Alzheimer : adopter les bons réflexes même après 65 ans
Selon une étude, publiée dans le British Medical Journal, adopter les bons réflexes – manger équilibré, « bouger », bannir la cigarette, limiter l’alcool, solliciter ses méninges – réduit proportionnellement le nombre d’années passées avec la maladie d’Alzheimer, alors que la durée de vie moyenne tend à s’allonger. Le travail des chercheurs du Rush Medical University Center à Chicago s’appuie sur les données d’environ 10 000 personnes, âgées de 65 ans et plus quand les scientifiques ont commencé à les suivre. Le style de vie des participants est alors passé au crible sur 5 critères : bonnes habitudes alimentaires, activité physique pratiquée plus de 150 minutes hebdomadaires, stimulation intellectuelle par des lectures, visites de musée, jeux de cartes, etc., consommation d’alcool modérée, absence de tabagisme… Les personnes ayant le mode de vie le plus sain (en réunissant 4 à 5 critères sur les 5 cités précédemment) avaient, à 65 ans, une espérance de vie de 24 ans pour les femmes et 23 ans pour les hommes, dont 11 % et 6 % passés avec une démence, respectivement. A contrario, les participants ne répondant à aucun, ou seulement un critère de prévention, présentaient au même âge 21 et 17 ans d’espérance de vie, dont 19 % et 12 % passés avec une démence. Ce travail « suggère que l’allongement de la vie résultant d’une meilleure hygiène de vie ne s’accompagne pas d’une augmentation des années passées avec la maladie d’Alzheimer », résument les chercheurs.
Le Figaro, 25/04
En bref
Dans son dernier point, samedi 23 avril, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) évoque au moins 169 cas d’hépatite infantile aigüe, répartis dans onze pays du globe. Le Royaume-Uni est le plus touché, avec 114 contaminations : 79 en Angleterre, 14 en Ecosse, et 15 entre le Pays de Galles et l’Irlande du Nord, indique l’OMS. Ailleurs en Europe, des cas ont également été recensés en Espagne (13), au Danemark (6), aux Pays-Bas (4), en Italie (4) mais aussi en Norvège (2). La Roumanie et la Belgique ont indiqué pour leur part une seule infection chacune. La France, longtemps épargnée, a, elle aussi, déclaré deux cas aux alentours de Lyon. Dans un communiqué, Santé publique France a toutefois assuré que la « survenue (…) ne témoigne pas, à ce stade, d’un excès de cas en France » ajoutant que d’autres signalements seraient « probablement à attendre dans les prochains jours ».
Tf1info.fr, 24/04
Une équipe britannique de l’University of Leicester a étudié les données génétiques de plus de 400 000 participants à la UK Biobank. Les chercheurs ont ainsi pu comparer l’état de leurs chromosomes, et plus particulièrement de leurs télomères avec leurs habitudes en matière de marche. Les télomères sont des séquences d’ADN situées à l’extrémité des chromosomes et ayant pour but de préserver l’intégrité du patrimoine génétique. Les chercheurs de l’University of Leicester ont constaté que les participants ayant pour habitude de marcher vite quotidiennement présentaient des télomères plus longs. Selon leurs estimations, « une vie de marche rapide pourrait permettre d’être 16 ans plus jeune – biologiquement parlant – à la quarantaine ».
Destinationsante.com, 22/04
Un cas de contamination à Ebola a été détecté dans une ville du nord-ouest de la République démocratique du Congo où le virus avait causé la mort de 55 personnes en 2020, a‑t-on appris samedi de source officielle. « Il s’agit d’un étudiant de 31 ans, arrivé à l’hôpital le 5 avril et qui est décédé le 21 avril. Des examens du laboratoire à Mbandaka, confirmés par l’Institut national des recherches biomédicales (INRB) de Kinshasa, ont démontré qu’il y avait une importante charge au virus Ebola dans les échantillons », a expliqué Jean-Jacques Mbungani, ministre congolais de la Santé. « Des experts locaux et du ministère suivent déjà environ 74 contacts. Ils pourront arriver à contrôler dans les meilleurs délais cette épidémie », a‑t-il ajouté.
AFP, 23/04
