignote des forêts, ce qui met en contact les hommes avec des animaux qu’ils n’auraient jamais dû rencontrer. Or, 65 % des pathogènes viennent du monde animal et de l’environnement », explique l’infectiologue. Pour Yazdan Yazdanpanah, « le Covid a été un tremblement de terre, mais cette épidémie nous a permis aussi d’identifier nos lacunes ». S’il juge peu probable l’apparition d’un nouveau variant totalement résistant aux vaccins, il appelle à « commencer à trouver des traitements et des vaccins pour les cinq à dix pathogènes à risque épidémique comme pour le chikungunya ou Zika ». Il insiste également sur la nécessité de « mieux surveiller les animaux pour que l’on comprenne pourquoi un pathogène s’adapte à l’homme, alors que ce n’était pas le cas avant ».

Le Parisien, 06/05

En bref

Dans une nouvelle étude publiée dans le EMBO Journal, des chercheurs de l’Inserm, de l’université et du CHRU de Tours ont exploré une nouvelle piste de traitement contre la grippe : le succinate. Chez des souris grippées, les chercheurs ont observé qu’un métabolite appelé « succinate » s’accumulait dans les poumons. Ce phénomène a ensuite été confirmé chez l’humain. En exposant des cellules de l’épithélium pulmonaire au succinate, les chercheurs ont découvert que cette molécule possédait une action antivirale.

Topsante​.com, 05/05

Lire le communiqué de presse du 04/05/2022 : « Grippe : nouvelle piste pour développer des traitements innovants » 

Les chercheurs de l’Institut Pasteur étudient depuis longtemps les rares patients capables de contrôler leur infection par le VIH sans traitement, notamment via la cohorte Visconti composée de « super contrôleurs ». Selon les données publiées dans le Journal of Clinical Investigation, le groupe « Réservoirs et contrôle viral » est parvenu à reprogrammer des cellules T CD8+ de personnes non-contrôleuses pour leur faire adopter le même comportement que celles des patients contrôleurs. Cette reprogrammation a été réalisée in vitro.

LeQuotidiendumedecin​.fr, 05/05

Dans son livre, le chercheur en neuroscience et directeur de recherche à l’Inserm, Michel Le Van Quyen, démontre comment le fait de se connecter à la nature présente des effets extraordinaires sur notre santé globale et surtout mentale. Il explique comment ces bienfaits se traduisent biologiquement au sein de notre corps : « Ils agissent via certains composés organiques, des molécules émises dans l’air par les arbres pour se défendre contre les micro-organismes pathogènes et qui émettent une odeur citronnée qui agit elle-même directement sur notre système immunitaire. Ces molécules ont la capacité de venir tuer les cellules malades de notre corps en pénétrant dans nos globules blancs ».

FranceInter​.fr, 04/05

Des chercheurs Inserm/CNRS/université Clermont Auvergne ont montré chez des souris génétiquement modifiées que le récepteur TGR5 jouait un rôle important dans l’infertilité masculine post-chimiothérapie.

LeQuotidiendumedecin​.fr, 06/05

Reprise du communiqué de presse du 20/05/2022 : « Infertilité : nouvelles pistes pour comprendre les effets délétères de la chimiothérapie »