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Covid-19 : vaccination des adolescents, port du masque dans les établissements soumis au pass sanitaire

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Covid-19 : vaccination des adolescents

En France, la vaccination avec le produit Pfizer est ouverte aux 12 – 17 ans depuis le 15 juin, et 52 % d’entre eux ont déjà reçu leur première injection, indique Le Figaro. En donnant son feu vert fin juillet à l’utilisation du vaccin Moderna (accessible chez les généralistes) pour cette population, la Haute Autorité de santé a rappelé que la priorité était d’« obtenir un niveau de couverture élevé dans l’ensemble des classes d’âge » afin de limiter les risques de transmission du virus. Mais cet objectif collectif n’est pas suffisant pour certains parents. Pour les pédiatres, toutefois, l’heure n’est plus aux tergiversations. Dans un communiqué publié le 22 juillet dernier, le Conseil national professionnel de pédiatrie se dit en faveur de la vaccination des 12 – 17 ans, jugeant la balance bénéfice-risque favorable. S’ils développent peu de formes graves de la maladie, les jeunes n’en sont pas complètement exemptés, à commencer par ceux présentant des comorbidités : environ 300 adolescents ont en effet été admis en réanimation depuis le début de la pandémie, 10 sont décédés. Et si aucune étude ne prouve que le variant Delta est plus dangereux pour les jeunes, vu que les contaminations augmentent, les hospitalisations aussi : aux Etats-Unis, elles ont été multipliées par cinq chez les mineurs depuis début juillet. L’Inserm explique sur son site que « l’ARN injecté via le vaccin n’a aucun risque de transformer notre génome ou d’être transmis à notre descendance dans la mesure où il ne pénètre pas dans le noyau des cellules ».

Le Figaro, 18/08

Lire le Canal Détox du 14/12/20 : Les vaccins à ARNm susceptibles de modifier notre génome, vraiment ?

En bref

Les supporters n’ont pas caché leur joie de retrouver les stades de Ligue 1 de football, souligne L’Equipe. Si la France fait à ce jour partie d’une minorité de pays européens à permettre aux clubs de remplir leur stade à 100 %, elle exige en retour des supporters (depuis le 21 juillet) la présentation du pass sanitaire. Plusieurs médecins préconisent également le port du masque dans toutes les enceintes pour limiter les contaminations. « Avoir imposé le pass sanitaire dans les stades est incontestablement une bonne chose car cela a incité les supporters à se faire vacciner, analyse le Dr Jean-Paul Hamon, président d’honneur de la Fédération des médecins de France. Le problème c’est que, parmi les tests antigéniques et PCR, il y a pas mal de faux négatifs. Et, par ailleurs, des gens vaccinés peuvent quand même être infectés et transmettre à leur tour le virus (…) ». Dominique Costagliola, directrice de recherche à l’Inserm, est également favorable au maintien du port du masque dans les établissements soumis au pass sanitaire : « C’est une mauvaise idée [de ne plus imposer le port du masque]. Il faudrait avoir ceinture et bretelles pour essayer de combattre cette épidémie, et pas enlever certaines mesures quand on en met d’autres en place ».

L’Equipe, 18/08