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Covid-19 : gestes barrière, mémoire immunitaire, premier patient Covid d’Europe, situation sanitaire

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Gestes barrière : nouvelle règle des 2 mètres

Compte tenu de la plus grande transmissibilité des variants anglais et sud-africain, une série de mesures vont être mises en place pour limiter au maximum leur diffusion, indique Aujourd’hui en France. Si un conseil européen sur la question des frontières s’est tenu hier pour harmoniser les décisions à l’échelle des 27 pays, un avis du Haut Conseil de la santé publique, visant à redéfinir la règle des cas contacts, va être publié ce vendredi. Jusqu’alors, on était identifié comme tel par l’assurance maladie lorsqu’on se situait à moins de 1 m, sans masque, d’une personne positive à la Covid. « Cette distance est élargie à 2 m », annonce le ministère de la Santé. « Comme ce virus est plus contagieux, cette mesure se justifie », estime Jean-Michel Pawlotsky, virologue à l’hôpital Henri-Mondor à Créteil (Val-de-Marne). Par ailleurs, un décret va paraître aujourd’hui sur les masques artisanaux. Les « faits maison » ne devront plus être utilisés. Matignon annonce aussi que l’assurance maladie va faire appel à des « traceurs plus expérimentés » et va pousser ses investigations pour « ratisser le plus grand nombre de contaminations potentielles ».

Aujourd’hui en France, 22/01

Covid-19 : la « mémoire immunitaire » contre le virus

Selon une étude de chercheurs de la Rockefeller University de New York, le corps humain serait capable de développer une immunité contre le SRAS-CoV‑2 supérieure à six mois après l’infection grâce aux cellules mémoires. « Ces cellules ont un spectre de reconnaissance très large. Si elles rencontrent le virus, elles vont pouvoir ensuite fournir une protection plus efficace en cas de nouvelle infection », explique l’immunologiste Claude-Agnès Reynaud, chercheuse à l’Inserm et qui a collaboré avec les auteurs de l’étude en question. Elles vont ensuite déclencher la production d’anticorps en cas de nouvelle attaque du virus. « Ces cellules sont la réponse idéale au vu de la nature du SRAS-CoV‑2 dont les symptômes apparaissent au bout de plusieurs jours. Elles auront le temps de s’activer lors d’une réinfection. »

Rfi​.fr, 21/01

En bref

Le premier patient Covid d’Europe, un conseiller commercial du monde du vin, hospitalisé il y a un an exactement à Bordeaux au retour de Chine, veut qu’on sache qu’il n’a « infecté personne ». « (…) J’ai été le premier malade oui, mais je n’ai infecté personne », déclare dans une interview à Sud-Ouest de vendredi, Laurent Chu, Girondin de 49 ans originaire de Wuhan (Chine), où il s’était rendu pour le travail, et avait aussi vu sa famille. S’il dit aujourd’hui aller bien, lui qui n’avait « jamais été malade jusque-là », il avoue ne pas « être à l’intérieur de tous (ses) organes pour connaître les séquelles ». Mais il dit être ravi de « servir à quelque chose », via un accord avec l’Inserm pour six mois de suivi de ses données médicales.

AFP, 21/01

Hier soir sur TF1, le ministre de la Santé, Olivier Véran, n’a pas annoncé de nouveau tour de vis sanitaire. Contrairement à ce que l’on observe au Portugal ou en Espagne ces derniers jours, les indicateurs épidémiologiques se dégradent plus lentement en France. L’exécutif se donne une semaine pour juger des effets du couvre-feu à 18 heures, et mesurer la progression du variant britannique, plus contagieux. Pour l’épidémiologiste Mircea Sofonea, « idéalement, il faudrait un confinement ferme pendant plusieurs semaines ».

Les Echos, 22/01