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VIH : confinement, antirétroviral – Covid-19 : tests, ralentissement des greffes

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Confinement : dépistage du VIH à domicile par l’association Aides

A cause du confinement et du Covid-19, le nombre de personnes qui se déplacent pour effectuer un dépistage du VIH a diminué : ‑56 % entre février et avril, relève Santé publique France. Selon l’Inserm, entre janvier et septembre, on a dénombré moins de 650 000 tests par rapport à la normale, et on ne connaît pas encore l’impact du deuxième confinement. Pour pallier ce problème et contenir cette baisse, l’association Aides propose de faire des tests quasiment à domicile. Ce mardi 1er décembre est la journée internationale de lutte contre le Sida, et alors que le dépistage est plus que jamais un des outils pour faire reculer les transmissions, l’association Aides vient en aide aux patients et propose de leur faire passer des tests VIH et hépatite C sans sortir de chez eux ou presque, dans un camion de l’association, avec un résultat du test en 15 à 20 minutes, explique FranceInter​.fr. Si le résultat est positif, la personne n’est pas seule et l’équipe veille à lui transmettre toutes les informations sur la mise en place d’un traitement.

FranceInter​.fr, 01/12

VIH : un antirétroviral en une injection par mois ou tous les deux mois

Libération rend compte d’un nouvel antirétroviral contre le VIH, arrivé il y a quelques mois, qui est administré par injection à raison d’une fois par mois, voire tous les deux mois. Il remplace les prises quotidiennes, ce qui change la vie des patients. Ces dernières semaines, des études ont même montré que cela pouvait aussi très bien fonctionner en prévention, indique le quotidien. Une étude publiée en novembre révèle que le cabotégravir – un antirétroviral à injecter tous les deux mois – empêche presque totalement les infections au VIH chez les femmes. « Le risque de contamination au VIH était neuf fois inférieur avec une injection de cabotégravir qu’avec la prise quotidienne de Prep », a conclu un essai mené au Botswana, au Kenya, au Malawi, en Afrique du Sud, en Eswatini (ex-Swaziland), en Ouganda et au Zimbabwe auprès de 3 200 femmes âgées de 18 à 45 ans présentant un risque élevé d’infection au VIH.

Libération, 01/12

En bref

L’épidémie de Covid-19 ne doit pas faire oublier la pandémie de VIH, alertent, dans une tribune au Monde, quatre scientifiques spécialistes du sida, dont Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel de médecine 2008. Ils estiment qu’« il est désormais temps d’inscrire fermement la recherche d’une guérison du VIH à l’ordre du jour de l’agenda politique. Il faudra certes attendre encore au moins dix ans pour voir naître des traitements curatifs permettant d’arrêter la thérapie antirétrovirale en toute sécurité, mais nous devons commencer à préparer et planifier leur arrivée, afin qu’ils puissent être disponibles de manière rapide dans les pays à forte morbidité liée au VIH ».

Lemonde​.fr, 30/11

Le Monde publie un reportage réalisé dans l’hôpital Bichat où les greffes sont ralenties par la Covid-19. Même si des lits ont été « sanctuarisés » dans cet hôpital parisien, les transplantations diminuent fortement cette année. Cet hôpital est le seul établissement de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) à réaliser des transplantations pulmonaires. Environ 70 interventions ont lieu par an. « Là, on a un gros retard. On ne dépasse pas 50 », constate Yves Castier, chef du service de chirurgie vasculaire et thoracique.

Le Monde, 01/12

Philippe Froguel, professeur au CHU de Lille et à l’Imperial College de Londres, a adressé, avec neuf autres confrères, une note le 11 novembre au président de la République, puis une deuxième à Olivier Véran, proposant de tester la population française le plus largement possible en deux semaines, en détectant les porteurs du Covid-19 au sein de familles ou groupes d’individus afin qu’ils s’isolent. Pour y parvenir, ils réclament le feu vert à la généralisation des prélèvements salivaires. Philippe Froguel et la poignée d’experts suggèrent de tester cette stratégie dans la métropole européenne de Lille. Le chercheur souhaite que cette expérience pilote démarre aux alentours du 15 décembre puis être étendue aux autres métropoles le 20 janvier 2021, lors de la troisième étape du déconfinement, si le chiffre des contaminations repasse sous la barre des 5 000 par jour.

Le Monde, 01/12