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Usage thérapeutique du cannabis – Vaccin contre la Covid-19 – Dossier sur le sucre – L’intestin, deuxième cerveau – Manger sain

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Expérimentation de l’usage thérapeutique du cannabis à partir de mars

Voté en 2019, l’usage thérapeutique du cannabis doit être expérimenté auprès de 3 000 patients français à partir du mois de mars, indique Libération. La plante a été récemment sortie par l’ONU de sa liste des stupéfiants les plus dangereux. Le quotidien souligne que la France accuse, dans ce domaine, un retard conséquent. Dès 2003, les Pays-Bas avaient permis aux personnes atteintes de la sclérose en plaques, du cancer ou encore du sida de se procurer des médicaments à base de cannabis. La phase de test française devrait concerner 3 000 patients pour une durée de deux ans, alors que les scientifiques estiment à près de 700 000 les patients français éligibles aux traitements à base de cannabis. Cinq maladies ont été retenues pour le projet : les douleurs neuropathiques réfractaires aux thérapies accessibles, certaines formes d’épilepsie pharmaco-résistantes, certains symptômes rebelles en oncologie, les situations palliatives et enfin la spasticité douloureuse de la sclérose en plaques ou d’autres pathologies du système nerveux central.

Libération, 27/01

Délai entre l’administration de deux doses de vaccin contre la Covid-19

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a décidé hier d’aller contre l’avis de la Haute Autorité de santé (HAS) qui avait recommandé samedi de doubler le délai entre l’administration de deux doses de vaccin contre la Covid-19 pour vacciner plus de monde très vite. La HAS avait considéré comme une « option raisonnable » de faire passer de 3 – 4 semaines à 6 semaines avant d’administrer la deuxième dose du vaccin Pfizer-BioNTech ou Moderna contre le Covid. Olivier Véran a préféré se fier à l’appel à la prudence d’Alain Fischer, qui préside le Comité d’orientation de la stratégie vaccinale.

Les Echos, La Croix, Libération, Le Parisien, 27/01

En bref

Le Figaro Santé publie un grand dossier sur le sucre. Le journal explique qu’il est « à consommer avec modération ». Le sucre perturbe en effet notamment le microbiote. « (…) L’abondance de sucres va faire émerger les bactéries qui « se nourrissent » de sucre au détriment d’autres micro-organismes. Cette perte de diversité va générer un profil de microbiote pro-inflammatoire, qui va produire des molécules de l’inflammation classées pro-oxydantes », explique le Pr Rémy Burcelin, directeur de l’unité Inserm U 1048, hôpital Rangueil et université Paul-Sabatier, à Toulouse. Cette inflammation à bas bruit favorise l’obésité et l’insulino-résistance préalable au diabète, mais aussi de nombreuses autres maladies inflammatoires, voire des complications cardio-vasculaires, hépatiques et rénales.

Le Figaro Santé, 01/02

Des chercheurs de l’Institut national de la recherche en agriculture, alimentation et environnement (Inrae) et de l’AP-HP comptent faire appel, dès ce printemps, à 100 000 Français pour échantillonner de façon représentative les bactéries qui peuplent nos intestins, afin de mieux comprendre notre deuxième cerveau. Ce projet, appelé French Gut, vise à avoir une image représentative des bactéries qui nous peuplent en fonction de l’âge, du sexe, du lieu de vie de sujets sains mais aussi de sujets avec des problèmes de santé.

Francetvinfo​.fr, 28/01

Science & Vie consacre son Hors-Série au thème : « Manger sain. Notre assiette au crible de la science ». Alors que les liens entre alimentation et santé sont de mieux en mieux documentés, les recommandations des autorités évoluent au rythme des découvertes. Il s’agit d’un vrai casse-tête, entre injonctions sanitaires et enjeux économiques, explique le mensuel. Walter Willet, professeur d’épidémiologie et de nutrition, école de santé publique d’Harvard, souligne : « La consommation de viande rouge et de sucre devra être réduite de plus de 50 % d’ici à 2050 ».

Science et Vie, Hors-Série, 01/02