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Des fourmis capables de détecter les cancers – Bioclusters de dimension mondiale – Les instituts de recherche mobilisés pour l’Ukraine – Endométriose – Xénogreffe : décès du patient greffé d’un cœur de porc deux mois après l’opération

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Des fourmis capables de détecter les cancers

Des chercheurs du CNRS, de l’Université Sorbonne Paris Nord, de l’Institut Curie et de l’Inserm ont repéré une espèce de fourmis dont l’odorat est particulièrement développé – les Formica fusca -, leur permettant de pouvoir différencier des cellules humaines cancéreuses à des cellules saines. Le résultat de leur recherche est publié dans la revue Science. Les scientifiques ont effectué des tests avec 36 fourmis. Dans un premier temps, les spécialistes ont exposé les fourmis à l’odeur d’un échantillon de cellules cancéreuses humaines. Cette odeur a été par la suite associée à une récompense de solution sucrée. Dans un second temps, les chercheurs ont exposé les fourmis à deux odeurs différentes. L’une était une nouvelle odeur et la seconde était celle des cellules cancéreuses. Une fois ce test réussi, les chercheurs ont exposé les fourmis à différentes cellules cancéreuses. Après un apprentissage, les formica fusca sont capables de détecter les composés organiques volatils émis par les cellules cancéreuses. Avant d’être utilisée à grande échelle, « l’efficacité de cette méthode doit être évaluée grâce à des tests cliniques sur un organisme humain complet », rappelle le CNRS. « Mais cette première étude montre le potentiel élevé des fourmis, capables d’apprendre très rapidement, à un moindre coût, tout en étant efficaces ».

Relaxnews, Lequotidiendumedecin​.fr, 09/03

En bref

Dans le cadre du plan Innovation Santé 2030, Emmanuel Macron avait annoncé, en juin 2021, la création de trois bioclusters de dimension mondiale, pour une enveloppe de 300 millions d’euros, rappelle La Tribune. Le premier en oncologie a déjà été attribué à Paris-Saclay. Le deuxième, spécialisé en immuno-infectiologie, intéresse particulièrement la Région Auvergne Rhône-Alpes, tandis que le troisième reste encore à définir. La Région Auvergne Rhône-Alpes se prépare et part en conquérante en fédérant autour d’elle les acteurs de la santé, avec en « catalyseur », le pôle de compétitivité Lyonbiopôle. « La Région Auvergne Rhône-Alpes est un endroit idéal pour travailler sur cette articulation entre académique et industriels », atteste Yazdan Yazdanpanah, président de l’Anrs MIE mais également directeur de l’Institut d’immunologie, inflammation, infectiologie et microbiologie à l’Inserm et chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital Bichat à Paris. « Au niveau de l’Inserm, on appuie ce projet, parce qu’on pense qu’il est important pour la France. »

La Tribune, 10/03

« Les instituts de recherche européens et français se mobilisent pour l’Ukraine », titre Sciencesetavenir​.fr. Affirmant leurs soutiens aux scientifiques ukrainiens, ils mettent fin à de nombreuses collaborations avec la Russie. La majorité des organisations condamne l’invasion russe et interrompt toute collaboration avec Moscou, comme l’Inserm, l’institut Pasteur ou encore l’INRAE. Le CNRS « annule tous les évènements à venir impliquant la Russie », le CERN « suspend le statut d’observateur de la Russie auprès du Conseil » et l’ANR « suspend le partenariat avec la Russian Science Foundation et ne financera pas les projets associant des laboratoires russes ou biélorusses ».

Sciencesetavenir​.fr, 09/03

Lire l’article publié sur Inserm Pro : « L’Inserm solidaire de l’Ukraine »

Le Monde publie des témoignages de patientes atteintes d’endométriose. Ces dernières racontent, sans tabou, leurs douleurs quotidiennes, l’errance médicale et le manque d’écoute. Il faut en moyenne sept ans pour que le diagnostic soit posé. Le président de la République a lancé, le 11 janvier, une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose. Dans sa stratégie de lutte contre la maladie, le gouvernement a promis d’allouer plus de 20 millions d’euros à la recherche et de mieux former les étudiants et professionnels de santé à cette pathologie.

Le Monde, 10/03

Lire le dernier C’est dans l’air : « Endométriose : point d’étape sur les recherches en cours à l’Inserm »

L’Institut du thorax, à Nantes, ouvre la voie à de nouvelles perspectives thérapeutiques pour les maladies cardiovasculaires et métaboliques, dont le diabète de type 2, dont souffrent les personnes obèses. Ces travaux, publiés récemment dans la revue Cell Reports montrent, pour la première fois, l’importance des connexions entre les compartiments cellulaires de l’adipocyte, cellule du tissu adipeux, pour assurer son bon fonctionnement. Au sein de l’équipe « maladies cardiométaboliques » de l’institut, le chercheur Xavier Prieur s’est intéressé à une maladie rare, la lipodystrophie généralisée, qui se caractérise par une absence de tissu adipeux. Or, les patients touchés développent les mêmes maladies que les sujets obèses. Il se trouve que la lipodystrophie est causée par des mutations d’une protéine des adipocytes, la seipine dont la fonction était jusque-là inconnue. Les individus dépourvus de seipine voient leur tissu adipeux dégénérer rapidement.

Les Echos, 10/03

Le premier patient au monde à avoir reçu une greffe de cœur d’un porc génétiquement modifié est décédé deux mois après son opération, a annoncé mercredi l’hôpital de l’Université du Maryland, aux Etats-Unis, où il était pris en charge. David Bennett, 57 ans, est mort mardi, après que son état « a commencé à se détériorer il y a plusieurs jours, a déclaré l’hôpital dans un communiqué. Lorsqu’il est devenu clair qu’il ne se remettrait pas, des soins palliatifs lui ont été prodigués ».

Libération, 10/03