Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Cancer du sein : nouveau médicament bientôt disponible en France – Pédocriminalité – Accidents de la vie courant – Maladies cardio-vasculaires

A+ / A-

Cancer du sein : un nouveau médicament bientôt disponible en France

Le 1er novembre prochain, le Trodelvy, un médicament de Gilead destiné à traiter certains cancers du sein, sera disponible en France alors qu’il est encore en attente de son autorisation européenne de mise sur le marché. Il s’agit du premier produit, hors Covid, à bénéficier de la réforme du mécanisme d’accès précoce au marché pour les médicaments innovants, telle qu’elle avait été préconisée lors du Conseil stratégique des industries de santé (CSIS) du 29 juin dernier à l’Élysée. L’objectif d’un tel mécanisme est de permettre aux patients qui n’ont plus d’alternative thérapeutique, de bénéficier d’une chance supplémentaire sur la base de résultats cliniques positifs d’une molécule, avant même que les autorités européennes aient donné leur feu vert et qu’un prix ait été fixé. Le Trodelvy avait obtenu le feu vert conditionnel des autorités américaines en avril 2020, transformé en autorisation pleine et entière un an plus tard. Il fait passer de 6 à 12 mois la survie des patientes atteintes de cancers du sein dit « triple négatif » (15 % des cas) à un stade avancé. Un dossier d’autorisation a été déposé, en mars dernier, auprès de l’Agence européenne dans le cadre d’une procédure accélérée qui devrait en principe déboucher d’ici à la fin de l’année. Mais Gilead a obtenu le feu vert français en un mois et va pouvoir commercialiser le Trodelvy dès novembre.

Les Échos, 04/10

Pédocriminalité dans l’Église : publication demain de conclusions et préconisations

La commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église catholique doit rendre ses conclusions et ses préconisations mardi 5 octobre. Dirigée par Jean-Marc Sauvé, ancien vice-président du Conseil d’État, elle a mené un travail d’enquête et d’audition des victimes de pédocriminalité. La commission s’est aussi penchée sur la façon dont ces affaires ont été traitées en interne par la hiérarchie et sur les mesures prises depuis vingt ans. Trois enquêtes en sciences sociales ont été menées pour étudier la prévalence de ces actes, le profil des agresseurs et la couverture de la presse, en partenariat avec des institutions de recherche et avec des contrats de recherche ad hoc. L’une, pilotée par l’historien et sociologue Philippe Portier et l’École pratique des hautes études (EPHE), explore les archives, en particulier celles de l’Église. La seconde, dirigée par Nathalie Bajos, de l’Inserm, et menée auprès de 28 000 personnes de plus de 18 ans, cherche à caractériser l’ampleur du phénomène des violences sexuelles dans l’institution catholique, à évaluer sa prévalence et à analyser ses caractéristiques. Une troisième, ethnologique, confiée à Laëtitia Atlani-Duault et la Maison des sciences de l’homme, est réorientée vers une étude du traitement par la presse.

Lexpress​.fr, 01/10, Le Monde, Le Journal du Dimanche, Europe1​.fr, 03/10, Libération, Le Figaro, 04/10

En bref

Le Figaro se penche sur les accidents de la vie courante, qui font 20 000 morts par an, alors que des moyens de prévention existent. « Avec 56 % des accidents de la vie courante qui se produisent à domicile, l’habitat est bien le premier lieu de survenue de ce type d’accidents, mais c’est aussi celui où l’on passe le plus de temps », note le Dr Emmanuel Lagarde, directeur de recherche Inserm et chercheur à l’unité 1219 (université de Bordeaux), qui a suivi une cohorte de 26 000 personnes depuis 2015 (cohorte Mavie). Avec un tiers des accidents qui s’y déroulent, le jardin est responsable de chutes et de chocs. Or le plus gros pourvoyeur de décès est la chute, justement : « 9 000 décès annuels chez les personnes âgées, souvent les plus fragiles d’entre elles », constate le Dr Lagarde.

Le Figaro, 04/10

Les maladies cardio-vasculaires restent sous-diagnostiquées chez les femmes, explique Le Journal du Dimanche. Thierry Drilhon, cofondateur de l’association Agir pour le cœur des femmes, et la cardiologue au CHU de Lille, Claire Mounier-Véhier, ont lancé l’opération Bus du cœur, qui partira de Lille pour un tour de France de la prévention des pathologies cardio-vasculaires, à la rencontre de femmes en situation précaire, pour au moins quatre ans. Alors qu’il touche de plus en plus de femmes, « pour nombre de professionnels et pour le grand public, l’infarctus du myocarde reste considéré comme une maladie d’homme, quinquagénaire bedonnant, fumeur et stressé au travail », déplore un rapport remis en décembre dernier au Haut Conseil à l’égalité femmes-hommes. Résultat : à symptômes égaux, les femmes ont trois fois plus de risques de voir attribuer ces signes à une cause émotionnelle, poursuit le texte. « Elles appellent le Samu en moyenne quinze minutes plus tard que les hommes (…) », déplore Catherine Vidal, rapporteure du document et membre du comité éthique de l’Inserm.

Le Journal du Dimanche, 03/10