Des cas de variole du singe signalés en Europe
Près d’une dizaine de cas de la variole du singe ont été détectés en Angleterre, tandis qu’un cas suspect a été signalé hier en Île-de-France. Cette maladie infectieuse due à un virus de la famille des orthopoxvirus provoque des symptômes classiques comme des douleurs musculaires et de la fièvre, mais aussi de gros boutons sur la peau. Si certains patients ont dû être hospitalisés en Angleterre, on s’en remet en général bien, assure Aujourd’hui en France, soulignant toutefois que les enfants peuvent développer des formes plus sévères. « Ce virus ne se propage généralement pas facilement entre les personnes », indique l’agence sanitaire britannique UKHSA. Même constat pour le Pr Antoine Gessain, directeur du département épidémiologie et virus oncogène de l’institut Pasteur : « Je ne pense pas qu’il y ait devant nous un risque pandémique de la variole du singe. Dans la majorité des cas, en particulier pour des personnes qui n’ont pas de risques de comorbidité, la maladie n’est pas grave. » Il souligne cependant qu’il n’existe pas de traitement spécifique à ce virus.
Aujourd’hui en France, Libération, 20/05
En bref
Faute de personnel suffisant, des centaines de centres hospitaliers d’urgences seront contraints de fermer, notamment la nuit, cet été, refusant les urgences spontanées des particuliers et n’acceptant que les personnes venues par le 15. Le ministre de la Santé estime que la tension à l’hôpital n’est pas liée à un « problème de salaire » mais à un défaut « d’organisation ». Pour Maxime Lebigot, infirmier et président de l’Association des citoyens contre les déserts médicaux, la crise des urgences est « la conséquence de l’épuisement des soignants des vingt dernières années » et « le coup de grâce, ça a été le Covid. »
Aujourd’hui en France, 20/05
Le Pr Alain Fischer, professeur d’immunologie pédiatrique, chercheur, titulaire de la chaire Médecine expérimentale au Collège de France et membre des Académies des sciences et de médecine en France, est une nouvelle fois distingué. Il se voit décerner la médaille d’or Ernst Jung de médecine. La Fondation Jung pour la science et la recherche (Allemagne), qui l’avait déjà honoré en 1998, justifie cette attribution par « toutes les avancées apportées dans le domaine de l’immunologie clinique à travers ses 40 années de recherche ». Le fondateur de l’institut Imagine (AP-HP, Inserm, Université Paris Cité), déjà honoré par le Japan Prize en 2015, a notamment consacré ses recherches aux solutions thérapeutiques contre les immunodéficiences génétiques.
Le Quotidien du Médecin Hebdo, 20/05
Selon une nouvelle étude réalisée par le Steno Diabetes Center Copenhagen (Danemark), adopter un régime alimentaire végan serait bénéfique en cas de diabète de type 2. Cette alimentation qui consiste à exclure tous les produits d’origine animale (viande, poisson, œufs, lait…) permettrait de perdre du poids et de mieux réguler la glycémie, c’est-à-dire le taux sanguin de sucre. Les chercheurs danois ont passé en revue 11 études antérieures, portant sur un total de 796 participants âgés en moyenne de 48 à 61 ans, et souffrant d’un diabète de type 2 ou d’un surpoids. Ils ont découvert que, par rapport à une alimentation « classique », l’adoption d’un régime alimentaire végan pendant au moins 12 semaines se traduisait par une perte de poids significative (en moyenne : – 7,4 kilos et – 2,8 points d’IMC) et par une glycémie plus faible chez les volontaires.
Topsante.com, 19/05
L’adjointe à la santé de Paris, Anne Souyris, a annoncé qu’un centre de soins pour toxicomanes, dont des consommateurs de crack, ouvrira bientôt dans le 16e arrondissement. Dotée de 35 lits, cette structure sera accueillie dans l’ancien hôpital Chardon-Lagache. Cette nouvelle a aussitôt entraîné une levée de boucliers. Recueillant en quelques heures plusieurs centaines de signatures, une pétition circule déjà pour s’opposer à cette implantation aux abords des écoles et notamment du lycée Jean-Baptiste-Say. Francis Szpiner, le maire du 16e, est également monté au créneau avec l’intention de barrer la route au projet. La population redoute de voir un quartier tranquille et épargné se transformer en zone de deal. Les toxicomanes qui fréquenteront ce futur centre attireront, selon eux, des revendeurs.
Le Figaro, 20/05
