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Agriculture et cancer – Covid-19 : dons – NutriCovid – Changement climatique et santé mentale des jeunes – Particules fines

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Surexposition des agriculteurs à certains cancers

Lymphomes, leucémies, mélanomes, tumeurs du système nerveux central ou cancers de la prostate : une grande part des activités agricoles comporte des risques accrus de développer certaines maladies chroniques, révèle le dernier bulletin de la cohorte Agrican, adressé le 25 novembre aux 180 000 adhérents de la Mutuelle sociale agricole (MSA) enrôlés dans cette étude épidémiologique. Le premier constat est néanmoins que les membres de la cohorte ont un taux de mortalité plus faible de 25 % environ à la population générale. Autre constat : celui d’une incidence légèrement moindre des cancers chez les agriculteurs par rapport à la population générale : respectivement 7 % et 5 % de cancers en moins chez les hommes et les femmes de la cohorte. « Attention : s’appuyer sur ces chiffres pour prétendre que les activités agricoles ne présentent aucun risque cancérogène est facile mais trompeur, car cela occulte le fait que les agriculteurs forment une population dont les habitudes et les conditions de vie sont différentes de la population générale, avec certains facteurs de risque moins fréquents, prévient l’épidémiologiste Pierre Lebailly, chercheur au Centre François Baclesse (université de Caen, Inserm), initiateur et principal investigateur d’Agrican. En particulier, les agriculteurs ont une alimentation différente, ils sont moins sédentaires et fument moins que le reste de la population. » Mais, plusieurs cancers du sang (lymphomes, myélomes), les cancers de la prostate, de la peau et des lèvres sont plus fréquents chez les agriculteurs. Au total, six cancers sont retrouvés en excès dans la cohorte, par rapport à la population générale, et quatorze y sont moins fréquents.

Le Monde, 28/11

En bref

La Croix se penche sur les dons des Français pour les chercheurs et les soignants pendant l’épidémie de Covid-19. Le quotidien souligne notamment que, pour l’instant, 5 millions d’euros donnés par des particuliers et des entreprises ont permis de financer 31 projets de recherche sur le nouveau virus, sélectionnés avec l’aide du consortium REACTing mené par l’Inserm et de l’Agence nationale de la recherche (ANR).

La Croix, 30/11

Aujourd’hui en France consacre un article à NutriCovid, une application gratuite de coaching et d’apprentissage nutritionnel en ligne, développée par l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) en partenariat avec l’Inserm et l’Université de Paris. NutriCovid fait intervenir médecins, scientifiques et communicants pour informer avec pédagogie. Des chercheurs de l’Inserm contribuent à l’application en apportant leur expertise avec un maître mot : délivrer une information éclairée, conforme aux connaissances du moment, sans occulter les questions qui font encore l’objet de débat, souligne le quotidien.

Aujourd’hui en France, 30/11

Liberation​.fr indique qu’enfants et adolescents, conscients de l’urgence climatique, sont traversés par des émotions contradictoires, qui les amènent parfois à souffrir d’éco-anxiété (colère face aux adultes…), comme l’explique la pédopsychiatre Laelia Benoit, spécialiste de l’adolescent et chercheuse associée à l’Inserm. A partir de janvier, elle dirigera pendant un an un projet de recherche à l’université américaine de Yale, en partenariat avec la France et le Brésil. Objectif : étudier l’impact du changement climatique sur le bien-être et la santé mentale des jeunes.

Liberation​.fr, 27/11

Le Monde indique qu’une étude européenne coordonnée par l’Institut Paul-Scherrer (Suisse) et publiée dans la revue Nature suggère la prise en compte d’un nouvel indicateur pour mesurer l’impact sanitaire des particules fines : leur potentiel oxydant, c’est-à-dire leur capacité à attaquer les cellules. L’étude a permis de découvrir que toutes les particules n’ont pas le même potentiel oxydant, la même toxicité. Cela dépend de leur composition chimique et donc de leur source d’émission. Ainsi, les particules émises par le chauffage au bois, l’usure des freins et des pneumatiques seraient plus nocives.

Le Monde, 29/11