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Anticorps monoclonaux contre la Covid-19 – Une bonne quantité de sommeil dès le plus jeune âge protègerait la vision – Développement d’un médicament traitant les troubles liés à l’usage du cannabis

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La piste des anticorps monoclonaux contre la Covid-19

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé, mardi 8 juin, que l’accès aux anticorps monoclonaux serait étendu, le 11 juin, aux patients à risque de complications liées à des comorbidités, quel que soit l’âge, à ceux ayant une infection par le VIH non contrôlée ou au stade sida, et aux enfants dès 12 ans à risque élevé de forme grave de Covid-19, notamment en raison d’une immunodépression sévère. Jusqu’alors, ces traitements, qui miment la réponse immunitaire pour empêcher le virus de pénétrer dans les cellules étaient réservés aux adultes ayant un déficit de l’immunité, aux patients de plus de 80 ans et à ceux à partir de 70 ans présentant certaines comorbidités (obésité, insuffisance respiratoire…). Ces traitements ciblent ainsi la protéine Spike, qui sert au virus à se fixer sur le récepteur d’entrée. Deux bithérapies sont concernées : le cocktail casirivimab et imdevimab, du laboratoire suisse Roche et de la biotech américaine Regeneron – qui avait été médiatisé à l’automne 2020 lorsqu’il a été administré au président des Etats-Unis Donald Trump -, et le cocktail bamlanivimab et etesevimab, de la firme Lilly France. « Nous répondons là à une demande forte des équipes médicales pour traiter des enfants qui sont atteints d’un déficit immunitaire congénital, ou lié à leur traitement (chimiothérapie, greffe de moelle…), et pour répondre à un besoin médical pour d’autres personnes qui n’étaient pas éligibles jusqu’à maintenant », détaille Alban Dhanani, directeur adjoint à la direction médicale chargé des médicaments antiinfectieux et des vaccins à l’ANSM.

Le Monde, 10/06

Une bonne quantité de sommeil dès le plus jeune âge protègerait la vision

Une étude de l’Inserm vient de mettre en évidence un lien entre la quantité de sommeil à 2 ans et l’apparition de troubles de la vision. L’équipe de Sabine Plancoulaine, du Centre de recherche en épidémiologie et statistiques, a travaillé à partir de la cohorte EDEN, réunissant des enfants suivis depuis le dernier trimestre de grossesse jusqu’à l’âge de 5 ans, 10 ans même pour certains. Les chercheurs ont réuni les informations concernant 1 130 enfants. L’étude a montré que la durée moyenne de sommeil nocturne est de 11 h 5 minutes à l’âge de 2 ans, et l’heure de coucher se situe autour de 20 h 36. Les enfants qui dormaient moins de 10 h 45 minutes avaient 43 % de risque supplémentaire de porter des lunettes Tout comme les enfants qui dormaient beaucoup plus que la moyenne. Pour ces derniers, le risque accru était de 49 %. Le temps passé devant les écrans est également un facteur de risque. A 5 ans, le temps moyen est de 1 h 24 minutes quotidiennes. A chaque heure passée devant un écran, le risque pour l’enfant de porter des lunettes augmente de 23 %.

Parents​.fr, Santemagazine​.fr, 09/06

En bref

Aelis Farma vient de signer un accord majeur avec Indivior pour accélérer le développement d’un médicament traitant les troubles liés à l’usage du cannabis. Le laboratoire spécialiste des addictions Indivior va verser 30 millions de dollars à la société de biotechnologies cofondée en 2014 par le docteur et ancien chercheur de l’Inserm, Pier Vincenzo Piazza. L’entreprise, basée au Neurocentre Magendie de l’Inserm à Bordeaux, a levé 11 millions d’euros fin 2019 et développé une première molécule baptisée AEF0117, qui sera d’abord destinée au marché américain. Une fois l’efficacité de la molécule développée par Aelis Farma démontrée, Indivior pourra exercer son option de licence mondiale exclusive moyennant un versement de 100 millions de dollars à la jeune entreprise bordelaise.

Les Echos, La Tribune, 10/06