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Composition des vaccins anti Covid-19 – Diagnostic du cancer de la prostate – Apnée du sommeil – Étude sur la santé en moyenne altitude

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Ce que contiennent les vaccins

« Qu’y a‑t-il dans la fameuse seringue qui nous injecte le vaccin contre la Covid-19 ? », s’interroge Le Parisien. Les vaccins de Pfizer-BioNTech et de Moderna ont pour principe actif l’ARN messager. Pour les vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson, on parle de « vecteurs adénoviraux recombinants non réplicatifs », signale l’immunologue Sophie Lucas (Institut Duve à l’Université de Louvain). Outre un principe actif, les vaccins peuvent contenir, dans certains cas, des adjuvants pour stimuler l’immunité, sauf si « la protéine seule est injectée (…) ou si elle est produite par une cellule qui l’exprime à sa surface (vaccin à ARN) », précise Mathieu Molimard (CHU de Bordeaux). Sophie Lucas insiste sur le fait que les principes actifs du vaccin « sont incapables de se recopier, donc de persister à long terme dans l’organisme ». Les vaccins contiennent aussi des conservateurs. « Dans les deux vaccins à ARN et le vaccin AstraZeneca, on a du saccharose, c’est-à-dire du sucre, souligne Sandrine Sarrazin, chercheuse Inserm au centre d’immunologie de Marseille. Il permet de conserver la formule lyophilisée du vaccin, parce qu’ensuite, quand le vaccin est reconstitué, on ne le garde pas longtemps avant de l’injecter. » Quant aux stabilisateurs (sucres, acides aminés, gélatine ou protéines), ils « empêchent les réactions chimiques de se produire à l’intérieur du vaccin, et les composants du vaccin de se fixer sur le flacon ». Sandrine Sarrazin précise que, dans le cas des vaccins à ARN messager, les lipides jouent ce rôle, et ont une autre fonction : « permettre l’entrée dans la cellule ». La chercheuse de l’Inserm signale un autre élément présent dans les vaccins : les surfactants, qui « permettent au liquide de bien glisser dans la seringue ». Enfin : le diluant, qui fait passer le vaccin d’une poudre à une forme liquide.

Leparisien​.fr, 05/08

L’imagerie médicale et les ARN messagers pour diagnostiquer le cancer de la prostate 

La biopsie est incontournable pour déceler les cancers de la prostate, notamment lorsqu’une intervention chirurgicale est envisagée. Elle seconde le toucher rectal et le dosage du PSA (antigène prostatique spécifique), une procédure qui rebute les patients. Pourtant le cancer de la prostate constitue la première cause de mortalité chez les plus de 70 ans. Le Dr Rodolphe Gombergh, créateur d’un centre de radiologie et de recherche dans le 17e arrondissement à Paris, étudie une piste susceptible de révolutionner le diagnostic de ce type de cancer : l’imagerie médicale de pointe couplée aux ARN messagers. L’IRM multiparamétrique permet de « se déplacer en 3D dans la prostate, et déceler les anomalies », précise Le Figaro. Le Dr Gombergh travaille depuis 2008 sur l’IRM de la prostate, « mais aussi sur une nouvelle technique qui commençait à faire son apparition : le PCA3. Il s’agit d’un dosage urinaire effectué après un petit massage prostatique. Une sorte de biopsie liquide. Il est aujourd’hui remplacé par le SelectMDx, un nouveau test de biomarqueur urinaire simple » et très précis. Le Dr Gombergh utilise des marqueurs réalisés à partir des ARN messagers.

Le Figaro Magazine, 06/08

En bref

L’Inserm dénombre, chez les plus de 65 ans, au moins 30 % de Français concernés par l’apnée du sommeil. Ce phénomène, qui peut entraîner des complications cardiovasculaires – mortelles dans le pire des cas, est favorisé par le surpoids et le diabète. La revue European Respiratory a récemment publié une étude défendant l’idée que le Sahos (syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil) pouvait être lié à la sédentarité. Pourquoidocteur rapporte qu’« un travail plus sédentaire augmente le risque de 49 % de développer une apnée du sommeil », et que « regarder la télévision plus de quatre heures par jour accroît le risque de 78 % ». 

Pourquoidocteur​.fr, 05/08

Les antennes touristiques d’Auvergne Rhône-Alpes et de l’Isère se sont rapprochées du monde académique, et ont lancé des études analysant l’impact des séjours et des activités en montagne, sur la santé des résidents. Vincent Delaitre, directeur d’Isère Attractivité, évoque ainsi une étude menée depuis janvier avec des chercheurs de l’Inserm Grenoble. Elle porte sur la santé en moyenne altitude, par l’examen des « facteurs qui font que les grandes pathologies que l’on connaît comme les cancers ou l’obésité, sont réduits de 10 à 30 % par rapport à la plaine », indique M. Delaitre.

Latribune​.fr, 05/08