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Caféine et mémoire – apprentissage des enfants – rôle des rêves

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Un effet bénéfique de la caféine sur la mémoire ?

Une récente étude de l’Inserm semble confirmer les bienfaits de la caféine sur la mémoire. Sur ce sujet, les mécanismes restaient encore flous et la plupart des travaux « portaient sur des consommations ponctuelles, et non sur une consommation chronique telle qu’on l’observe habituellement », indique David Blum, du centre de recherche Lille neuroscience & cognition. Avec Anne-Laurence Boutillier, du Laboratoire de neurosciences cognitives et adaptatives de Strasbourg et ses équipes, il a donc souhaité confirmer les effets de la caféine en utilisant des modèles animaux. Durant deux semaines, les chercheurs ont administré quotidiennement par voie orale à des souris une dose modérée de caféine. Ils ont ensuite étudié les cellules de l’hippocampe. Ils ont relevé que « la caféine laisse bel et bien des ‘traces’ moléculaires à long terme dans l’hippocampe, notamment sur le plan épigénétique ». Mais surtout, lorsque les souris sont mises dans des situations de « tâches d’apprentissage » « le niveau d’expression des gènes dans l’hippocampe est beaucoup plus fort chez les animaux qui consomment de la caféine régulièrement », notent les scientifiques. Chez la souris, « ces données suggèrent que la caféine agit comme un facilitateur de réponse de l’hippocampe à une tâche mnésique, grâce une action concertée au niveau des cellules neuronales et non neuronales », conclut David Blum. (Destinationsante​.com, 10/08)

En Bref

Dans un entretien accordé au Point, Francis Eustache (unité de recherche Inserm Neuropsychologie et imagerie de la mémoire humaine, Caen), souligne l’importance d’étudier la question de l’apprentissage des enfants en croisant les travaux menés en psychologie cognitive, en psychologie de l’éducation ou encore en psychologie sociale. Selon lui, le but est de mieux tenir compte de l’environnement de l’enfant, de limiter son stress, de favoriser le sommeil. (Le Point, 11/08)

Marianne rapporte que les dernières études scientifiques sur les rêves montrent qu’ils permettent au cerveau de classer et d’assimiler les informations de la journée, mais aussi de se prémunir des dangers à venir ou de rationaliser des peurs. Ils sont indispensables à la régulation des émotions. « Si nous ne pouvons encore avoir de certitudes sur les fonctions des rêves, nous savons que le contenu de la pensée pendant que nous dormons est essentiel à notre équilibre », explique Perrine Ruby, chercheuse à l’Inserm au sein du Centre de recherche en neurosciences de Lyon. (Marianne, 11/08)