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Crise cardiaque et activité physique – Covid-19 : vaccination des adolescents, un test pour mieux identifier les sujets contagieux et ceux à risque de développer une forme sévère – Ebola, un nouveau cas détecté à Abidjan

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Crise cardiaque : réduction du risque de décès grâce à l’activité physique

Des chercheurs démontrent, dans Neurology, que l’activité physique permet aux victimes d’une crise cardiaque de mieux récupérer. « L’infarctus peut entraîner une insuffisance cardiaque, et des troubles du rythme cardiaque qui font courir un risque de mort subite », précise l’Inserm. Pour diminuer ces risques, les auteurs de cette nouvelle recherche suggèrent de faire de l’exercice. « Notre étude montre que faire un minimum d’activité physique peut réduire la mortalité sur le long terme, quelle qu’en soit la cause, chez les survivants d’un infarctus », concluent les chercheurs. Ces résultats ont été obtenus en observant l’état de santé de près de 100 000 personnes, dont une partie avait eu un infarctus. Les participants ont renseigné eux-mêmes la quantité d’exercice physique réalisée chaque semaine en répondant à un questionnaire. Tous ont été suivis pendant plusieurs années, quatre ans et demi en moyenne.

Pourquoidocteur​.fr, 13/08

Lire le dossier du 05/07/17 actualisé le 09/07/2019 : « Infarctus du myocarde, quand le cœur est privé d’oxygène »

Covid : un test pour mieux détecter le risque de développer une forme grave grâce à un nouveau marqueur

Un nouveau test mis au point par des équipes françaises propose d’évaluer la réponse antivirale interféron de type I (IFN‑I) au niveau nasal. En effet, l’interféron de type I constitue un marqueur d’une infection active. Les services cliniques des Hospices Civils de Lyon et du CHU de Saint-Étienne, des chercheurs de l’Université Claude Bernard Lyon 1, d’Université de Paris, de l’Inserm, du CNRS, et de l’ENS de Lyon au Centre International de Recherche en Infectiologie (équipes VirPath, LYACTS, GIMAP) et du laboratoire commun des Hospices Civils de Lyon – bioMérieux en collaboration avec les équipes AP-HP, Inserm, Université de Paris à l’institut des maladies génétiques Imagine (hôpital Necker enfants malades – AP-HP) ont observé que la « réponse IFN‑I nasale était proportionnelle à la quantité de virus, elle-même liée au risque de transmission ». L’utilisation de ce test pourrait donc permettre d’identifier « des patients à risque de transmission du virus, et réciproquement aider à éviter les mesures de quarantaine aux patients qui ne représenteraient pas ou plus une source possible de contamination ». « S’il y a un peu de virus et pas d’IFN‑I dans votre prélèvement, vous avez été malade mais n’êtes plus contagieux », décrit le Dr Sophie Trouillet-Assant, chercheuse associée signataire de l’étude. « A l’inverse, s’il y a une grande quantité de virus et d’IFN‑I, cela plaide en faveur d’un isolement ».

Le telegramme​.fr, 12/08

Lire le communiqué de presse du 11/08/21 : « Covid-19 : un test pour mieux identifier les sujets contagieux et ceux à risque de développer une forme sévère »

En bref

Plus d’un tiers des parents d’adolescents sont défavorables à leur vaccination contre la Covid-19 et près de deux tiers des parents d’enfants de 6 à 12 ans. Plus de huit parents d’enfants de moins de 6 ans sur dix sont contre, selon les premiers résultats de l’enquête Slavaco qui s’est déroulée entre le 13 et le 22 juillet 2021. Logiquement, « les déjà vaccinés et ceux qui ont l’intention de le faire sont beaucoup moins défavorables à la vaccination pour toutes ces tranches d’âge », note le sociologue Jeremy Ward (Inserm), en charge de cette enquête. La vaccination des moins de 12 ans n’est pas (encore) à l’ordre du jour en France. « Proportionnellement, on voit arriver davantage de jeunes dans les hôpitaux, car ils sont moins vaccinés, mais cela ne veut pas dire que le variant Delta est plus dangereux pour eux », explique le virologue Jean-Michel Pawlotsky.

MediaPart​.fr, 13/08

Lire le Canal Détox du 23/03/21 : « Vacciner les enfants pour lutter contre la pandémie, vraiment ? »

Lire le communiqué de presse du 11/08/21 : « Etude ComPaRe : un patient sur douze hésitant à se faire vacciner change d’avis après avoir consulté des informations sur les bénéfices et les risques des vaccins »

Un cas d’Ebola a été détecté dans la capitale économique ivoirienne Abidjan, le premier depuis 1994, près de deux mois après l’annonce de la fin de l’épidémie de 2021 en Guinée voisine, ce qui est « extrêmement préoccupant », selon l’OMS. La jeune fille infectée âgée de 18 ans de nationalité guinéenne, qui avait quitté la ville de Labé en Guinée par la route, était « arrivée en Côte d’Ivoire le 11 août ». « Il s’agit d’un cas isolé et importé », a assuré le ministre, Pierre Demba, ajoutant que la patiente était « actuellement en isolement et prise en charge au centre de traitement des maladies hautement épidémiques du CHU de Treichville », à Abidjan. Selon le ministre, la Côte d’Ivoire dispose de vaccins contre Ebola et « procèdera à la vaccination des groupes cibles, personnel de santé de première ligne, contacts immédiats de la patiente, forces de sécurité à nos frontières ».

AFP, 15/08

Lire le communiqué de presse du 02/03/21 : « Survivants d’Ebola : des séquelles encore présentes quatre ans après avoir été déclarés guéris »