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Maladie du sang – Oméga 3 et cerveau – Implants cérébraux – Dépistage Covid-19 – Tests salivaires – Emotions

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Strasbourg : un chercheur reçoit un prix pour des travaux sur des maladies du sang

Le Pr Seiamak Bahram s’est vu décerner le prestigieux prix national de l’Académie de médecine pour ses travaux sur les maladies du sang. « On a réussi à identifier les causes génétiques de deux d’entre elles qui étaient jusque-là inconnues et très rares », résume-t-il. L’Académie de médecine lui remettra son prix le 15 décembre. « Pour la première maladie, un gène, SRP54, provoque une forme sévère de neutropénie congénitale. En clair, la personne souffre d’un déficit de globules blancs et n’arrive pas à se battre contre les infections. La deuxième maladie se caractérise par un syndrome d’hyperinflammation et là, on a trouvé que c’était lié à des mutations du gène NCKAP1L », explique-t-il. 

20Minutes​.fr, 01/12

Lien entre un déficit en oméga 3 chez la mère et le mauvais développement comportemental chez les petits

Pour la première fois, une étude montre chez la souris que des apports insuffisants en oméga 3 chez la mère pendant la grossesse altèrent le développement des réseaux de neurones chez le petit, provoquant des altérations de la mémoire, rapporte Santemagazine​.fr. Des chercheurs INRAE et de l’université de Bordeaux, en collaboration avec l’Inserm et deux universités canadiennes ainsi que d’autres partenaires se sont intéressés à un type cellulaire particulier du cerveau : les cellules microgliales (ou microglie). Celles-ci participent à la construction des réseaux neuronaux de la mémoire. Comme l’explique leur étude publiée dans Nature Communications, pendant le développement du cerveau, les cellules microgliales « sculptent » les réseaux neuronaux en « mangeant » les synapses inutiles (liens de connexions entre les neurones) tout en conservant celles qui sont essentielles pour le bon fonctionnement cérébral. Le résultat de ces travaux montre que des apports insuffisants en oméga 3 dans l’alimentation maternelle affectent l’activité des microglies du cerveau en développement. 

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Santemagazine​.fr, 01/12

En bref

Jérémie Mattout, chercheur Inserm, spécialiste des interfaces cerveau-machine, et Catherine Vidal, neurobiologiste, membre du comité d’éthique de l’Inserm, se penchent dans Santé Magazine sur le Neuralink, l’implant cérébral d’Elon Musk. Le milliardaire envisage toutes les applications possibles dans les domaines de la psychiatrie, de la dépression aux addictions les plus sévères. Catherine Vidal souligne : « L’une des questions [qui se posent] est celle du rapport bénéfice-risque. Implanter une puce peut créer des dommages physiques importants dans le cerveau, et porter atteinte à l’intégrité psychique de la personne ». Santé Magazine, 01/01

Des expérimentations de dépistage de masse du Covid-19 dans la population des Hauts-de-France ou en Auvergne-Rhône-Alpes pourraient avoir lieu avant la levée définitive du deuxième confinement. Le Conseil scientifique s’y est dit favorable, malgré la difficulté à mettre en place un tel dispositif. Catherine Hill, ancienne cheffe de service de biostatistique et d’épidémiologie à l’Institut Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne), voit d’un très bon œil que des essais soient lancés sur le territoire, souligne LeParisien​.fr. C’est la clé, selon elle, pour échapper à une troisième vague et à un nouveau confinement, en complément des gestes barrière et de certaines restrictions de déplacement. LeParisien​.fr, 01/12

La Haute autorité de santé (HAS) a donné son feu vert à l’utilisation de tests salivaires chez les patients symptomatiques pour lesquels le prélèvement nasopharyngé est impossible ou difficilement réalisable. « Si ce test est moins performant que le test RT-PCR nasopharyngé – qui reste le test de référence – cette baisse de sensibilité et de spécificité est compensée par l’acceptabilité et la rapidité de réalisation, avec un résultat en 40 minutes contre plusieurs heures au minimum pour la RT-PCR », indique la HAS. « Le prélèvement est plus simple puisqu’on peut le faire soi-même. Si le gouvernement décide d’employer une stratégie très globale, où on va chercher le plus possible la présence du virus dans la population, ça a un intérêt », indique Bernard Binetruy, directeur de recherche à l’Inserm. Lexpress​.fr, 01/12

Topsante​.com rend compte d’une étude réalisée par le chercheur Inserm Maxime Bertoux et l’équipe du laboratoire « Neuropsychologie et imagerie de la mémoire humaine », qui montre que les émotions (joie, tristesse, colère…) ne sont pas innées. Les chercheurs se sont intéressés à 16 patients atteints d’une maladie neurodégénérative rare, la « démence sémantique ». Ces patients n’ont pas la capacité de mémoriser les connaissances acquises sur le monde et sur le langage. Topsante​.com, 01/12

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