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Covid-19 : Peu d’effets indésirables graves des vaccins, reconfinement, circulation du virus, site anti « fake news » – cancer – dépression

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Peu d’effets indésirables graves des vaccins contre la Covid-19

Moins d’un mois après le lancement de la campagne vaccinale française contre la Covid-19, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient de publier son premier rapport de pharmacovigilance. Les conclusions de ce premier point d’étape sont plutôt rassurantes. « C’est un vaccin pour lequel on a finalement recueilli très peu d’effets indésirables au regard du nombre de personnes à qui il a été injecté », indique le Dr Joëlle Micallef, responsable du centre de pharmacovigilance de Marseille, l’un des deux centres régionaux référents sur le sujet en France. Les données traitées dans le rapport portent sur les quelque 388 730 Français vaccinés entre le 27 décembre et le 15 janvier, essentiellement avec le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTEch, les livraisons du vaccin Moderna n’ayant commencé que le 11 janvier. Les signalements remontés par les soignants et triés par l’ANSM font état de 135 cas d’effets indésirables, dont 113 (83,7 %) non graves.

Le Figaro, 23/01

L’exécutif prépare un reconfinement

Face à la persistance de l’épidémie de Covid-19 et à la menace d’une accélération des contaminations due aux « variants », plusieurs sources haut placées au sein de l’exécutif ont assuré samedi au Journal du Dimanche que « la décision [d’un reconfinement] est sur le point d’être prise », seuls le calendrier et les modalités restant en débat. Comme l’an dernier en mars et octobre, Emmanuel Macron devrait l’annoncer en personne aux Français dans une déclaration télévisée – la date de mercredi, jour du prochain conseil de défense, est évoquée, pour une entrée en vigueur du dispositif avant la fin de la semaine, et « au moins pour trois semaines », selon un ministre important. Anticipant le choc que cette annonce risque de provoquer parmi la population, le gouvernement réfléchit à la meilleure formule pour cette troisième phase de confinement à venir. En France, où l’on dénombrait 24 000 nouveaux cas le 23 janvier, le couvre-feu à 18 heures semble avoir eu un effet positif dans les 15 départements qui y ont été soumis les premiers (une baisse de 10 % à 15 % des contaminations y a été enregistrée), mais les dernières projections de l’Inserm et de l’institut Pasteur, scrutées par l’Elysée, font redouter une hausse exponentielle des infections, principalement à cause des « variants » anglais et sudafricain.

BFM Business, C News, 22/01, Le Parisien, 23/01, Le Journal du Dimanche, France Inter, 24/01, Le Figaro, La Croix, Les Echos, 25/01

En bref

Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, Yves Lévy, ancien PDG de l’Inserm, directeur de l’Institut de recherche vaccinale (VRI) au CHU Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne), spécialiste du système immunitaire, estime que « le virus [Covid-19] pourrait circuler pendant des années ». Et d’ajouter : « Je me méfie de la pensée magique selon laquelle le virus va se fatiguer à l’été ».

Le Journal du Dimanche, 24/01

Les Echos brossent le portrait de « quatre chercheuses engagées à suivre en 2021 ». Parmi ces chercheuses, figure Claire Wyart, directrice de recherche à l’Inserm. Elle s’est lancée dans un projet ambitieux, explique le journal, en parallèle de ses recherches : elle a cofondé Adiós Corona, un site destiné au grand public qui vise à lutter contre les « fake news » sur le coronavirus et à informer sur l’avancement des connaissances scientifiques. Les Echos expliquent que des dizaines de chercheurs contribuent bénévolement à l’enrichissement du site, traduit en 11 langues.

Les Echos, 25/01

Dans un entretien accordé à La Croix, Mathilde Touvier, directrice de l’équipe de recherche en épidémie nutritionnelle à l’Inserm, explique : « Globalement, nous avons démontré un lien entre une consommation accrue de produits ultra-transformés et un risque de cancer, de maladies cardio-vasculaires, de symptômes dépressifs et troubles digestifs ». Et d’ajouter : « Nous avons lancé, en 2020, un programme de recherche qui permettra de quantifier les apports en additifs, et comprendre ceux qui sont les plus consommés en France en étudiant l’alimentation précise d’un panel de personnes. Nous pourrons ainsi faire des liens entre l’exposition à certains additifs et le développement de pathologies ».

La Croix, 25/01

Les Echos rendent compte des travaux de chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et du CNRS sur des souris montrant le rôle de premier plan du microbiote intestinal dans la dépression. Les expériences menées permettent d’expliquer pourquoi 30 % des dépressifs ne réagissent pas aux antidépresseurs conventionnels.

Les Echos, 25/01