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Covid-19 : efficacité d’un troisième vaccin, confinement allégé et réunions de famille, outils de modélisation – Augmentation de l’espérance de vie en France

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Covid-19 : efficacité d’un troisième vaccin

Après les résultats spectaculaires annoncés par Pfizer-BioNTech et Moderna, AstraZeneca et l’université d’Oxford ont présenté, à leur tour, lundi 23 novembre, leurs résultats préliminaires qui portent sur plus de 20 000 personnes (sur 60 000 enrôlées dans le monde). Après la survenue de 131 cas de Covid-19 répartis entre les groupes contrôles et les groupes vaccinés, les chercheurs ont pu calculer l’efficacité de leur produit, évaluée à 70 %. C’est significativement moins que les 94,5 % de Moderna et les 95 % de Pfizer, mais cela reste largement supérieur au cap de 50 % fixé par la FDA, l’autorité sanitaire américaine, souligne Le Figaro. AstraZeneca a par ailleurs testé deux posologies distinctes qui ont donné des résultats très différents. Dans un premier groupe, les patients ont d’abord reçu une demi-dose de vaccin avant d’en recevoir une entière un mois plus tard, alors qu’un deuxième groupe s’est vu attribuer deux doses complètes avec le même intervalle. De manière contre-intuitive, c’est la première stratégie qui semble la plus prometteuse avec une efficacité mesurée de 90 % contre 62 % pour la seconde (c’est la moyenne pondérée des deux groupes de tailles inégales qui donne 70 %), explique le quotidien.

BFM TV, 23/11, Le Figaro, 24/11

En bref

Emmanuel Macron doit dévoiler ce mardi soir, à 20 heures, lors d’une allocation télévisée, les grandes lignes d’un confinement allégé, fixer « un cap » et évoquer la stratégie du gouvernement pour vacciner la population contre le Covid-19. L’épidémiologiste Dominique Costagliola, directrice de recherches à l’Inserm, estime que « les réunions de famille où on va avoir toutes les générations, ça me paraît encore être une situation risquée pour ce Noël. Je serais prudente par rapport à ça ». Elle souligne : « On a encore un virus qui circule à des taux relativement élevés ».

AFP, France Inter, 23/11, Le Figaro, Libération, Le Monde, 24/11

L’Humanité explique que les outils de modélisation sont indispensables pour comprendre l’évolution de l’épidémie de Covid-19 et s’en prévenir dans le futur. Chiara Poletto, chercheuse à l’Inserm en modélisation des maladies infectieuses, souligne que, dans le cas du Covid-19, « il est très important de pouvoir simuler des contacts entre les individus, car c’est la base de la transmission ». Le ministère de la Santé indique travailler étroitement avec l’Institut Pasteur, l’Inserm et l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP). Les prévisions des modélisateurs sont censées aider les pouvoirs publics à prendre des dispositions les plus adaptées, sur la base de différents scénarios, indique le journal.

L’Humanité, 24/11

La Croix s’interroge : « Jusqu’à quel âge pouvons-nous vivre ? » En France, l’espérance de vie frôle désormais les 86 ans pour les femmes et les 80 ans pour les hommes. De nouvelles marges de progrès, qui tiennent à l’évolution des modes de vie et au soin porté au grand âge, existent. Mais nul ne peut dire jusqu’où. « Si on vit plus vieux, ce n’est pas le fruit d’une évolution génétique, c’est parce que les conditions de vie n’ont jamais été aussi bonnes (…) », résume Jean-Marie Robine, démographe, directeur de recherche émérite à l’Inserm et professeur à l’École pratique des hautes études. « L’augmentation de l’espérance de vie n’est pas génétique mais purement environnementale », estime Eric Gilson, professeur de biologie cellulaire à l’université de Nice et à l’Institut de recherche sur le cancer et le vieillissement.

La Croix, 24/11