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9 millions de morts par an dans le monde à cause de la pollution – Alzheimer : rôle de l’obésité et la sédentarité – Vaccination contre la Covid-19 – Nouveau test pour détecter les troubles du spectre autistique.

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9 millions de morts par an dans le monde à cause de la pollution

Neuf millions de personnes meurent chaque année dans le monde à cause de la pollution, parce qu’elles sont exposées à un air, à une eau ou à des sols contaminés par des substances toxiques révèle une étude publiée dans la revue The Lancet Planetary Health. Un décès sur six (16 %) est ainsi attribuable à la pollution, ce qui en fait le facteur de risque environnemental numéro un en termes de maladies et de décès prématurés : c’est trois fois plus que les morts cumulés des suites du sida, de la tuberculose et du paludisme. Fruit de la collaboration d’une trentaine de chercheurs internationaux au sein de la commission « pollution et santé » du Lancet, cette étude tente d’évaluer l’impact global de toutes les formes de pollution. C’est seulement la deuxième édition de ce rapport après une première publication en 2017. Cette estimation se fonde sur l’analyse des données du Global Burden of Disease (« charge mondiale des maladies »), un programme international de recherche en épidémiologie piloté par l’Institute for Health Metrics and Evaluation (Seattle, États-Unis), auquel collaborent quelque 7 000 chercheurs. Si aucune région du monde n’est épargnée, ce sont bien les pays pauvres qui paient le plus lourd tribut : plus de 90 % des décès sont concentrés dans des pays à revenus faibles et moyens. L’Asie du Sud (Inde, Pakistan, Bangladesh…) est particulièrement touchée. La pollution de l’air (extérieur et intérieur) est le premier facteur de risque : elle représente environ 75 % des décès. L’exposition aux particules fines et autres oxydes d’azote est ainsi à l’origine de 6,7 millions de morts prématurés chaque année. Un chiffre en hausse (+ 200 000) par rapport à l’estimation de la première étude.

Le Monde, 19/05

Alzheimer : le rôle de l’obésité et la sédentarité

Des chercheurs américains, dont les travaux sont publiés dans JAMA Neurology, se sont penchés sur les facteurs de risque modifiables, ceux sur lesquels il est possible d’agir afin d’augmenter les chances d’échapper à la maladie d’Alzheimer. Ils ont étudié les données médicales de plus de 378 000 personnes âgées de 18 ans au minimum. Ils se sont intéressés à leur activité physique, leur santé mentale, leur niveau d’éducation, leur poids, leur rapport à la cigarette, etc. D’après leurs conclusions, la maladie d’Alzheimer et les démences apparentées à celle-ci sont associées à huit facteurs de risque modifiables. Les trois plus importants sont l’obésité au milieu de la vie, donc vers la quarantaine, l’inactivité physique et un faible niveau d’éducation. L’ensemble de ces facteurs de risque étaient plus fréquents chez les hommes que chez les femmes. Concernant l’obésité, elle touchait 17,7 % des personnes atteintes d’Alzheimer dans l’étude. « Les stratégies de réduction du risque d’Alzheimer seraient sûrement plus efficaces si elles ciblaient des personnes à haut risque et si elles prenaient en compte le profil selon les facteurs de risque », concluent les auteurs de cette recherche.

Pourquoidocteur​.fr, 18/05

En bref

Les autorités ne parlent quasiment plus de la vaccination contre la Covid-19 depuis plusieurs semaines, laissant parfois penser qu’elle n’est plus d’actualité. Or, « à ce jour, le taux [de vaccination] n’est pas optimal chez les plus de 80 ans, et très faible chez les plus de 60 ans », souligne le Pr Yves Buisson, président de la cellule Covid à l’Académie nationale de médecine. Jacques Battistoni, le président du syndicat MG France, indique : « A moins d’un nouveau variant très différent, la question de la vaccination, si elle resurgit, n’interviendra pas avant l’automne. Ce qui se dessine, c’est une troisième dose de rappel pour les personnes à risque, et une deuxième dose de rappel pour les autres. »

La Croix, 19/05

Challenges note qu’un nouveau test fondé sur cinq critères de communication sociale mesurés à l’âge de 12, 18 et 24 mois permet de savoir si un enfant est atteint ou non de troubles du spectre autistique dans plus de huit cas sur dix, selon une étude de l’Université de La Trobe (Australie) menée auprès de plus de 13 000 enfants.

Challenges, 19/05