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Alimentation et espérance de vie ; Nutri-Perso, l’application qui veut rendre le Nutri-Score personnalisable – Les promesses de la thérapie génique – Une cartographie antigénique des variants du SARS-CoV‑2 – Immunothérapie à base de cellules CAR‑T

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Manger plus sainement peut permettre de gagner plusieurs années d’espérance de vie

Dans une étude publiée dans la revue PLOS Medicine, une équipe de l’université de Bergen (Norvège) a établi qu’un « régime optimal » riche en légumineuses, céréales complètes, fruits à coque, et fruits et légumes, et pauvre en viande, pouvait faire gagner plus de dix ans d’espérance de vie à un individu nord-américain aujourd’hui âgé d’une vingtaine d’années (10,7 ans pour une femme, 13 ans pour un homme) par rapport à un régime alimentaire occidental moyen, où la consommation de féculents, produits laitiers et viande est plus importante. Les auteurs ont travaillé à partir de la base de données du Global Burden of Disease (GBD, la « charge mondiale des maladies »), un programme mondial de recherche en épidémiologie de l’Institute for Health Metrics and Evaluation à Seattle (Etats-Unis), auquel collaborent 7 000 chercheurs dans le monde. « L’existence d’un effet progressif est l’un des messages intéressants à retenir de cette étude : ce n’est pas tout ou rien, observe Mathilde Touvier, directrice de l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (EREN, Inserm-Inrae-CNAM-université Paris-XIII), qui n’a pas participé à ces travaux. Si on part d’une consommation de zéro fruit et légume, à chaque portion ajoutée, on a un bénéfice pour la santé. »

Lemonde​.fr, 08/02

En bref

La Croix se penche sur la thérapie génique, « une source d’espoir encore mal connue ». Le quotidien indique que les équipes françaises de l’Institut Imagine de l’hôpital Necker et du laboratoire Généthon progressent à grands pas sur plusieurs thérapies géniques, avec des résultats prometteurs pour les maladies du sang comme la drépanocytose. Un tout premier essai clinique pour la drépanocytose a été mené à l’hôpital Necker, à Paris, sur trois patients. Les résultats, publiés fin janvier dans la revue Nature Medicine, montrent une guérison complète chez deux d’entre eux, sans crise durant les quatre ans post-traitement. « Un autre essai clinique avec quatre patients est en cours, et nous poursuivons les travaux pour comprendre pourquoi le niveau de correction n’est pas identique chez les trois premiers », détaille Marina Cavazzana, spécialiste en biothérapie à l’Institut des maladies génétiques (Imagine).

La Croix, 09/02

A l’occasion de la Journée internationale de l’épilepsie, qui aura lieu le 14 février, l’association Épilepsie France promeut une campagne nationale, avec pour thème « L’épilepsie, parlons-en ! », qui a pour objectif de combattre la méconnaissance, les préjugés et les non-dits autour cette pathologie fréquente. Selon les données d’Épilepsie France et de l’Inserm, on compte 50 millions de personnes épileptiques dans le monde, 650 000 en France ; environ 50 syndromes épileptiques sont recensés ; et un tiers des crises ne répondent pas à un traitement.

Egora, 07/02

La Tribune présente Nutri-Perso, « cet « alter ego » lyonnais qui veut rendre le Nutri-Score « personnalisable » et plus digeste ». Le lyonnais My Label entend personnaliser le Nutri-Score gouvernemental à travers le Nutri-Perso en y ajoutant des variables, comme la qualité nutritionnelle, respect des conditions de travail, bien-être animal, impact carbone, présence d’OGM, de pesticides ou d’huile de palme… L’application compte déjà à ce jour près de 75.000 téléchargements, « dont les deux tiers ont déjà choisi de la conserver, sur leur téléphone, dans la durée », souligne la jeune pousse. Depuis janvier 2022, le Nutri-Perso a ajouté une fonction permettant à chaque utilisateur de renseigner également son âge et son sexe. Après avoir scanné un aliment, l’application lui indiquera alors « la qualité nutritionnelle des produits en l’adaptant à son sexe, son âge et à la portion moyenne réellement consommée », avec un nouveau score personnalisé de 0 à 100 et retranscrit sous la forme d’un pictogramme de cinq couleurs.

La Tribune, 09/02

Lire le communiqué de presse du 17/09/20 : La consommation d’aliments moins bien classés au moyen du Nutri-Score associée à une mortalité accrue

S’appuyant sur l’analyse des données issues d’un réseau de laboratoires européens et américains, l’équipe de Derek Smith, bio-informaticien, qui dirige le laboratoire sur l’évolution des pathogènes de l’université de Cambridge, au Royaume-Uni, vient de dresser une cartographie antigénique des variants du SARS-CoV‑2, permettant de réfléchir aux stratégies de vaccination tout en contribuant à la compréhension de l’évolution du virus. Dans un entretien au Monde, Derek Smith décrit comment les cartes antigéniques utilisées pour affiner la composition des vaccins grippaux pourraient être transposé à la Covid-19. Selon lui, « l’enjeu des vaccins est qu’ils induisent l’immunité la plus large ».

Le Monde, 09/02

Deux patients ayant bénéficié d’une immunothérapie à base de cellules CAR‑T, qui avait induit en 2010 une rémission de leur leucémie chronique, sont toujours indemnes de la maladie dix ans plus tard, conclut une étude publiée dans Nature. Cette immunothérapie consiste à modifier génétiquement des cellules immunitaires du patient – des lymphocytes – et à les lui réinjecter afin qu’elles attaquent les cellules tumorales. Carl June (université de Pennsylvanie), pionnier de cette stratégie, et ses collègues ont constaté que ces lignées cellulaires avaient évolué mais conservé leur virulence vis-à-vis de leurs cibles potentielles.

Le Monde, 09/02