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Covid-19 : vaccination des 12 – 17 ans, des patients plus jeunes en soins intensifs, hausse des admissions à l’hôpital – Hépatites virales – Perturbateurs endocriniens

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La vaccination des 12 – 17 ans : un enjeu crucial pour l’immunité collective

La vaccination des 12 – 17 ans, qui devrait s’accélérer après les annonces de Jean-Michel Blanquer, est un enjeu crucial pour l’immunité collective. Au 25 juillet, 31,8% des 12 – 17 ans avaient reçu au moins une dose de vaccin, selon les données de Santé publique France. 11,6 % étaient complètement vaccinés. Les adolescents constituent la tranche d’âge qui se vaccine le plus ces dernières semaines. Probablement par crainte d’un essoufflement et d’un futur « effet plafond », le gouvernement veut trouver un moyen de faire perdurer la dynamique. A ce jour, 3,5 millions d’adolescents sur les 5 que compte le pays n’ont pas commencé leur parcours vaccinal. « Il faut accélérer la vaccination des 12 – 17 ans dès maintenant », sommait déjà le Conseil scientifique dans son avis du 6 juillet. Jugeant la stratégie de dépistage « peu réaliste » dans les établissements du secondaire, les experts recommandaient de favoriser la vaccination au point d’en faire une « priorité ». Selon eux, la vaccination des jeunes jouerait un rôle central pour leur « santé mentale » en « limitant la nécessité de restrictions d’activité » collective, elle contribuerait « de façon importante au contrôle de l’épidémie », et limiterait les dégâts dans les services hospitaliers. Dans des travaux publiés il y a un mois, l’équipe de Vittoria Colizza, à l’Inserm, estimait que la vaccination des 12 – 17 ans présentait l’avantage de « réduire considérablement la pression sur le système de santé ». A titre d’exemple, si 70 % des 18 à 59 ans et 90 % des plus de 60 ans sont vaccinés, la vaccination de 50 % des adolescents pourrait réduire le pic d’hospitalisations de 33 % à 53 %.

Libération, 28/07

Les médecins constatent que les malades en soins intensifs sont bien moins âgés que lors des précédentes vagues

Alors que les admissions augmentent depuis dix jours dans les hôpitaux, les médecins constatent que les malades en soins intensifs sont bien moins âgés que lors des précédentes vagues. Les données de Santé publique France (SPF) de ce début de semaine vont dans ce sens. Pour la première fois, l’âge moyen des 952 patients hospitalisés en réanimation passait sous la barre des 60 ans. « En moyenne, ils ont cinq ans de moins que lors des vagues précédentes », confirmait mardi Olivier Véran, le ministre de la Santé. Les médecins voient arriver dans les hôpitaux des patients plus jeunes, qui « ne se sentent pas visés, sont méfiants, n’ont pas le temps ou l’envie de prendre rendez-vous ».

Aujourd’hui en France, 29/07

En bref

Alors que les contaminations explosent depuis le début du mois de juillet, la pression commence à se faire sentir dans les hôpitaux. Les contaminations dépassent désormais largement le seuil d’alerte de 50 cas pour 100 000 habitants. Dans de nombreux établissements, le nombre d’admissions est bien orienté à la hausse. Le CHU de Bordeaux accueille actuellement 31 patients Covid, dont 10 en réanimation. En France, 18 % des lits de réanimation sont désormais occupés par des patients Covid-19, un chiffre bien plus faible que pendant la première et deuxième vague, mais qui croît chaque jour. Parmi les personnes accueillies, la proportion des jeunes ne cesse d’augmenter. Depuis janvier, l’âge médian au CHU de Bordeaux est passé de 73 ans à 56 ans pour les patients hospitalisés, et de 67 ans à 62 ans pour les patients en réanimation.

La Croix, 29/047

« Il est possible d’éliminer l’hépatite virale en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030 si les dirigeants, en particulier dans les pays les plus touchés, agissent dès maintenant », a indiqué l’OMS à l’occasion de la journée mondiale contre les hépatites, qui s’est tenue hier. Avec le thème « L’hépatite ne peut attendre », l’organisation appelle tous les pays à travailler ensemble dans un effort uni. « À l’échelle mondiale, une personne meurt toutes les 30 secondes d’une maladie liée à l’hépatite. Même en cette période de crise Covid-19, nous ne pouvons attendre pour agir contre l’hépatite virale », estime l’OMS. Plus de 354 millions de personnes dans le monde vivent avec une hépatite chronique et chaque jour, plus de 8 000 nouvelles infections par les virus de l’hépatite B et C sont rapportées. Et ce sont plus d’un million de décès dus à une maladie du foie avancée et à un cancer du foie qui surviennent tous les ans. « Bien que des progrès aient été réalisés dans la lutte contre l’hépatite, il reste encore beaucoup à faire. Dans beaucoup trop de pays, les interventions prioritaires restent inaccessibles aux populations les plus gravement touchées ou les plus exposées », déplore l’OMS.

LeQuotidienduMedecin​.fr, 28/07

Selon une étude épidémiologique française, l’exposition à un mélange de perturbateurs endocriniens in utero est associée à des troubles du comportement chez l’enfant à deux ans. Ce travail, décrit dans « Environment International », a été coordonné par l’Institut pour l’avancée des biosciences à Grenoble (Inserm, CNRS et Université Grenoble Alpes) en collaboration avec le CHU Grenoble Alpes et l’institut de santé publique de Norvège. L’exposition à différents perturbateurs endocriniens a été évaluée via des échantillons d’urine, permettant de doser les métabolites de ces polluants. « Nous avons demandé aux femmes de recueillir trois échantillons d’urine par jour pendant une semaine aux deuxième et troisième trimestres de grossesse, détaille Claire Philippat, chercheuse Inserm. Ces échantillons répétés permettent d’éviter l’erreur de mesures faite quand on utilise qu’un seul échantillon d’urine, car les niveaux d’exposition sont très variables au cours du temps. » LeQuotidienduMedecin​.fr, 28/07